Chapitre VIII

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Le lendemain, je subis un réveil assez brutal. Il était 8h 45... 8h 45 Putain ! J'étais en retard. Je voulus me dégager de mes couettes mais au contraire je m'enroula dedans pour finir par terre. Déjà énervée de si bon matin, je partis dans la salle de bain pour en resortir habillé d'un jean gris légèrement troué, avec un T-Shirt orange, marqué " Free" dessus. Je pris mon sac à main et mes chaussures montantes de la même couleur, me fis un gros chignon, me maquilla légèrement les yeux puis déboula les escaliers, ce qui effraya mon pauvre chat après avoir attrapé ma veste en jean gris. Sans prendre la peine de déjeuner, je partis en courrant vers le lycéé. Une fois la bas, je voulus faire demi tour pour aller me chercher un troisième poumon, mais c'est à ce moment là que l'autre abrutit choisi pour me casser les pieds. 

- T'es en retard Jonhson ! Me lança Jason.

- Oh la ferme ! Lui répondis - je à bout de souffle

Je partis voir Jess, adossée à un mur entrain de parler à plusieurs garçons. 

- Coucou ma puce ! Me dit - elle en se jetant dans mes bras pour m'embrasser. 

Sans me laisser le temps de lui répondre, elle m'entraîna avec elle contre le mur au centre des garçons. Plusieurs d'entre eux nous regardaient avec des regards malsains ce qui me fit comprendre leurs intentions. Je pris Jess' par le poignet et voulus l'entraîner pour loin mais un mec me bloqua contre ce foutu mur et essaya de me toucher sous mes vêtements. Avant que je puisse l'arrêter en lui cassant le poignet - Parce que oui, je lui casserai le poignet. Ce que je déteste le plus c'est que quelqu'un essaye de me toucher sans mon accord - quelqu'un le stoppa net en lui bloquant le bras dans le dos. C'était Jason. 

- Ne la touche pas ! Sifla - t - il entre ses dents et dont les yeux étaients teintés de colère. 

Les mecs autour de nous partirent sans demander leur reste par peur des représailles. Ce qui me fit doucement rire, alors comme ça ils avaient peur de se pauvre type. Quand je voulus partir, il me bloqua à son tour comme le mur - Décidémment ! - pencha sa tête vers mon cou et me murmura à l'oreille. 

- Bah alors Jonhson, tu pourrai être reconnaissante. 

Je le suivis dans son - pueril - jeu et lui répondit en m'approchant mon visage du sien. 

- Tu me touches, je te castre Pigé ?

Puis je le repoussa le plus loin possible de moi devant son regard amusé - Crétin ! - et partie en classe avec Jess'. La journée se passa tranquillement, de retour chez moi, j'étais seule. Enfermée dans ma chambre, j'entendis un étrange bruit au rez de chaussé, intriguée j'ouvris doucement ma porte et descendit les escaliers. Au milieu de ceux là, j'aperçus un homme et une femme dans mon salon. Sautant les dernières marches, je surgis devant eux pour leur faire face. 

- Hé ! Bande de dégénérés, qu'est - ce que vous foutez dans mon salon ?! 

Venant de remarquer ma présence, la femme se mit à hurler suivit du mec. Je me suis demandais ce qu'ils foutaient parce qu'en regardant bien la situation, c'est moi qui devrai me mettre à crier, et non le contraire. Puis, tout à coup, la femme se plia en deux tout en hurlant à la mort, ses vêtements se déchirèrent, ses os craquèrent et une hideuse créature prit sa place. Horrifiée par ce spectacle, je voulus prendre mes jambes à mon cou et retourner m'enfermer dans ma chambre. En grimpant les escaliers en catastrophe la créature m'attrapa par la cheville et me fit tomber. Ma tête frappa durement la marche, je sentais la substance du sang couler le long de mon visage, mais je ne devais pas abandonner. Je devais trouver un endroit inaccessible pour ces créatures. Au bord de l'évanouissement, je dégagea mon pied et poursuivit  mon ascension ce qui devient de plus en plus dur. Arrivée - par miracle - en haut, je me retourna sur le dos pour voir si les créatures me poursuivaient toujours, c'était malheureusement le cas. Ma tête me faisait atrocement mal, ma vision se brouillait, mes muscles se tendaient... Je pris alors conscience que s'en était fini... Mon corps devint lourd, je commençais à perdre connaissance et mon dernier souvenir fut une éblouissante lumière et une créature qui vole en éclats. Puis plus rien... Le noir le plus complet. 

4&P.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant