P.D.V Soukeyna
J'ai eu la surprise de ma vie. Je n'aurais jamais pensé, même dans mes rêves les plus fous que Fati pouvais être aussi sauvage.
L'impolitesse ne paie rien de bon croyez-moi. J'étais venue pour lui parler. Afin qu'on puisse discuter comme deux personnes civilisées mais l'envie de la narguer un peu m'a envahie. J'en ai souffert. Elle m'a flanquée trois grosses baffes que je ne suis pas prête d'oublier. Si ce n'était Nadia, la sadique je ne sais pas ce qui se serait passé. Je suis quand même enceinte de quatre mois je ne prendrai en aucun cas le risque de me battre avec une furieuse. Cet enfant représente tout pour moi, il est mon assurance pour avoir mon grand amour et j'espère que ça sera un garçon: un petit idrissa.
Je l'aime tellement qu'il m'arrive de penser que je frôle le ridicule... Bref.J'ai besoin de repos alors on se dit à plus tard.
P.D.V Idrissa
Je me suis décidée à parler a mes parents de Soukeyna. Je sais que ça sera très houleux mais lou meunoul niak faw mou am
(Il faut que je leur en parle) parce que si Soukeyna est vraiment enceinte de moi j'assumerai mon rôle de père.
Je suis très stressé actuellement, mes parents ne cesse de me regarder sans comprendre le pourquoi de ma mine triste et mon regard voilé d'inquiétude.- Idrissa tu nous inquiètes là. De quoi veux-tu parler ?? Me demande mon père.
- je .... Bon j'ai deux nouvelles à vous annoncer. La première c'est que je vais probablement être père bientôt et...
- Mes parents : Alhamdoulilah.
- Je vous arrête. Fati n'est pas la mère de cet enfant. Il a été conçu avant notre mariage.
Mère : quoi ????
Moi:. Fatima a quitté la maison dès qu'elle l'a appris. En réalité la mère de cet enfant n'est personne d'autre que son amie Soukeyna.
-Soubhan'Allah. Idrissa ya bone lance ma mère qui ajoute.
- Idrissa ioe loula dal ak lane motah nga def dieuf diou niaaw dji. Loutah nga beugue nio tek gathié? Xana xamoni Danga wara done royoukay.
Idrissa tu es mauvais. Tu veux que la honte s'abattent sur notre famille ? Tu dois donner le bon exemple.
Tu as deux petites sœurs, elles ne devraient même pas découvrir certaines choses sur toi.
Ya niak diom
Tu es sans vergogne imbécile.- Calme toi Nogaye. Ça ne sert à rien de proliférer des insultes. Dit mon père d'un ton glacial. Il est apparemment très en colère.
- tu as eu la chance de voler par tes propres ailes aujourd'hui sinon crois moi je t'aurais coupé les vivres puisque tu n'arrives même pas à maîtriser ce qu'il y a dans ta culotte.
Tu vas assumer, tout assumer. Nous allons nous rendre chez cette jeune fille dès aujourd'hui et tu l'épousera lorsqu'elle aura accouché. Quant à Fatima trouve le moyen de la faire revenir. Je ne veux pas entendre parler de divorce.- Père j'accepte mes tords et j'assumerai cette grossesse toutefois je ferai un test de paternité à la naissance de l'enfant car je n'ai pas du tout confiance en Soukeyna raison pour laquelle je n'ai d'ailleurs pas l'intention de l'épouser.
- nous irons chez elle ce soir.
VINGT HEURES CHEZ SOUKEYNA.
une dame souriante nous a ouvert la porte, de par sa ressemblance avec Soukeyna j'en déduis que c'est sa mère. Elle nous conduit à leur salon où se trouvait son mari avant de nous servir à boire puis d'appeler la principale concernée à la demande de mon père.
Cette dernière a grand ouvert les yeux dès qu'ils nous vit. Elle bafouille des salutations à peine audible avant de s'assoir. Mon père prend alors la parole.
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Renaissance
General FictionDécouvrez la vie de Fatimah, de la souffrance à la renaissance