Ma tête était sur le point d'exploser. J'avais une multitude de choses à retenir comme: les artistes populaires, les scandales, la mode, comment prendre le thé convenablement...
Mais le cours dont j'avais vraiment hâte: se défendre (bref, se battre).
La robe rose m'allait à merveille et était étrangement confortable...
(Pour vous faire une petite idée)
-Julie, je suis désolée mais vous en demandez beaucoup trop à mon cerveau. S'il-vous-plaît, peut-on passer au cours pour se défendre. la supliais-je.
Elle me lança un regard indifférent mais elle se pinçait la lèvre inférieur, il était clair qu'elle ne s'amusait pas beaucoup plus que moi. Je n'ai pas réussi à réprimer un sourire lorsqu'elle poussa un soupire.
-D'accord Charles, peux-tu lui apprendre toi, je suis fatiguée. Je vais faire une sieste.
-Je peux l'emmener dehors? demanda Charles.
-Oui mais rester au bord du lac, esse bien clair?
Il a vigoureusement hoché la tête et je l'ai immité.
Mon enseignante s'est levée et a pausé la tasse qu'elle tenait dans les main avant de s'éclipser derrière une porte que je n'avais pas remarquer.
-Alors, Mademoiselle sait-elle autre chose hormis Charles Dickens et James Williams Waterhouse? me lança-t-il moqueur.
-Ne m'appelle plus Mademoiselle sinon je t'étripe compris? lui lançais-je sèchement.
Il a eu un sourire en coin. Ce n'était pas dans mes habitude d'être aussi sèche mais franchement, j'avais très, très mal pris ce qu'il m'avait dit. D'accord, ce n'était pas bien méchant mais j'étais un peu à bout.
-Bien, maintenant que Mademoiselle a montré qu'elle avait un vocabulaire incroyablement riche et varié, est-elle prête à me suivre pour que je lui apprenne les bases de l'auto-défense.
J'ai respiré un bon coup et n'ai même pas répondu à sa pique. J'affichais un sourire blasée mais intérieurement, je m'imaginais déjà sa tête...
Il a eu l'air déçu que je ne réplique pas mais j'ai fais semblant de ne rien remarquer. Je suis allée enfiler un patalon puis, il m'a entrainée à la lisière de la forêt, proche d'un cabanon.
-Par quoi veux-tu commencer Mademoiselle?
Décidément, je n'aimais vraiment pas ce surnom. Mais il le disait comme une caresse et de toute façon, j'allais bientôt avoir ma revanche alors pas la peine de s'énerver.
-Le tire à l'arc.
Il me regarda, surpris de ma réponce.
-Heu, tu sais, c'est compliquer. Je ne penses pas que tu...
J'ai fais mine d'être indignée.
-Comment tu peux penser ça! Tu ne sais absolument pas de quoi je suis capable, finis-je par murmure, sincère. J'avais oublié mon désir de vangence.
Encore une fois, il était surpris par mon changement soudain de réaction. Il leva ses yeux sur moi. Il entra dans le cabanon pour finalement en ressortir avec: deux arc et des flèches.
-Tiens.dit-il en me tendant l'arc.
Je le lui ai presque arracher des main. Retrouvant illico-presto ma bonne humeur.
-Bon commença-t-il en se lançant dans de grandes explications.
-Je sais faire, lui dis-je soudain en tendant l'arc et visant un arbre. Tu vois l'arbre là-bas? lui dis-je.
Je visais... Puis tirais.
Ma flèche émit un faible bruit avant de s'enfoncer pile à l'endroit où je l'avais prévu.
-Je dois avouer que tu m'as eu.
Je lui souris timidement, c'était une des choses que je faisais le mieux.
-Mais voyons voir comment tu t'en sors avec le corps à corps, dit-il l'air féroce, il était décider à m'impressionner lui aussi.
Je pausais l'arc. pas très sûre de moi, je me débrouillais mais d'après son regard et son sourire joueur, il se débrouillais bien mieux que moi.
-3, 2, 1... go.
On tournait face à face lorsque tout à coup, il me sauta dessus. Un lutte sans pitié débuta alors. Je m'apprêtais à le mettre à terre lorsqu'il me pris par derrière pour me faire tomber. Mais comme je me cramponnais à lui, il est tombé avec moi. J'étais sur le dos et lui au dessus de moi, dieux merci, il s'était rattraper avec sa main juste avant de me tomber dessus.
Il avait son regard ancrer dans le mien et je prenais un goût indescriptible à ça.
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Le Lac Pierre Bleue
Paranormal"Mon père hurlait sur ma grand-mère tandis que maman tentait de l'épauler du mieux qu'elle le pouvait. Je restais perplexe... C'est incroyable comme une petite phrase peut changer toute une vie."