Chapitre 3

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Poudlard


École de sorcellerie Poudlard, 1991 :

Kathleen se réveilla doucement le lendemain matin alors que la pièce baignait dans la lumière éblouissante du soleil. Il devait pas être très loin de 11 heures. C’est la première chose qui lui fit dire que les dernières heures n’étaient pas un rêve. La deuxième fut le léger piaillement mélodieux des oiseaux qui était pour ses oreilles un son étranger. Et la troisième, le souvenir frai de la voix lointaine qui avait peuplé sa nuit. Une sensation étrange l’habitait alors qu’elle y repensait maintenant quand sa conscience était réveillait. C’était comme-ci une image essayer de sortir de sa mémoire mais était bloqué par quelque chose. Seulement son esprit était trop engourdi par le réveil pour y prêter attention et ses yeux tombèrent sur la pièce identique à celle de la veille sauf que une pile de vêtement était posé sur le bureau. McGonagall avait du les poser la un peu plus tôt et cela lui rappela une nouvelle fois qu’elle n’était plus Askaban et elle n’arrivait pas à savoir si c’était un mal ou un bien.

Elle repoussa la couverture de coton et fit basculer ses jambes hors du lit. Un léger vertige la fit se rasseoir et elle se souvint vaguement avec étonnement de ne pas avoir mangé depuis plus d’un jour et demi. Pas que ce n’arrivait pas régulièrement, d’ailleurs sa silhouette en était la preuve mais parce que ça semblait loin, une autre époque, la vie prisonnière alors que ce n’était que hier. Finalement, elle réussit à se lever et se dirigea vers la fenêtre. Le soleil était déjà au ce qui lui montra qu’il devait être vers onze heures. Après sa découverte, elle se prit la pile de vêtements et se dirigea dans la salle de bain.

Kathleen se dépêcha de retirer son pyjama pour se revêtir des affaires qui lui avait donné le professeur McGonagall. C’était une robe blanche toute simple cintrée à la taille d’une fine ceinture de la même couleur, il y avait aussi un gilet bleu marine et des ballerine d’un bleue plus foncé tirant sur le noir avec un nœud papillon. Le tout lui allait comme un gant mais elle ne s’en soucia pas plus que ça. La sorcière prit aussi la brosse en argent qui avait était posé avec et coiffa ses cheveux en une tresse africaine prenant bien le soin de laissait sa franche retomber sur son front. Ce fut, au vu de la longueur, de la masse, et de l’épaisseur de ses cheveux, une longue tâche fastidieuse. Avant sortir, Kathleen vérifia aussi que son collier était bien placé autour de son cou. Elle ne savait pas pourquoi la professeure lui avait offert mais elle le trouvait vraiment très joli.

En silence, elle gagna ensuite le silence pour trouver la sorcière écossaise assise sur le canapé rouge. Elle semblait tellement absorbé par la lecture de son livre qu’elle ne l’a remarqua pas. De là où elle se trouvait elle ne pouvait pas voir la couverture mais il semblait passionnant. Pendant un moment l’idée de retourner dans la chambre et de revenir plus tard la traversa. Elle ne voulait surtout pas la déranger. Elle n’en eut pas le temps car dans son hésitation Minerva avait eu le temps de levait la tête de sa lecture forte intéressante pour porter son attention sur elle. Elle fut soulagée de constater qu’elle semblait plus en forme que la veille grâce à la douche, au vêtement et à la nuit de sommeil bien qu’elle semblait encore très faible.

-          Bonjours Kathleen, la salua t-elle en souriant. As-tu bien dormi cette nuit ?

-          Oui, elle hésita et continua : Merci.

Minerva hocha la tête au double sens.

-          Veux-tu aller mangé ? Tu dois avoir faim, non ?

-          Extrêmement faim, confia t-elle. Cela fait bientôt deux jours que je n’ai rien avalé.

Minerva hocha la tête et se leva entraînant Kathleen avec elle vers la sortie tout en marmonnant quelque chose d’incomprehensible qui ressemblait à :

L'enfant de lumière...Notre seul espoir est entre ses mains (pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant