Toujours dans la même position depuis un petit moment, la porte s'ouvre pour laisser rentrer mes deux gardiennes préférées.
Cette fois-ci, elles portent un uniforme noir un peu plus ample avec les cheveux attachés et plus foncés qu’il y a quelques minutes. J’ai tout de suite deviné qu’elles se sont douchées, séparément ou ensemble pour continuer ce qu'elles avaient commencé, je ne le sais pas; je les imagine bien les deux sous la douche à se caresser, à se lécher, mordiller... mon corps recommence à s’agiter.
— Voilà, il est bientôt minuit.
— Nous allons vous conduire dans un endroit où vous aller vous sentir un peu moins seule continue la blonde. Mais avant minuit comme la tradition le veut, une préparation un peu spéciale est exigée.
J’ai envie de demander ce qui va se passer mais je suis à l’ouest et n’arrive pas à parler. Je suis surprise et agitée à la fois.
Moi qui m’attends à passer la nuit seule avec mes fantasmes, mes envies… que va-t-il m’arriver encore ?
La brune me détache en me tenant toujours les poignets fermement. La blonde vient en renfort avec un vieux peignoir gris, pas élégant du tout, et me met les menottes au dos. Je trouve cette situation intrigante, bizarre et excitante à la fois. On sort de la cellule pour m’amener jusqu’à la salle des douches ou j’étais il y a quelques heures.
— On vous laisse faire et on reviendra vous chercher dans cinq-dix minutes.
J’ai remarqué que la blonde me dévore des yeux, comme si elle voulait rester pour admirer le spectacle. La douche me fait du bien. Cette fois-ci, je prends un gel douche au lait d’amande, chose qu’il n’y avait pas ce matin. Je profite pour me savonner et me rincer à l’eau froide qui sors d’une façon irrégulière. J’espère au fond de moi me calmer un peu. Le temps passe trop vite, juste le timing de finir que les gardiennes viennent me chercher. Je me sèche en vitesse et vais dans la pièce à côté pour m’habiller. J’y trouve la même tenue noire que dans ma cellule, toujours les bas résilles, le collier de perles et le string, pas de chaussures cette fois-ci. Je m’attends à une tenue de fête comme une belle robe. Quand j’ai fini de me changer, une chaleur envahit tout mon corps.
Qu’est-ce qui ce passe ? Cette chaleur, cette excitation qui me coupe le souffle. J’ai besoin qu’on s’occupe de moi, non qu’on me baise comme un animal…
La brune s’approche et commence à m’embrasser, je ne peux pas résister à ce baiser chaleureux et lui rend pour éviter qu’elle parte. Pendant que la blonde me met les menottes au dos et finit par me bander les yeux avec un foulard noir.
Le baiser s’arrête tout de suite :
— C’est bon, je sens qu’elle est prête. Dit une des deux jeunes femmes en glissant un doigt dans mon vagin.
Une des deux gardiennes m’aide à me déplacer à l’aveugle vers, je pense être, le corridor en me tenant par le coude. Je sens que l’air était plus frais au point de me faire frissonner.
Mais quelque chose change, il y a plus de bruit, des voix,…, difficile à dire d’où il vient et même ce que c’est. Tout ce que je pense c’est que je ne suis pas seule entre ces murs quand un cri raisonna.
— S’il vous plaît, ramenez-moi dans ma cellule.
Une voix féminine arrive à mes oreilles. On aurait dit qu’elle était en larme ou terrifiée.
— Est-ce que vous êtes sûre de ne pas vouloir participer à la fête ? demande une voix masculine très douce.
— Sure j’en veux pas…
Après plus rien. Elle a dû retourner dans la cellule.
Que se passe-t-il, me demandé-je pendant un instant, où est-ce qu’on m’emmène ?
Les bruits se font de plus en plus forts comme ceux d’un écho. Je ne suis plus dans un corridor, ni dans ma cellule, je sens qu’on m’a amené dans un espace plus grand ; difficile de le deviner les yeux fermés sans avoir visiter la prison au complet.
— Attachez là ici, on verra ce que ça donne.
Je sens deux mains sur chacun de mes poignets m’enchaîner. Je suis là les bras écartés à la vue de tous. Ma respiration s’accélère, l’excitation augmente encore plus qu’avant, l’humidité tout comme la chaleur arrive aussi. Les fers épais sont froids, j’ai pris l'habitude des menottes fines de métal. Je suis suspendue dans les airs, en touchant à peine le sol sur la pointe des pieds.
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Centre spécialisé (terminée)
Short StoryLe 30 décembre 2025, Clara Blanchard, une jeune femme à la vie sexuelle extrêmement active, est jugée pour avoir eu des relations avec des mineurs. Elle est envoyée dans une prison pour y être surveillée jusqu'au 2 janvier 2026. La suite de sa peine...