L'amour D'une Vie

chapitre 15

Point de vue de Kyla.

J'attends toujours ma voiture quand mes parents aussi sortent.

Je plonge dans leurs bras.

Kyla : vous m'avez manqué.
Papa : toi aussi.
Maman : alors là ma chérie, pour un spectacle waouw.

Je les regarde et sourit.

Kyla : et oui, vous savez, j'adore me disputer avec de sens comme ça.
Maman : et oui, depuis petite.
Papa : mais..
Kyla : je sais papa mais c'est lui qui a commencé !
Papa : oui ma chérie oui.
Kyla : dit papa, le contrat ?
Papa : pas grand chose chérie, le contrat peut encore être annulé sous les 72h et là ça ne fait même pas encore 5h.
Kyla : puff
Papa : alors tu rentres ?
Kyla : oui, j'ai encore un peu de boulot.
Papa : ne travaille pas trop chérie.
Kyla : moui.
Maman : et...Logan ?
Kyla : aux oubliettes.
Maman : t'es sûre ? 10 ans...quand même.
Kyla : boh grâce à Bastian ça va.

Ma mère me fait un sourit qui en dit long.

Maman : Bastien hein ?
Kyla : rohh chut maman.
Papa : et les parts dans son entreprise ?
Kyla : vendu, et son entreprise..uhm la sous entreprise de Microsoft tu veux dire ?

Je leurs fait un sourire énorme et eux sont choqué.

Papa : tu as osé ?
Kyla : et pas qu'un peu.
Maman : tu l'a vendu combien ?
Kyla : nous avons utilisé 5 000 pour la créé je l'ai vendu à 5 000 000.
Maman : 5 millions à peine ?
Kyla : j'aurais pu faire 6, mais j'en voulais que 5, et puis Microsoft est un de nos nouveau client. En effet nous sommes les nouveaux gestionnaires de leurs bénéfices.
Papa : et le bénéfices total de cette relation ?
Kyla : uhm tu me connais trop bien papa, 5 millions de l'entreprise, 5 millions de son compte en banque. Ensemble cela fait 10 millions, 1 million pour chaque année perdu de ma vie. Puis des nouveaux contrats et bénéfices grâce à la vente de son entreprise et j'ai bien sure, récupéré ma maison, ma voiture et tout le reste.
Papa : je suis fière de toi ma fille.

Voyants ma voiture arriver, je dis au revoir à mes parents. Après un dentier câlin, je monte dedans mais je ne m'attendais pas à ce que un passager clandestin monte d'un coup avant que j'eu le temps de verrouiller la voiture.

Regardant de plus près de vois que c'est Bastian.

Bastian : démarre vite vite.
Kyla : tout doux respire. Je démarre ok ?

Je m'apprete à démarrer quand je vois mes gardes du corps approcher, j'ouvre la fenêtre et  leurs fais signe que c'est ok. Ils retournent seulement dans leurs voitures.

Après avoir démarré, je vois plusieurs agents de sécurité nous poursuivre... à pieds...ils sont cons ou ...?

Aucun de nous disons un mot durant tout le trajet, connaissant son adresse par cœur, je le ramène chez lui.

Kyla : voilà t'es chez toi.
Bastien : ....
Kyla : tu peux partir non ? On s'appelle comme d'habitude ?

Je me retourne afin de le regarder mais il ne dis rien, il se contente de me fixer.

Kyla : qu'est ce qui te trouble autant ?
Bastien : je...ce.. tu..
Kyla : aller 10 ans à se parler, t'as jamais autant bégayer. Ahah tu m'imaginais plus belle ? Plus maigre ? Moins formé ? Plus grosse ? Plus formé ? Plus moche ?
Bastien : oui..non je veux dire, roh je veux dire que j'aurais jamais imaginé que c'est toi.
Kyla : moi quoi ?
Bastien : rien...
Kyla : aller dis.
Bastien : que tu sois elle, enfin que tu sois blonde ouais que tu sois blonde. Je t'imaginais brune.

Je lui souris simplement. Je suis suspicieuse de son explication mais bon. Je ne préfère pas gâché encore plus cette soirée.

Kyla : j'espère que j'ai pas causé trop de problème.
Bastien : oh si une tonne.
Kyla : ouspy alors. Non sérieusement, tes parents je m'en fou mais toi si tu as le moindre problème, j'essaierais de t'aider. Promis fiston

J'ai dit ce dernier mot pour détendre l'atmosphère, et c'est réussi puisqu'il rigole. Ça change, Logan lui ne rigole plus avec moi depuis longtemps...

Bastien : ne t'inquiète pas, l'entreprise de mes parents et la mienne sont indépendantes l'une de l'autre.
Kyla : mais..mais tu as dit que ...
Bastien : je sais, quand tu m'encouragais au téléphone, c'était pas pour reprendre une des société de mes parents mais bel et bien pour créer la mienne.
Kyla : waouw. Moi même dont j'aurais les capacités, je n'oserais pas. Et bien chapeau.
Bastien : t'as du le voir.. pour mes parents je ne suis qu'un moyen pour gagner encore plus d'argent. Alors je ne veux rien avoir avec eux. Les liens du sang, c'est impossible à s'en défaire mais le reste du moment que y'a moyen, je ne veux pas avoir à leurs demander un seul truc.
Kyla : tout les parents sont uniques, je ne dirais pas qu'ils aiment tous leurs enfants ou peut être que si. Moi j'ai eu la chance que malgré la distance je me sente aimé, mais toi...je dirais que c'est un cas particulier... Il y a pire dans ce monde, ceux qui travaille dans les mines, ceux qui sont esclaves, ceux qui sont vendus, ceux qui sont maltraités, torturés, battu,... Ce monde a une facette horrible, nous, nous sommes chanceux, à part l'hypocrisie, les coups bas et les chances minimes d'un amour sincère, nous sommes logé, nourris.
Bastien : tu me dis que certains ont le besion de l'amour mais n'ont pas le besion physiologique, tandis que nous c'est l'inverse ?
Kyla : c'est un point de vue, tu peux interpréter mes paroles comme tu veux.
Bastien : ...et bien j'avais faux.
Kyla : sur quoi ?
Bastien : sur...

Il part dans un grand éclat de rire dont je ne comprend rien, décidément ce garçon est bizzare. Malgré tout je l'apprécie beaucoup. C'est seulement maintenant que je comprend. Même si avant aujourd'hui, on s'est jamais rencontré mais il a pris une place importante dans ma vie, en effet dès que j'avais une nouvelle, bonne ou mauvaise, sachant d'avance que Logan avait "pas le temps et devait s'occuper de son entreprise" je lui téléphonait à lui, avec le temps c'était même devenue un réflexe. Et de son côté aussi. Le nombre de fois où il m'a dit, "t'es la première à savoir" je souris juste.

Bastien commence à calmer son rire.

Bastien : j'avais tort sur le fait que je croyais que toute les phrases philosophique que tu me disais, tu cherchais sur Google, mais en vrai, tu est une philosophe de base.

Puis il recommence à rigoler. C'est vrai, ça. Avec lui, je suis naturel.