VI

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« Si je me perd sur mon chemin me guideras-Tu ? »

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« Si je me perd sur mon chemin me guideras-Tu ? »

Nous étions chez Tarik et Nabil pour commencer la soirée. J'avais tellement insister pour que Sofiane vienne, je l'es est même « menacer » que je viendrais pas sinon, et vu que je suis indispensable ils ont accepter.
Même si parfois ils s'échangent des regards noirs, ils restent calme et ne s'entretue pas. Heureusement qu'Ilyes n'est pas là, là c'est sûr que ça aurait pas été la même ambiance.
Je vois Nabil s'écarter au balcon seul, j'en profite pour m'éclipser et aller lui parler.

- Nabil ?

Il se retourne légèrement avant de reporter son attention sur son joint.

- Qu'Est ce que tu veux ?
- Toujours aussi Sympathique.
- Toujours.

Je me met à côté de lui pendant que le briquet éclair un peu son visage.

- T'étais au courant que Walid le savait ?
- Savait quoi ?
- Nous.
- Y'a jamais eu de nous.
- Ta compris ce que je voulais dire.
- Nan je savais pas, comment il l'a su ?
- Quelqu'un nous aurait vu et il lui en aurait parler.
- C'est qui ? Que j'aille lui éclater sa gueule.
- Il m'a pas dis.
- Tu sers à rien. Il tourne la tête, Walid ! Vient voir.
- Pourquoi tu l'appelle ? T'es con ou quoi.
- Quoi ? Je veux savoir qui est la poucave qu'à pas eu les couilles de venir me voir.

Walid nous rejoins un air interrogatif.

- C'est qui qui ta balance ?
- Balancer de ?
- Léna et moi. Il tire une taff.

Je regarde mes mains, je sens le regard de Walid ce poser sur moi quelques secondes.

- Je suis pas une poucave gros.
- Bégaie pas, balance le blaze.
- Je croyais t'avais une go ? Qu'est ce que tu t'en fou ?
- Je vois pas le rapport igo, dis qui sait.
- Tout ce que je peu te dire c'est qu'on est que quatre à le savoir.

L'inconnu, Walid, Nabil et moi.

- Il s'est rien passer de fou, mais ça servirait à rien de l'ébruiter donc si j'entends quelque chose je viendrais te casser la gueule à toi.
- Avec plaisir.

Ils s'échangeront un rapide sourire avant que Nabil quitte le balcon, j'allais en faire de même mais Walid m'attrapa le poignet.

- Ton pote vient avec nous ?
- Ouais, ta copine aussi ?
- Ouais.
- Je me dégage de son emprise, cool.

Je re rentre. Sofiane rigoler avec Assia il me sourit en me voyant s'assoir à côté de lui.

- Tes vraiment jolie.

Je sourie légèrement gêner, les compliments tout ça c'est pas ma tasse de thé.
Mes yeux s'élevèrent sur Walid et sa copine. Elle était assise sur ses jambes et lui avait ses bras autour de sa taille. Ça me déchirait le cœur de voir ça, depuis hier, que j'ai vraiment réalisé mes sentiments, je suis mal, j'ai en permanence cette boule au ventre et ce resserrement au cœur. Cette sensation est juste horrible.

Imparfait | MaesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant