"Mon père hurlait sur ma grand-mère tandis que maman tentait de l'épauler du mieux qu'elle le pouvait.
Je restais perplexe...
C'est incroyable comme une petite phrase peut changer toute une vie."
Je me chamaillais avec lui mais j'étais profondément soulagée qu'il se soit redressé. J'aurai vraiment pu faire une bêtise sinon. Il rigolait lorsqu'il me lançait tout en me tendant la main:
-Aller, Mademoiselle aurait - elle l'amabilité de me suivre?
Je lui tirais la langue ce qui le fit rire de plus belle. Heureusement pour moi, Julie nous appelait.
-Charles, Millie venez par ici s'il-vous-plaît!
-Oui, on arrive.
Je repoussais la main que Charles me tendait et me levais seule sous le regard amusé de celui-ci.
Nous marchions en directions de la maison lorsqu'il me lançait tout à coup.
-Tu pourras m'apprendre à tirer comme toi?
-À condition que tu m'apprenne l'auto défense.
Un immense sourire illumina son visage.
-Marcher conclu.
Il m'a serré la main, très sérieux. Puis on s'est mis à pouffer tout de suite après. Pourquoi? Et ben pour rien tout simplement et si vous cherchez une raison et bien elle se nomme: adolescence. Également appelé: âge bête.
Julie nous attendait impatiemment.
-Vous en avez mis du temps! Alors, reprit-elle, qu'avais-vous fait?
-Du tir à l'arc et du corps à corps, répondit Charles du tac au tac.
-Bien, Charles, Millie je suis vraiment désolée mais vous allez devoir partager votre chambre.
Cette fois, je ne me suis pas seulement mise à tousser, non, j'ai manqué de m'étouffer oui! Charles, lui, se mordait la lèvre inférieur pour ne pas exploser de rire et je l'imitais pour éviter de le gifler. Pensant que l'incident était clos, Julie a reprit.
-Millie, tu a une robe d'intérieur dans la chambre. Va te la mettre, je vais préparer le repas. Charles, aide-là.
Comprenant que j'aurais besoin d'aide, je ne dis rien. De toute façon, je n'y arriverais pas toute seule.
On est rentrés dans la maison et Julie s'est tout de suite mise aux fourneaux et mon nouvel "ami" m'a guidée jusqu'à "notre" chambre. Il a avait là, en effet, pausé sur le lit, une jolie robe plus simple que tout à l'heure.
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Charles m'avait aidé à attacher mon corset et j'avais maintenant enfilé ma robe.
-Merci.
Il leva un sourcil.
-Pourquoi?
-Pour ne pas avoir serrer ce foutu corset comme un malade!
-De rien.
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Nous étions en train de manger tout en riant. Charles et moi avons appris le jeux "action ou vérité" à Julie et avons joué toute la soirée.
Julie était une personne très agréable et elle avait une voix absolument ma-gni-fique! Nous riions alors que Julie faisait le bruit du crapaud lorsque la porte s'est ouverte pour laisser voir Christophe entrer en trombe dans la maison.
-Julie, ils arrivent. Ils doivent partir.
Les yeux de Julie s'agrandirent puis ils pâlirent dangereusement. Elle a prit mon bras et celui de Charles avant de nous entrainer dans la chambre.
-Vous devez partir.
Avec Charles, on se chaussa puis le mari de Julie arriva avec deux sacs en main.
-Vous avez tout ce qu'il faut là dedans. J'espère que vous réussirez ce que l'on attends de vous.
Christophe nous poussa vers la fenêtre et après avoir mis une veste on sortit. Au bon moment car la porte d'entrée venait d'être enfoncée et un coup de feu avait retentit. Suivi d'un cri d'horreur...