La visite guidée

63 0 0
                                    

Je reste là dans mes pensées à réfléchir aux évènements de la veille j'ai beaucoup de difficultés à comprendre ce qui ce passe ici.

— Bonjour, me dit un garde. On vient de penser que vous n’avez pas vu grand-chose des lieux.
Je fais oui de la tête.

— D'accord, donnez-moi la petite lingerie noire et mettez la tenue blanche.

Je m'exécute sans trop y réfléchir. Les habits blancs sont un peu grands pour moi, mais ce n'est pas grave, ça aidera à me calmer un peu.

— Bien , allons-y. Afin que vous restiez calme pendant cette visite, je vais vous attacher les poignets dans le dos.

Je me laisse faire. On sort de ma cellule pour traverser différents corridors.
On passe dans des couloirs familiers comme celui qui amène à la douche, à l'infirmerie, à la réception, ils sont tous blancs.
Je remarque que certains murs sont ornés de vitre. J'essaie de regarder à travers et rien, tout est noir, la deuxième, la troisième pareille.

Arrivés à la quatrième, mon regard est attiré par une femme d'un certains âge enfermée sur elle-même, en pleurs.
Dans la suivante, deux gardiennes rentrent dans une cellule. Je regarde à travers la vitre et remarque qu’on voit tout, comment la prisonnière réagit, comme les jeunes femmes réagissent.

— Voilà une vitre qui permet de voir tout ce qui se passe me raconte-t-il.

Je suis surprise par cette situation, le juge avait dit lors de l'audience que je serai surveillée pendant mon emprisonnement et maintenant je comprends tout depuis l’intérieure de la cellule on pense que c'est un miroir mais en fait c'est une fenêtre de surveillance.

On continue notre tour jusqu’à une porte. Une fois ouverte, j'ai tout de suite reconnue la salle où j'ai passé ma meilleure soirée de Nouvel An. J'ai envie que ça recommence, mon bassin commence à s'agiter.

— Quelque chose me dit que je n'ai pas besoin de vous expliquer où nous sommes conclue-t-il en me caressant le bas du dos.

Je frissonne en sentant ses mains contre moi.

— La visite continue…

On me fait sortir de ma rêverie pour passer dans une autre salle. Nous sommes dans les gradins, en bas se trouve une salle plus petite que la précédente séparée par une vitre transparente. D'un côté se trouve une trentaine hommes, de l'autre huit femmes.

— Que se passe-t-il ici ? Questionne-je mon guide.

— Je vous laisse admirer…

J'observe attentivement, les mâles sont juste en caleçon, commence à se masturber tout en regardant la glace. Les femmes de tout âge se déshabillent et se présentent à eux complètement nues. Certaines se massent les seins seules, d'autres sont par deux en train de s'embrasser tout en mettant leurs mains entre les jambes de leurs amantes. On sent que le plaisir est là, j'aimerai les accompagner. Après quelques minutes, la fenêtre disparaît. Tout le monde se mélange, sans attendre une seconde, les mâles sautent sur l'occasion pour commencer à sucer, à masser, à embrasser, à pénétrer, tous prennent du bon temps.
Certains vont même de façon brutale sans préliminaire.
Certaines femmes s’occupent juste d'un homme pendant qu'une autre joue avec cinq hommes en manque où cinq qui s'occupe d'une jeune femme. J'ai tellement envie de prendre sa place. Je sens quelque chose couler entre mes cuisses.

— Tiens, il y en a une qui aimerait participer pas comme votre voisine…

Je supplie du regard pour qu'il continue la manœuvre, mais non il stoppe.

— La visite continue…

Non… laissez-moi là.

Il me prend par un bras et commence à descendre des escaliers, je savais que la prison est sur trois étages selon ce que j'ai remarqué lors de mon arrivée, mais j’ai la sensation qu'on descend dans les entrailles de la terre.

Nous entrons dans un autre endroit à la fois effrayant et excitant à la fois. Il y a deux cages, des cordes de suspension, d’autres exprès pour le bandage, deux crois de Saint-André, des menottes, des attaches, des colliers, des fouets, bref il y a de tout pour tous les goûts. Je sais juste que c'est pour du BDSM mais je n'ai jamais pratiqué.

J’espère un jour pouvoir être initiée.
Mon corps est en ébullition, mon imagination déborde. Ma respiration s'accélère tout à coup.

— Voilà une pièce très spéciale ouverte à tous une nuit sur deux, me présente mon guide. Bon la visite est finie.

Il me ramène alors dans ma cellule et profite au passage de se rincer l'œil.

Dans ma chambre, le garde me libère de mes menottes et je reste là sur mon lit en pensant à toute cette visite.

— Bonne soirée.

— Attendez, est-ce que je peux ? Lui demande-je en déboutonnant ma chemise.

— Désolé, on a des horaires donc pas ce soir.

Pardon, je me masse devant lui et rien, il me montre des pièces incroyables et rien. C'est une première.

Il sort et me laisse là. Je ne peux pas m’arrêter de me masturber, je sens que j'en ai besoin.

Je revois tous ces hommes, le fait que derrière le miroir peut ce trouver un voyeur. Je glisse mes doigts en moi en faisant des cercles de plus en plus fort. De ma deuxième main, je me caresse les seins mais ce n'ai pas assez, je glisse un doigt en moi, c'est encore dilaté. J’accélère le rythme, mon bassin se serre au point de vibrer. Ce n'est pas très fort mais juste assez pour me calmer. Je reprends mon souffle et m’allonger à nouveau en imaginant mes admirateurs se rincer l'œil.

J’espère que vous avez profiter du spectacle, dommage que vous ne voulez pas y participer.

Centre spécialisé (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant