Âme sœur - Miraculous Fanfiction [TERMINÉE]

7 - Mensonge

Le silence régnait en maître dans la pièce, Marinette venait de tomber dans le sommeil, s’écroulant contre le torse du jeune blond. Celui-ci, après avoir jeté le préservatif dans la poubelle, la souleva aussi délicatement que possible pour la porter telle la princesse qu’elle était à ses yeux. Il l’a déposa avec toute la douceur du monde dans les draps froids de son lit, la couvrant avant de se placer à ses côtés et de la prendre dans ses bras et d’enfin fermer les yeux.
 

Le lendemain, quand Adrien ouvrit les yeux, ses idées étaient encore floues, bizarrement il ne se souvenait pas de toute la soirée d’hier, malgré tout, il reconnut la chambre de Marinette et un léger sourire flotta sur ses lèvres, seulement quand il posa sa main sur la place à ses côtés, le lit était vide, les draps étaient froids et le parfait de Marinette s’était volatilisé.

Le jeune homme se redressa hâtivement, regardant de droite à gauche, espérant trouver la femme de ses rêves mais rien, il avait disparue. D’un mouvement rapide et maladroit, il lança la couette sur le côté pour s’en extirper, tremblant légèrement, fortement angoissé à l’idée que sa lady ne le regrette. Le chat essaya de se rassurer en se disant que Marinette devait être dans la cuisine entrain de préparer le petit déjeuner ou qu’elle prenait une bonne douche pour décontractée ses muscles mais rien.

Elle était nulle part.

La maison était vide.

Elle était partie.

Ses yeux se posèrent subitement sur l’ordinateur de sa belle, visiblement encore allumé, sur une discussion. Pour mieux voir, il se rapprocha de l’écran et se figea en voyant le pseudo.

Il ne le connaissait pas et manifestement, c’était un homme.

Le garçon vu rouge. Alors elle s’envoyait en l’air avec lui pour rejoindre un autre dès le lendemain ? La jalousie coulait dans ses veines, empoissonnant lentement chacun de ses faits et gestes, les paralysant doucement, le torturant peu à peu. Son cœur tambourinait de peur dans sa poitrine, battant si fort qu’il crut que celui-ci allait s’échapper de sa cage thoracique pour s’écraser vulgairement sur le sol froid de la cuisine. Ses poings étaient si serrés que la pulpe de ses ongles devenait blanche, sa mâchoire se crispa de colère et les larmes lui montrèrent aux yeux. Agacé d’être aussi vulnérable quand il s’agissait de la jeune fille, il agrippa violemment ses vêtements pour se rhabiller et quitta l’appartement en trombe après avoir récupérer l’adresse du rendez-vous de sa belle.

Seulement en arrivant au café avec l’adresse indiquée dans le dernier message, il n’y avait plus personne, évidemment, il avait fallu qu’il se réveille encore trop tard, ils avaient eu rendez-vous il y a plus d’une heure, évidemment qu’ils n’étaient pas restés ici, ça n’avait aucun sens. Encore plus énervé, il donna un coup dans la poubelle la plus proche quand de s’en aller, colérique, en direction de son boulot.

Le soir arriva à grand pas mais Adrien ne décolérait pas, il s’imagine toutes sortes de scénarios, le torturant autant les uns que les autres. L’ex-mannequin n’avait qu’une envie, la retrouver et lui demander des explications. Alors quand sa réunion se termina ce soir-là, il se dirigea hâtivement en direction de chez la styliste. Sortant rapidement de la salle, il bouscula Lila qui se trouvais non loin de là, s’excusant rapidement avant de la contourner. Seulement la jeune fille était déterminée et s’avait comment jouer son cou, elle agrippa le poignet du blond et effectua une légère pression, suffisamment forte pour retenir le jeune homme qui partit en arrière. La colère déformait son visage, il ne voulait pas que la jeune fille l’interrompe dans sa course, c’était une des dernières personnes qu’il voulait voir.