Les parents

201 33 223
                                    

Mes amis (ou pas), vous l'attendiez tous (ou pas), le voici, le voilà, le sujet tant attendu (ou pas),

LES PARENTS DANS LA FANTASY

Pourquoi en parler ? Parce que je trouve l'irréalisme des auteurs à ce sujet assez incroyable (ou pas. Ah non, ici c'est un fait avéré). Alors oui, "irréalisme" n'est peut-être pas le bon terme vu qu'on parle d'histoires fantastiques. Ce que je veux dire, c'est que j'attends de la part d'un livre un minimum de crédibilité, histoire que je puisse me projeter dedans.

Ce qui est rarement le cas lorsqu'on aborde le thème de la famille (sinon on n'en parlerais pas ici, Captain Obvious).

Il faut savoir que dans 99,999999999163% du temps, les parents de l'héroïne sont déjà morts lorsque l'histoire commence. Sinon, l'autre option, c'est qu'ils ne soient juste pas là, et que l'on n'en a jamais entendu parler.

Des exemples ? Ma foi...

Harry Potter, Tara Duncan (quoique dans Tara Duncan, la mort est une chose très relative), Gardiens des Cités Perdues, Le Labyrinthe, Eragon (enfin oui mais non, je ne spoilerais rien mais la famille du héros est compliquée.), Six Of Crows, Chroniques du Monde Emergé, et toutes les histoires classées "fantastique" de Wattpad.

Sinon, l'autre truc à la mode, c'est de faire clamser ou disparaître juste un des deux parents. C'est souvent la mère en général, probablement parce que c'est plus marquant que si le père était mort. Néanmoins, ça peut être le père aussi.

Nous citerons ici Zodiaque, Féline, Lockwood and Co et Hunger Games par exemple.

C'est quand même assez affolant.

Je veux dire, vous vous rendez compte que même MADAME BOVARY n'y résiste pas ?

Que même dans La Princesse de Clèves la daronne meurt ?

Comme quoi, Flaubert et Madame de Lafayette étaieng des auteurs clichés aussi.

Ou sinon, la troisième option est de faire crever les parents PENDANT l'histoire. C'est prisé aussi.

(Genre Divergente)
(Encore une série dans laquelle le tome 1 est le seul que j'ai apprécié.)

La plupart du temps, les auteurs font des petites salades de fruits avec tout ça. Genre "Bon sang, c'est quand même plus classe si le héros est orphelin de naissance, mais d'un autre côté, je ne peux pas mettre de drama en tuant ses parents... Oh allez fuck, je fais les deux".

Et c'est comme ça qu'on se retrouve avec des parents supposés mort qui poppent au milieu de l'histoire pour faire une fausse joie au héros puisque
'ils vont crever dans trois chapitres.

Youpi !

(Je pense notamment à Tara Duncan. Sophie Audouin-Mamikonian est très douée dans ce genre de choses.)

Bon, maintenant qu'on a nos trois principes de base sur la table de dissection, attaquons l'opération.

Passe-moi le bistouri, Charles, on est parti.

Pourquoi tuer les parents ?

1) Parce qu'ils sont encombrants.

C'est peut-être un peu sec comme titre.

Cela arrive souvent dans le cas de la Low Fantasy. Le principe est de faire changer son héroïne de monde sur une durée plus ou moins longue.

Et les parents, qui ne sont au courant de rien, pourraient se demander "hmmm, pourquoi ma fille vient-elle de disparaître devant mes yeux dans un nuage de fumée rose à paillettes qui sent le chewing-gum ?", ce qui serait, vous en conviendrez chers lecteurs, une interrogation tout à fait sensée.

La SFFF, ou bienvenue à clichélandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant