Chapitre 3

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P.D.V. IDRISSA NDOYE

Nous sommes arrivés aux îles du saloum vers 1h30 du matin. J'étais épuisé et ma princesse dormait déjà. La pauvre! Tout est allé si vite elle n'a même pas eu le temps de préparer ce petit voyage.

Je la porte tout doucement jusqu'à l'hôtel "campement essamaye à mar lodj. Elle se réveille à l'entrée et me fixe. Mon coeur se remplit de bonheur à cet instant. On dirait un ange directement tombé du ciel. Qu'est-ce que je raconte ? Fati est un ange.
Je la retiens au moment où elle voulait descendre.

- Je vais te porter comme la princesse que tu es.

Pour réponse elle sourit tendrement et s'accroche à moi en enfouissant son visage dans mon cou. 

J'ai parlé au chauffeur de ma mère qui a réglé la suite avant de nous aider avec nos valises. Il reparti après avoir mis nos  bagages dans un coin de la chambre.

Je pose ma femme puis me dirige à la salle de bain. L'eau coulant sur ma tête, je réfléchissait à ce que je vais bien pouvoir faire. Soukeyna sait à quel point Fati m'aime, je ne sais pas pourquoi elle s'est obstinée à détruire notre couple. Elle ose en plus me dire que je ne vaux pas mieux qu'elle et qu'elle le fait pour le bien de son amie. Elle ment, elle est juste jalouse. Je ne la laisserai pas me séparer de ma femme. J'ai d'ailleurs éteint nos téléphones puis rangé dans ma sacoche.
Je prends ma serviette l'enroule autour de mes reins.
Je croise le regard de mon épouse dès que je sors. Elle se précipite pour me remplacer dans la salle de bain.

- hey pourquoi tant de hâte?

- je reviens chéri. Je dois vérifier une chose.

Elle en a finalement mis plus de temps que prévu.

Je la vois sortir un peignoir enfilé qui lui allait comme un gant. C'est si court. Trop court à mon goût. J'avais quand même l'intention de me reposer, la montre affiche 2h15 cependant elle réveille déjà le petit Idrissa. Elle s'avance l'air gênée, je la comprends. Elle m'avait dit être vierge et j'ai toujours respecté son choix de se préserver jusqu'au mariage. Et j'ai fait de mon mieux pour ne pas tremper mon biscuit ailleurs, j'y suis parvenu. Enfin sauf deux fois... Je m'en suis voulu et cela ne se reproduira plus jamais.

Je sens que cette nuit va être spécial et pour moi et pour elle.

Je l'attire doucement à moi puis pose mes lèvres sur les siennes.

- Bébé je...
- Shuuuuut. Tu as l'air inquiète. Dis-je en lui caressant l'épaule.
- N'aie pas peur ma chérie. Je serai très tendre avec toi.
Je reprends ses lèvres. Cette fois-ci elle ne m'arrête pas et répond à mon baiser d'une manière très sensuelle qui me donnait envie de la dévorer crue.
J'allais faire tomber son peignoir qu'elle retient au niveau de sa taille.

- Depuis un moment j'essaie de te dire que nous ne pouvons pas consommer notre mariage aujourd'hui. Ni demain d'ailleurs.

- Comment ça ? Je t'ai dit que je serais très doux, fais moi confiance.

- Les anglais ont débarqué.
- QUOI?
- quelques jours d'avance. Dit-elle en faisant une moue de petite fille.

MERDE MERDE MERDE

QUELLE POISSE!

- Je suis désolée. J'en ai pour 4 jours
- ce n'est pas de ta faute. Je répond en l'embrassant de nouveau.

Je vais me contenter de ça aujourd'hui.
4 jours, juste 4 petits jours. Comment dormir avec elle sur ce lit mon Dieu ? C'est trop tentant.

Sheeuut mane nak comme kou deug ligueyou diambour mais dara ki dumako may nada.
(On dirait que je porte vraiment la poisse. Mais je ne lui laisserai aucun répis).

Nous avons dormi l'un dans les bras de l'autre jusqu'à 11h. Nous avons beaucoup dormi et figurez-vous que j'ai dû tirer cette marmotte du lit. Fatima adore dormir c'est abusé. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai pitié d'elle lol. La pauvre dormait toujours entre 15h et 18h à chaque fois qu'elle s'échappait de sa prison pour venir chez moi.
Combien de fois l'ai-je contempler lorsqu'elle dormait comme une petite innocente de 5ans.

Elle n'a connu que méchanceté cruauté et manigances et pourtant elle est restée une fille très sage jusqu'à ses 22ans. Elle ne le sera plus quand j'en aurais fini avec sa transformation. Je ne veux plus qu'elle se laisse piétiner par qui que ce soit. Je veux qu'elle devienne une "Eva" comme dans le film américain Eva. Je la veux forte tout simplement.

- À quoi tu penses mon Dri. Dit-elle en sautant sur mon dos.

- Tu ne grandiras donc jamais bébé
- sauf si tu arrêtes de m'appeler bébé
- (rire) tu m'as eu. Alors vieille fille descend de mon dos.
- Nooonnnn.

Elle n'était vraiment pas décidé à descendre. Je suis alors sortie de ma chambre avec elle. Elle est finalement descendu lorsque nous fûmes au couloir.

J'ai épousé une gamine.

P.D.V. Fatima Faye

Idriss et moi sommes sortis pour visiter l'île de marfafaco. À peine avoir mis le pieds dehors que je tombe nez-à-nez avec Nadège, une fille qui m'a pourri la vie au lycée Seydou Nourou Tall.

- tiens tiens, qui va là ?
J'opte pour le silence puis la dépasser mais elle n'était pas du même avis

- mais où vas-tu donc? Les bonnes manières jeune fille. Dis bonjour.

- Je n'ai rien à te dire Nadège.

- Que fais-tu dans un hôtel pareil. Attend laisse moi deviner
* tu travaille ici en tant que réceptionniste? non trop classe pour une pauvre fille comme toi.
* femme de ménage ? Oui peut-être

- les femmes sont bien plus utiles que toi. Répond Idrissa qui venait de me rejoindre.

- elles au moins gagnent leur vie à la sueur de leurs front contrairement à d'autres, bonne à rien.

Nadège : Idrissa!
Idrissa : lui même, je te défend de parler comme ça à mon épouse. J'espère que c'est très clair.

Nadège (tout doucement) Fatima... Ta femme...

Elle ne dit plus rien puis disparaît sur le champs.

Idrissa: toi viens avec moi.

-Écoute Fatima je ne serais pas toujours là pour te défendre. Pourquoi nga nioussa tapét? C'est quoi ton problème ? Vas-tu te laisser marcher dessus le restant de ta vie ? Dis moi pourquoi tu es si peureuse ?

- Waaa Idriss

- Amoul wa dé. Bayil niak fayda la wakh.
(Il n'y a pas de mais qui tienne cesse d'être peureuse.
Répète après moi " JE NE ME LAISSERAI PLUS PIÉTINER"

MOI: je ne me laisserai plus piétiner
- PLUS FORT
- JE NE ME LAISSERAI PLUS PIÉTINER.
- ENCORE
- JE NE ME LAISSERAI PLUS PIÉTINER

- Bien, ma chérie viens dans mes bras muah muah muah

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