Chapitre 8

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Nous étions entré dans le village et (heureusement pour nous) c'était jours de marché. Un voile de bonne humeur englobait le village et ça faisait chaud au cœur. Nous marchions bras dessus, bras dessous jusqu' à une petite ferme. Un homme, qui devait être le propriétaire, était assis sur une chaise à bascule dehors.

En parfait acteur, Charles s'approcha de lui.

-Bonjour ,mon brave. Vous avez de beau chevaux dites-donc! Seriez-vous d'accord de m'en vendre un?

L'homme nous dévisagea soupçonneux et avant qu'il ne dises quoi que se soit, Charles reprit les devant.

-Ma femme et moi sommes en noces, dit-il en me lançant un regard amoureux. Nous aurions grandement besoin d'un cheval.

L'homme en face de nous observa contentieusement nos habits avant de dire:

-12 pounds pour la petite grise. (voir en média) 

Charles et moi, nous sommes retourner avec un mouvement tellement synchro. qu'on aurait pu penser que c'était fait exprès.

-Puis-je aller jeter un coup d'œil Monsieur?

Le fermier, qui avait récupérer, je ne sais où, un sourire splendide emmena Charles vers la jolie jument. Tel un gentleman, il m'a proposé de m'installer sur sa chaise.

Je les observais donc de loin, un peu déçue de ne pas les accompagner. Mais Charles m'avait bien fait comprendre que nous n'étions plus au XXI siècle. Je ne devais donc jamais contester ses décisions, en publique uniquement. Je commençais à m'ennuyer donc je décidais d'aller visiter. Le village était très grand et l'animation qu'il y régnait m'étonnait. On entendais les poissonnier crier, les hommes rire bruyamment autour d'un tasse de café. On voyait les enfant s'amuser, parfois, se faire réprimander par leur mère qui essayait, tant bien que mal, de faire ses courses.

Ce fut tout sourire, que je me laissais emporter dans la foule.

Je me baladais depuis un moment lorsque je vis une vieille femme assise en face d'une série de bibelots. Intriguée, je m'arrêtais sur une jolie montre. Elle m'attirait et je ne parvenait à détourner mon regard de ce bel objet.

-Vous pouvez la prendre. me lança tout à coup la vieille dame.

Surprise, je me tournais vers elle et lui réponds en sentent mes joues légèrement rosir.

-Je ne peux pas, je n'ai pas d'argent sur moi.

Elle me souriait toujours lorsqu'elle ajouta.

-Puisque je vous dit qu'elle est à vous. Ca me fais plaisir, vraiment!

-Merci. dis-je en prenant la magnifique montre.

Je me détournait ensuite et allais là où mes pas me menaient. Je tombais sur un petit attroupement d'enfants à côté d'un café. Les enfants avaient tous les yeux rivés sur le même homme. Les nounou et les femmes étaient elles aussi avait les yeux rivés sur l'homme qui était sur une scénette. Il était grand aux cheveux châtains.

-Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs... vous vous apprêtez à voir quelque chose de phénoménal, de magique. ajouta-il avec un sourire malicieux au coin des lèvres.

Quelques hommes, qui étaient au bistrot, éclatèrent de rire. Les enfants, eux, avaient les yeux qui pétillaient d'impatience. Je m'installais avec le publique et croisais les jambes, à vrai dire, plus rien ne m'étonnais maintenant. Le magicien reprit.

-Comme vous le voyez tous, j'ai dans ma main un rose fanée... Si je vous disais que je pouvait, à nouveau, la rendre belle et pure? Je vous entends déjà me dire que je suis fous. ajouta-il, toujours avec ce magnifique sourire au coin des lèvres.

Les hommes du bistrot riaient de plus belle mais cela ne semblais pas déstabiliser notre jeune magicien.

Le magicien sortit un élégant mouchoir, de je ne sais où, qu'il pausa sur la malheureuse rose. Je vis sa bouche bouger et murmurer des paroles incompréhensibles. Un légère brise se fit sentir et je frémis. Apparemment, j'étais la seule à avoir senti ce changement. Le magicien cessa ses murmurement avant de lancer un "abracadabra!" joyeux. La brise avait arrêter aussi soudainement qu'elle n'avait commencer. Il enleva le mouchoir pour laisser voir un rose blanche magnifique, qui, on aurait dit, venait d'être cueillie. Les enfants souriaient et les hommes avaient arrêter de rire. Le magicien paraissait satisfait.

-Mlle, dit-il à mon égard en me tendant la rose, sentez-vous ce doux parfum?

Je saisis la rose délicatement et la portait à mon nez d'une main hésitante. J'humais le doux parfum qui s'offrait à moi, époustouflée. Durant quelques instants, je me sentis libre, dans un champs remplis de fleures.

-Monsieur... je n'en crois pas mes yeux! Qui aurait pu penser qu'un tel exploit était possible ou même imaginable. dis-je sur un ton que je voulais émerveiller. Je lui tendis la rose mais à la place il me chuchota au creux de l'oreille.

-Vous pouvez la garder.

Je souris et lui murmura à mon tour: "C'était un plaisir mais j'ai bien peur de devoir me retirer." Je lui lançais un dernier sourire poli avant de me retourner et de prendre le chemin vers la petite ferme.

J'aperçu tout de suit Charles atteler la jolie jument grise. Lorsque je fus moi aussi dans son champs de vision, il se précipita vers moi et me serra les avants bras.

-Où étais-tu? me lança-t-il le visage fermer.

-Je suis allée faire un tour au marcher. Je m'ennuyais à vous regarder.

Le fermier leva la tête et dit à l'adresse de Charles.

-Les femmes et leurs caprices... 

Il semblait parler en connaisseur et je ne cherchais même pas le sens cacher. À mon plus grand désespoir, Charles lui lança un sourire coquin et je dus me faire violence pour ne pas lever les yeux au ciel. Je devais jouer la gentille petite épouse, en publique. Charles remercia le fermier avec un poignée de main amicale. Il se retourna vers moi.

-Ma chère, me dit-il galamment en me tendant une main pour monter sur le cheval. J'allai monter lorsqu'il me dit discrètement à l'oreille, en faisant mine de me susurrer des mots doux: "en amazone."

Je ne compris pas tout de suite, troublée par sa proximité. Mon corps finit tout de même par réagir et je m'assaillais avec grâce, en amazone. Après avoir saluer une dernière fois le fermier, Charles monta et on s'avançais vers le marché.

Nous étions arriver à hauteur du magicien lorsque celui-ci me fit un grand signe de la main. Que Charles remarqua.

-Qui est cet homme?

-... 

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Le magicien, des avis?

Des suppositions?

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Bisous


Le Lac Pierre BleueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant