Arrivée à la prison : le 31 décembre

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On m’a amené en voiture noire devant une porte blindée. L’endroit est isolé, au sommet d’une montagne enneigée avec une magnifique vue sur la région, où il est impossible de s’échapper. Ce lieu me fait penser à Alcatraz mais dans les hauteurs au lieu de la baie de San Francisco, personnellement je préfère le bord de mer. L’air frais me donne des frissons.

Deux policières, dont la tenue met leurs formes en valeur, m’ont fait descendre du véhicule.
Je dois à tout prix rester calme pendant ma détention, ce genre d’habits, m’éveille tous mes sens et mes rêveries aussi.

Respire, me calmé-je en reprenant mon souffle.

Arrivées devant une grande porte en fer, entourée de mur épais avec des barbelés au sommet, deux gardiens nous ouvrent la porte et nous invitent à rentrer.

— Bonjour mesdames, dit un des deux policiers d’une voix, que j’ai trouvé assez sensuelle.

— Bonjour, répondent les deux femmes en cœur.

— Pas maintenant, nous sommes en service, continue la brune en faisant un clin d’œil.

— De quoi est-elle accusée ?

— De relations sur mineurs, mais elle a de la chance, ils étaient consentants et d’après leurs déclarations, ils étaient bien servis. Donc elle passera juste deux nuits en notre compagnie si tout va bien. L’avocat, le directeur,… bref tout le troupeau vont faire le point ici même le 2 janvier.

— Tiens intéressant, répond le policier blond avec des yeux bleus pétillants en regardant son collègue, bienvenue en espérant que ce séjour ce passera à merveille.

Je remercie les gardes justes en baissant la tête et continue de suivre les gardiennes.

Je me suis dit; bizarre comme accueil.

Je suis escortée par des femmes aux uniformes uniques qui les rendent aussi belles que des déesses. Ce sont deux hommes, avec des corps parfaits dont on a qu’une seule envie, qu’ils nous prennent pour nous amener où ils veulent qui nous invitent à rentrer. Ils se parlent d’un ton limite pour ne pas dire tout à fait excitant.

Calme-toi… me répète-je. On verra comment ça se passe.

Normalement dans les prisons, il y a que des femmes ou que des hommes, je n’ai jamais entendu qu’il y en existe des mixtes, une première.

Mais où suis-je tombée ?
Est-ce que je me fais des films ? Bon c’est que quelques jours, tiens bon, pensé-je encore une fois en parcourant les lieux d’un regard.

— On va vous conduire en salle d’infirmerie, me dit la gardienne brune. Vous êtes une nouvelle prisonnière, même si vous restez que quelques jours, vous devez passer ces examens médicaux.

On traverse la cour vide, traverse une porte tellement épaisse qu’on dirait que personne ne peut la bouger. On avance dans les couloirs blancs et étroits. C’est comme à l’extérieur, pas un chat, pas un bruit. Après plusieurs passages dans différents corridors et devant une multitude de portes, on m’invite à rentrer dans une salle médicale typique bien éclairée. La pièce est bien lumineuse, géniale pour nous scruter dans tous les détails de notre anatomie. Il y a un lit tout ce qui a de plus banal, un bureau avec un ordinateur, des papiers, une chaise de bureau, deux autres en face… en bref, le cabinet classique qu’on voit partout. Les deux femmes sorties, je reste là, seule, avec mon poignet attaché à une barre en fer métallique qui pourrait me servir à pratiquer mon sport favori, le pôle dance. Un homme brun d’une cinquantaine d’années avec une blouse blanche rentre dans la pièce.

Mmhh... Tout aussi attirant que les gardes, remarqué-je… Non reste calme, tu resteras là que deux jours…

— Bonjour, je suis le médecin, déshabillez-vous je vous prie, je vais vous examiner, m’ordonna-t-il en me détachant le poignet.

Centre spécialisé (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant