Imparfait | Maes

IV

« Celui qui va m'sauter n'est pas né. »

Point de vu Walid

On venait d'arriver à sa soirée que je savais déjà que j'allais me faire chier, pas étonnant vu qu'à la base je parlais à personne hormis elle. Elle était gêner et ça me faisais craquer de la voir comme ça, elle touchais frénétiquement son collier de son fdp de padre. On était assis sur le canapé, elle parlait avec une gow, la seule gow de la soirée avec elle. Les trois autres gadjos était sur le balcon en train sûrement d'évoquer ma présence. Même moi quand je l'es proposer à Léna je pensais qu'elle allait trouver une excuse pour me dire non. Et gentille comme elle est je suis là.
Ma présence ici c'est juste pour m'assurer que bouclette s'approche pas trop de Léna. Je vois sa pote ce lever pour faire je sais pas quoi et Léna pose ses yeux sur moi.

- Ça va ? Tu t'ennuie pas trop ? Elle me sourit toujours gêner.
- Nan tranquille t'inquiète pas pour moi.

Elle hoche la tête.

- C'est quoi la raison de ta présence ?

Pas conne la petite, je savais qu'elle allait me poser cette question à un moment ou un autre.

- Léna ?

Elle me quitte des yeux pour regarder le pd qui lui sert de pote. D'un mouvement de tête il lui indique la cuisine, elle me jette un regard avec un sourire avant de ce lever et de le rejoindre. Rien que l'entendre prononcer son nom wallah ça me met la haine. D'ici je pouvais ni les entendre ni les voir fallait que je me décale un peu, mais je décide de me lever pour aller sur le balcon fumer. Je les regardes, elle était dos à moi et lui en face d'elle. Il avait sa main poser sur son bras, nos regards ce croisent il esquisse un très léger sourire que je devais être le seul à voir parce que Léna continuais de baragouiner quelque chose. Je contracte ma mâchoire, là seule chose qui m'empêche de le défenestrer c'est Léna.
Je m'adosse à la rambarde, il rester qu'un seul gars, je crois qu'il s'appelle Hugo.

- Vieux, tu veux ?

Je me tourne vers lui il me montre un sachet avec de la poudre blanche.

- Je touche pas ça.
- Ah scuse.

Je m'allume ma clope tout en pensant à ma présence ici. Léna m'a dis qu'elle resterais peut-être deux heures au max, parce qu'elle était fatiguer, et ça m'arranger bien.

- Elle est mignonne hein.

Je tourne la tête vers lui avant de reporter mon intention en face de moi.

- Qui ça ?
- Léna.
- Ouais, une peufra.
- Mais vous êtes en bail ?

J'arrête mon mouvement qui emmener ma clope à la bouche.

- En quoi ça te regarde ça ?
- Je posais juste la question.
- Bah évite d'en poser.
- Calme poto, t'es bien stresser, t'es sur t'en veux pas ?

Il me secoue son sachet de poudre sous mes yeux.

- Bouge.

Il était stone et il commencer à me taper les nerfs, mais heureusement il insista pas et sortis du balcon.
Je fumais ma clope tranquillement en me demandant quand est ce qu'elle allait ouvrir les yeux sur cette baltringue qui lui sert de pote.
Et comme ci elle avait ressentit que je pensais à elle, elle s'adosse sur la rambarde à mes côtés.
Elle regarde droit devant la où mes yeux regarder avant qu'elle arrive.
Son parfum s'échapper d'elle et me caresser doucement, là tout de suite j'avais juste avant de la prendre dans mes bras et qu'on ce tire de cet appartement.

- Nabil m'a dis qu'il capter une meuf en ce moment.

Je m'attendais pas à ce qu'elle m'évoque le sujet de Nabil, sachant que j'ai su par un pote qu'on a en commun avec Nabil, qu'ils auraient flirter a un moment ses deux là. Mais ils ont jamais rien dis à personnes et sincèrement personne peu s'imaginer ça.

- Ah ouais ? J'étais pas au courant.

Elle regarde toujours droit devant elle, j'essaie de lire une quelconque émotion mais rien elle était neutre.

- Il m'a dis qu'il l'a rencontrer grâce à des amis en commun, j'espère que c'est quelqu'un de bien.

J'espère aussi que tu t'en tape qu'il voit une autre go.

- Wallah c'est bien pour lui.
- Ouais c'est cool. Et toi ? Tu vois quelqu'un ? Tu reste toujours fermer sur ce sujet.

Des frissons me parcourus le corps. Parler de Nabil était un prétexte pour me poser cette question ? Nan, je deviens paro.

- Et je le resterais encore.

Elle décide enfin à me regarder.

- Roh t'es pas drôle Walid !

Sa bouille de bébé me fait fondre. Je repose mon regard en face de moi.

- Et toi alors ? T'es sûr que y'a rien avec ton pote.
- Je resterais fermer sur ce sujet.

J'esquisse un sourire. Je sais qu'elle sourit elle aussi. Elle est incroyable.

- Je vois personne.

Elle tourne sa tête vers moi, sûrement surprise que j'ai lâcher l'information aussi rapidement.

- Moi non plus.

Je le sais très bien qu'elle voit personne, mais ce Sofiane je sais pas très bien qui sait pour elle et ça me rend fou de pas savoir si elle ressent quelque chose pour lui. Parce que je sais que c'est un batard et il est hors de question qu'elle sorte avec un gars comme ça.

- On rentre ?
- Tu veux pas rester encore un peu ?

Je lui poser la question en politesse parce que j'avais déjà envie de me taille depuis que j'avais poser un pied chez lui.

- Non je suis vraiment fatiguer.

Je hoche la tête puis nous re rentrons dans l'appartement. Elle fit la bise en guise d'au revoir tandis que j'hochais simplement la tête.
Sofiane lui parle un peu avant qu'elle me rejoigne. Je la fis passer devant moi en posant ma main dans le creux de son dos et en esquissant un léger sourire à Sofiane, il fronçait des sourcils mais ne dis rien.
Eh ouais, c'est moi qui la raccompagne trou de balle.
Elle sembler encore plus gêner qu'avant quand on ce retrouva tous les deux.

- Tes bien silencieuse. Dis-je en rentrant dans l'ascenseur à mon tour.
- Je te les dis je suis fatiguer. Dis t'elle en appuyant sur le bouton.

Elle semblait à moitié convaincante. Y'a pas que ça.

- Y'a autre chose je le sais.
- Rien j't'assure. Me dit elle avec un léger sourire un rapide cou d'œil dans ma direction.

Elle est embarrasser ? Qu'est ce que l'autre trou du cul lui a dis.

- Léna dis moi.

Elle semble hésiter à m'en parler, j'allais dire quelque chose mais les portes de l'ascenseur s'ouvrît et elle sortis en vitesse de l'éclair. Je trottine légèrement et lui attrape Le Bras à la sortis de l'immeuble.

- Qu'Est ce qui t'arrive d'un cou ?
- Walid s'teu plaît je suis fatiguer.
- T'arrête de me prendre pour ton bouffon là, ta quoi ?
- L'autre bouffon comme tu dis ta gentiment laisser rentrer chez lui.
- Et on doit l'applaudir peut-être ?

Elle secoue la tête en fronçant ses sourcils elle se dégage de mon emprise et part en direction de chez elle.
Je passe mes main dans ma nuque en me mordant la lèvres.
Même quand il est pas là il vient me faire chier incroyable.
Je vais la laisser ce calmer chez elle, j'irais la voir demain elle serra peut-être plus apte à me dire ce qu'elle a.
Je soupire en me convaincant que mon idée est la bonne et rentre chez moi.