Chapitre 2

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Un paradis après l’enfer ?


École de sorcellerie Poudlard, 1991 :

Il ne se passa qu’une petite fraction de seconde entre l’atterrissage et le départ pourtant Kathleen avait l’impression que ça faisait des heures. Elle avait une folle envie de vomir qu’elle réprima le plus fortement possible. Kathleen du attendre un certain temps avant de pouvoir relever la tête mais quand elle le fit la vu la stupéfia. Il n’était vraiment plus à Askaban et elle arrivait à peine à le regretter tellement le spectacle qui se jouait devant elle était beau. La lueur des étoiles et de la lune se reflétaient sur un lac immense comme sur un miroir. Tout lui était tellement inconnue que s’en était presque terrifiant. Elle n’avait jamais vu que part des images ou des photos les arbres formant la forêt qui s’étendait derrière l’étendu d’eau. Le vent qui, comparait à ce qu’elle connaissait, se trouvait être une légère brise amenant un parfum de magie avec lui. Une odeur douce qui lui apporta un calme qu’elle ignorait pouvoir sentir un jour. C’était seulement un parfum loin de l’odeur d’humidité de la prison qui représentait juste une liberté qu’elle avait si souvent jugé inaccessible. Pourtant malgré ça tout lui semblait étrangement familier peut-être à cause du fait qu’elle avait détaillé cette image des dizaines de fois dans les livres de Tyna. Tyna, ça aussi ça allait lui manquait. Et Kathleen se demanda un instant si elle reverrait un jour la deuxième personne qui avait cru utile de prendre soin d’elle. Elle l’espérait même si elle savait que c’était vain, que l’espoir n’apportait que souffrance et déception. Tyna lui avait dit un jour que les personnes qui s’aimait se retrouvaient toujours et Tyna l’aimait, non ?

Kathleen essaya de se concentrer sur se qui l’entourait pour oubliait ses questions. Elles lui faisaient mal à la tête et en plus elle perdait le contrôle. Ses mains se refroidissaient et commençait à geler la balustrade sur laquelle elle s’était appuyée. Trop de choses s’étaient passées en l’espace de deux heures et Kathleen savait qu’un seul petit écart pouvait être fatal. Ainsi elle balaya toute les questions sur Sirius, Tyna et par-dessus tout le flash de tout à l’heure. Des années qu’elle ne se souvenait pas et ça n’allait pas commencer. Elle cala son souffle sur le vent qui faisait voler ses cheveux et posa yeux sur les constellations dans le ciel.

Concertrée sur elle-même, la jeune fille ne sentait pas les regards qui pesaient pourtant lourd sur elle. Les deux professeurs étaient immobiles l’un à côtés de l’autre et ils l’observait sans un mot. En la voyant de dos, elle ressemblait à n’importe qu’elle petite fille de dix ans. On ne pouvait ni voir le vide de son regard, ni la froideur de son visage et son incapacité à sourire. Son manque de poids évident était moins visible. Personne ne pouvait imaginer les épreuves qu’elle avait traversé ou celle qui était encore à venir comme personne ne savait le combat intérieur qu’elle menait. Seulement sans tout ce la Kathleen n’était plus Kathleen et Minerva McGonagall se surprit à penser qu’elle préférait la voir de face. Au fond peut-être est-ce parce qu’elle gardait l’espoir qu’un jour elle souriait de nouveau ? Après tout les phénix pouvait bien renaitre de leur cendres alors pourquoi ne pouvait-elle pas le faire elle aussi ? Il y avait comme une force en elle quelque chose qui dépassait la magie ordinaire, une petite flamme qui survivrait dans la tempête et Minerva ce demander si cet chose qui dormait et qu’elle semblait vouloir garder enfoui n’était pas la vrai Kathleen. Le phénix qu’elle percevait en elle.

-          Elle est très étonnante cette petite, dit Dumbledore ce n’était pas une question et de façon il n’en posait jamais.

-          En effet.

L'enfant de lumière...Notre seul espoir est entre ses mains (pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant