P.D.V Fatima Marcela Faye
La vie suit son cours normal. J'ai repris mon travail mais j'ai dû présenté un certificat médical que Nadia a pu obtenir. Après ça dit que l'argent ne fait pas le bonheur. Comme le dicton le dit << Ce que l'argent a défait, l'argent le refait>>. Ils sont très exigeant au boulot j'ai alors repris ma chambre à niarry Tally puisque j'avais le droit d'y rester pendant un mois de plus. Le matelas et certains de mes anciennes habits y étaient encore. Je n'avais pas totalement vidé les lieux, trop occupée à savourer les trois premières semaines de mon mariage. J'ai quand même eu la grande surprise de recevoir la visite de mes deux petits frères : les jumeaux. Ils sont arrivés 15 minutes avant Idrissa. Ce fut un peu amusant parce qu'ils ont eu le culot de le menacer de le défoncer s'il me fait encore du mal. Idrissa faisait deux fois leur taille et leur poids. Il a quand même accepté sans rien dire de plus. Il faut croire que tout ce qui l'intéresse actuellement c'est de me faire revenir à ses côtés.
Apparemment la nouvelle de la grossesse de keyna s'est répandue à la rue 9 et à la rue 11 là où nous habitions respectivement elle et moi.
C'est étonnant de voir deux amies inséparables, l'une mariée à un homme et l'autre enceinte de cet homme. Ce qui me fait le plus mal c'est que mon père n'a même pas cherché à savoir comment je me sens. Il s'en fout de mes états d'âmes. Voilà pourquoi j'avais fait d'Idrissa mon père mon tout mais il m'a lui aussi trahi et de la pire des manières.Je me sens tellement fatiguée aujourd'hui que je peine à marcher convenablement. Je suis toute étourdie. Heureusement, le samedi est moins pénible que les autres jours puisque nous terminons à 17h mais quoi qu'il en soit travailler le samedi, pour moi, c'est comme travailler un jour férié.
J'attends mon bus tranquillement à la place de l'indépendance devant axa assurance pour me rendre chez Nadia del Rossi à Fann résidence.
On se demande peut-être pourquoi je ne prends pas un taxi, eh bien je ne sais même pas. J'ai de quoi payer le taxi avec un billet de 2000 frs et je crois que je vais le faire parce que je suis exténuée, lasse d'attendre un bus qui ne se pointe toujours pas. C'est presque tout le temps comme ça avec les bus de Dakar dem dikk. 45 minutes d'attente pour te retrouver dans un bus plein à craquer. On s'étouffe à la limite.Un scooter se gare devant moi puis le conducteur retire son casque. Encore lui. Momo xawma lane.
Ce Momo Machin.
-Montez
- NonLa dernière fois que l'on s'est vu chez les Sow il a affirmé ne m'avoir jamais vu alors qu'il s'est montré très agressif lorsque je l'ai accidentellement bouscoulé sur la corniche. Il est trop imbu de sa personne.
- Je n'ai pas que ça à faire, je pars à Mermoz je peux vous déposer à Fann résidence. Montez.
- pourquoi devrais-je accepter de monter sur votre scooter sachant que nous ne nous connaissons pas.
- c'est bon vous avez gagné. Au revoir. Finit-il en démarrant.
- Hééé. J'ai crié sans le faire exprès puis il s'est de nouveau arrêté.
Il est saoulant lui.
- C'est bon. Emmenez moi, par contre roulez doucement. Je ne suis pas trop fan des scooters.
Il ne dit rien mais dès que j'ai posé mes fesses sur l'engin, le crétin a démarré comme un malade.
Nous nous sommes retrouvés à Fann résidence en 5 minutes en passant par la corniche.
Je suis tellement terrifiée à l'idée de mourir de cette manière si violente que mes larmes se sont mis à couler. Tout ce que j'ai pu faire c'est m'accrocher à lui comme un panda. Ce mec est un psychopathe 😭😭.
Je suis descendue à la hâte dès que nous sommes arrivés devant la maison des Sow.
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Renaissance
General FictionDécouvrez la vie de Fatimah, de la souffrance à la renaissance