4&P.

Chapitre XVII

C'était presque l'heure. J'étais assise sur un petit tabouret devant un immense mirroir avec derrière moi Liza et d'autres fille dont j'ignorais l'identité. Elles étaient toutes occupées autour de moi, m'interdisant de lever le petit doigt. Elles ajustèrent mes cheveux en une longue tresse qui passait sur toute ma tête, et ajoutèrent des fleures blanches qui contrastaient avec la noirceur de mes cheveux.
Habillée et coiffée, un chauffeur embauché pour cette occasion, m'amena vers le lieu où se déroulait le bal. Aucune nouvelle de Mc Call. Le lieu était un immense château, je monta avec grâce les quelques marches me séparant de la grande porte, incarnant déjà mon personnage. Une fois devant, je ne pris pas la peine de toquer que les grandes portes s'ouvrirent d'elles mêmes - en fait on ne le dit pas mais il y'a des gens derrière ! C'est trompeur !-. La salle était entièrement décorée de blanc avec quelques touches dorées. Je m'avança au centre de la pièce, les épaules en arrière et la tête haute, ne me laissant pas intimider par ces personnes de la haute société. Je pouvais déjà sentir quelques regards posés sur moi. Une musique de slow commença, alors que je pensais me retirer puisque mon abrutit de partenaire m'avait lâchement abandonné ! Un jeune homme qui m'était inconnu se posta devant moi et s'inclina légèrement en me tendant sa main droite, paume levée vers le ciel.

- M'accorderiez vous cette danse belle demoiselle ? Me demanda - t - il encore penché devant moi

- Ringard ! -. Avec un sourire qui passa pour naturel je répondis à sa demande en joignant ma main à la sienne. Il passa alors son autre main dans le bas de mon dos tandis que je posais la mienne sur son épaule. Naturellement et avec grâce, j'inclina légèrement ma tête en arrière et la pencha un peu vers la gauche. Avant d'entamer une danse avec mon partenaire. Avec quelques minutes, passaient à danser avec cet inconnu sans avoir échangé un mot, la musique "Recognise Me - Sofi de la Torre" débuta et nous nous fîmes alors arrêter par quelqu'un, qui demanda à son tour de pouvoir danser avec moi. Chose que j'accepta tout de suite, heureuse d'échapper à cette torture silencieuse. Je me mis dans la même positon que précédemment avec mon nouveau partenaire.

- T'es en retard Mc Call ! Râlais-je.

Il resserra un peu son étreinte autour de ma taille et me ramena un peu plus contre lui.

- Désolé, Princesse, je n'ai pas pu me libérer avant. Me répondit - il en murmurant.

Je ne dis rien à propos du surnom, depuis le départ, les trois garçons qui étaient constamment avec moi, avaient pris pour habitude de me donner des surnoms affectifs. Surtout Mc Call qui en utilisait dès qu'il en avait l'occasion. Tout en dansant, il me souleva légèrement et nous fit faire un tour sur nous même, et recommença à danser. 

- Tu vois l'homme derrière moi, légèrement sur la gauche ? Me dit - il doucement. 

Je regarda au dessus de son épaule et remarqua alors un homme vraiment bien habillé. Rien qu'à ses vetements, on voyait qu'il était dans la catégorie au dessus par rapport aux autres personnes présentes. J'hocha légèrement de la tête et reporta mon attention sur mon partenaire pour ne pas éveiller les soupçons. Mc Call me tena plus fermement la taille et me souleva en même temps que les autres danseurs pour nous refaire faire un tour sur nous même. 

- C'est notre contrat, mais on vient de remarquer qu'il est plus dangereux que prévu.

J'hochais de nouveau de la tête. Comprenant que j'allais devoir me battre. Mc Call me lacha et me remercia en s'inclinant devant moi, comme le veut la tradition, je lui rendis sa révérence. Je le regarda quelques secondes se mêler à la foule et partis à mon tour dans un coin reculé de la pièce. Après quelques minutes passées à regarder du coin de l'oeil les mouvements de ma future victime, j'entendis une alarme résonner dans le bâtiment. Je compris alors qu'il s'agissait d'une action du Diamant et ne bougea pas, contrairement au reste des invités qui se précipitèrent rapidement vers la sortie. Je reposa mon attention sur mon contrat et vis que lui aussi n'avait pas bougé, dos à moi. Doucement j'enleva mes talons et déchira le long voile de ma robe qui pourrai me géner dans un éventuel combat. Silencieusement, je m'approcha de lui.