La course à l'amour

T R E N T E - S E P T

Je suis accoudé à la rambarde la fenêtre.
Antoine arrive derrière moi et m'entoure avec ses bras.
   - A quoi tu pense ?
   - Au fait que j'ai étais capable de t'abandonner pendant un mois.
   - Bébé ! On en a déjà parler.
   - Je réalise pas a quelle point j'ai pu être conne.
   - Et moi je réalise pas a quelle point je t'aime. Alors arrête de t'en vouloirs.

Il me retourne et m'écrase la tête contre ses pectoraux.
Les entraînements l'on rendu encore plus sec qu'avant.

   - Tu sais quoi ?
   - Non mais tu vas me dire j'imagine.
   - On est en décembre. Tous les terrains ont bidon. On risque de se faire mal donc on est en vacances. Et pour rattraper le coup du mois dernier, je t'emmène en vacances.
   - Quoi tes sérieux ?!
   - Bah oui.
   - Non c'est une blague
je dis en reprenant totalement mon serieux.

Il me montre deux billets pour les Maldives.
 
Mes yeux sortent de leur orbites.
   - ON VA AU MALDIVES ?!!!

Je lui saute littéralement au cou alors qu'il affiche la tête du bosse en personne.

Je cours aussi vite faire les valises. Bien sûr c'est moi qui fait les affaires de monsieur vu qu'ils est incapable de plier un tee shirt.
Lui s'occupe de prendre nos papiers vu que je suis toujours incapable de penser à prendre mon passeport à chaque fois qu'on part quelques part.

  
J'enfonce mon doigt dans aucune délicatesse dans la joue d'Antoine.
   - Ysia j'essaie de dormir.
   - Bah woe mais y a pas de raison que je m'ennuie toute seul.
  
Je me met à faire semblant de me battre contre son ventre en donnant un nom à chacun de ses pectoraux.
Je monte et lui pince un téton.
   - OUCH ! Et mais tes vraiment chiante !
   - Bah je sais.
  
J'arrête deux seconde.
   - Antoine ?
   - Dors !
   - Tu m'aime ?
   - oui.dors maintenant.
   - Ah oue ? Même Paul il aurait fait mieux.

Il tire ma tête et me la colle à ses jambes.
   - Tes la plus belle de mes rencontre. Aimer est un petit mot.
   - Ah bah tu vois quand tu veux.

Je me calme et me décide enfin à le laisser dormir.

On me tapote l'épaule. Je me réveille la tête sur les cuisses de Antoine.
   - Excuses moi chouchou je voulais pas te réveiller mais là... ça vaux le coup.
   - de quoi tu parle ?
Je lance complètement endormie.
   - Regarde ça.
Je lève les yeux.

A travers la petite fenêtre, des eaux turquoise s'étendent sur des km.

J'ai les yeux émerveillé.
   - Wouaaa...
   - Je savais que t'aimerais ça.

Je regarde Antoine comme une petite fille gâter.

L'avion finit par atterrir et je laisse les valises à Antoine pour courir.
Une ranger de pavé en pierre mène au sable chaud et je cours dans cette direction en sautant comme une gamine dedans.

Je lève les mains vers le ciel et respire l'air frais pendant qu'Antoine me regarde d'un air si doux et amoureux que je me sens aux anges.

   - Allez vient Robinson Crusoé. T'es pas au bou de tes surprise.

Je suis mon petit amoureux et on longe la plage.
   - Tu vas me faire dormir sur un hamac ?
Je demande en voyant qu'on ne regagne absolument pas la partie "village" des Maldives.
   - Non... encore quelques pas et... voilà ! Tourne ta tête à gauche.
   - Euh... on va dormir dans l'eau ?
   - L'autre gauche Ysia !

Je tourne la tête de l'autre côté.  On peu discerner un toit derrière les arbres.
   - On a un accès direct à la plage ?!
   - Je savais que tu pourrais pas t'en passer.