Blows and Wounds [/𝙲𝚘𝚛𝚛𝚎𝚌𝚝𝚒𝚘𝚗\]

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚒𝚡-𝚜𝚎𝚙𝚝

Quelques jours plus tard, la craniectomie fut réalisée et je ne ressentais plus cette pression dans ma tête c'est un grand soulagement, je continue de lutter pour me réveiller, mais les sédatifs que les médecins m'injecte m'en empêche. Je veux ouvrir les yeux, je veux retrouver mon fils, mes parents et aussi Juliann, mais par-dessus tout je souhaite dénoncer Marc ! Ma chambre, était remplit de fleurs en toutes sortes, chaque jour Juliann passait me voir et déposé un baiser sur mon front pour me dire au revoir. Mes parents sont là, j'aimerais vraiment pourvoir leur parler et tout leur dire ..

- Bonjour docteur, alors vous avez du nouveau ? Quand allez-vous la réveiller ?
- Bonjour madame, pas pour le moment son état est encore beaucoup trop fragile, nous avons eu les retours des examens complémentaires que nous avons réalisés, suite à sa chute nous avons donc réalisé une craniectomie, nous avons stimulé certaines parties de son cerveau qui fonctionnent parfaitement bien, mais malheureusement la chute à été si violant qu'il est possible qu'à son réveil la mémoire de votre fille soit endommagée. Bien entendu c'est une hypothèse, mais qui n'est pas à écarter.
- J'ai du mal à comprendre docteur, je pensais que ce genre de situation arrivée uniquement lors de coma très long ?
- Pas forcément madame, parfois même sans coma juste avec une mauvaise chute la mémoire peut s'effacer.
- Il faut que j'appelle mon mari. Merci docteur pour vos renseignements. Ma mère s'effondre et mon père arriva une dizaine de minutes plus tard.
-Ho Carl, te voilà, ma mère raconta ce que le médecin venait de lui annoncer.
- Je préfère qu'elle se réveille sans mémoire que morte !
- Oui, mais tu te rends compte ? Elle ne se rappellera peut être pas de son fils, tu imagines Carl ? Elle ne se rappellera peut être pas de moi, sa mère.
- Ce n'est peut-être pas plus mal, elle oubliera ton côté hystérique, dit mon père avec un sourire
- Ce n'est pas le moment de faire de l'humour Carl, voyons un peu de sérieux !

Marc arriva avec un énorme bouquet de fleur, le dépose dans un vase.

- Comment allez-vous ?
- Bonjour Carl, nous allons bien merci, le médecin nous a annoncé que Charlie se réveillerait peut-être sans mémoire, tu te rends compte ? Lui dit ma mère
- Le choc a dû être vraiment très violant .. Je n'ose pas imaginer la souffrance qu'elle a dû enduré en tombant, si j'avais su je serais restée à ses côtés jusqu'à ce qu'elle aille se coucher, je ne savais pas qu'elle allait prendre ses cachets, Marc se met à pleurer et mon père le prend dans ses bras.
- Comment va Ayden, demande ma mère
- Il va bien Catherine, je vous le dépose ce weekend, afin de vous remonter le moral il réclame après vous depuis hier.
- Merci Marc, c'est très gentil a toi.

C'est du flan maman ! J'ai envie de me réveiller et de l'étrangler ! Le médecin rentre de nouveau dans la chambre pour annoncer à mes parents qu'il va réaliser de nouveau examen neurologique et s'ils sont probant il arrêterait les sédatifs, il explique, ce qui signifie qu'une fois l'arrêt des injections il me faudra un ou deux jours pour émerger de mon sommeil ! Et là je pourrais te dénoncer ! Marc fait semblant de se réjouir pour moi, pour nous et notre fils. Mais je sais très bien qu'au fond de lui la peur l'envahit, je sais très bien qu'il a peur. Le téléphone de Marc sonne, il sort de la chambre et rentre quelques minutes plus tard.

- Je vais devoir partir en déplacement ce soir pour une durée encore indéterminé. Je peux vous ramener Ayden ? Je dois rentrer faire ma valise mon avion m'attend a 16 h 00.
- Oui bien-sur, tu le déposes à la maison ?
- Oui, le temps pour moi de faire ma valise et je vous le ramène.- D'accord, je vais rentrer de toute façon dis ma mère.

Mes parents et Marc quittent ma chambre. Marc rentra chez lui pour faire ses valises.

Pendant ce temps dans la salle de pause des infirmiers

– Tu as entendu à la télé ? Dis une infirmière
– Non quoi raconte ?
– Apparemment la police aurait retrouvé une empreinte sur le corps de Betty Johnson ! Et ils pensent que s'est celle de son agresseur !
- Enfin ils vont coincés ce malade mental, car il commence à me faire peur.