Partie 30

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PDV Fatima

Pauvre conne que croyais tu?

Voulez-vous connaître la suite ?

Il est devenu hystérique quelques minutes plus tard mais le plus important je lisais la peur dans ses yeux. Il se demande ce qu'il adviendra de lui s'il ne se sent pas totalement homme lui même.

Il pensait peut-être que j'allais me laisser faire. Quel sot!

Lorsque j'ai quitté la Chine j'étais très soulagée parce qu'il ne m'avait pas violée. Cependant Tata Farimata n'était pas vraiment rassurée. Elle avait  un mauvais présentiment. Ce dernier pourrait revenir.
Je l'ai alors accompagné chez un vieux peulh à Ndoyenne qui pourrait au moins me protéger. Honnêtement je n'ai jamais cru à ces marabouts mais ce dernier m'a assuré que si jamais un homme essaie d'abuser de moi il sera impuissant et qu'il rendait ce service à certains parents pour la sécurité de leur filles en général.

Bien évidemment ça je l'ai gardé pour moi.
Malheureusement tata avait vu juste et ce crétin vient de me prouver que le vieux avait raison.

Si je n'étais pas si malheureuse en ce moment j'aurais bien rigolé. Pour ne pas prendre le risque d'être sauvagement maltraité je me retiens au maximum.
Même étant seule dans cette chambre je reste discrète. Il est sorti presque en courant. Je mettrai ma main à couper qu'il veut s'assurer que ce qui lui arrive n'est qu'une anomalie de rien du tout.

Foutaises!

Je me suis empressée d'envoyer un message à mon père à l'aide du petit téléphone que j'avais caché.

"Pout Derrière l'usine Dangote localisez l'autre téléphone"

Je l'ai remis à sa place tranquillement en remerciant Dieu de ne pas avoir été vu. En fin j'espère qu'il n'y a pas de caméra ici.

L'autre là est entré comme un tigre affamé.

- Qu'as-tu fait ?
-.....
- wallah je risque de te tuer. Qu'est-ce que tu m'as fait Fatima ? Je ne rigole pas

-.....

- Okay okay je suis prêt à négocier parce là c'est grave si je te tue maintenant je ne sais pas ce qui s'en suivra. Ma virilité est en jeu.

- ta virilité ?
- tu as dû faire quelque chose. Ton visage me le dit. Tu as l'air amusée.

Il me flanque une autre gifle plus puissant que le précédent.

- je le savais. Tu as bien changé. Raconte moi allez. Dit-il en m'étranglant jusqu'à ce que mes yeux menacent de sortir de leur orbites avant de me jeter à terre
Je toussais difficilement après avoir frôler l'asphyxie puis trou noir.

Lorsque j'ai émergé de mon sommeil qui me semble avoir duré une éternité je me retrouve menotté sur le lit épuisée et dépourvue de toute force.

- C'est bien que tu te sois réveillée parce que j'ai quelque chose de très important à te dire.

- quoi encore ? dis-je tout bas
- Tu vas mourir
- Je sais.
- Ça ne te fais rien
- je m'y étais préparée en venant. Je sais que tu me déteste.
- Je t'interdis de dire cela. Je t'aime.
- Pourtant c'est la vérité, tu ne m'aimes pas. Tu me maltraite , tu me frappe. Tu m'éloignes des personnes que j'aime. Mon bonheur ne t'intéresse pas.

- Ce n'est pas vrai
- Bref tue moi qu'on en finisse. Tout le monde aura la paix .

- patron la police arrive il faut partir vite.
Ils se sont empressés de m'enlever les menottes avant de me traîner dehors heureusement nous nous sommes heurté à des agents déjà armés.

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