V I N G T - S I X

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On a prit la voiture pour se rendre à la tour effeil où nous attend Maud.
Antoine la prévenu qui serait accompagné de sa nouvelle copine.
J'ai un peu peur de la réaction mais je me suis plutôt détendue depuis ce matin.
On sort du véhicule et tendis qu'Antoine me tient par la taille, on voit bientôt Maud au loin.
En se rapprochant, Antoine me lache pour la prendre dans ses bras tendis que j'affiche mon plus beau et plus doux sourire.
Elle me sourit rapidement aussi et me fait la bise.
   - Enchanté. Maud.
   - Ysia.
   - Les garcs 2 minutes y a Baptise qui m'appelle.

Antoine s'éloigne pour répondre à son pote d'enfance tendis que Maud revient à moi.
   - Alors comme ça toi tu arrive à supporter mon frère ?!
   - C'est pas facile tous les jours mais y faut croire.
Je répond en rigolant.
   - Tu stresser se me rencontré il m'a dit ?
   - Bah j'avoue que je suis pas très habitué à ce genre de situation.
   - Aha ! Tu as raison ! Je suis la terrible sœur maléfiques qui va briser votre relation.
Lance t'elle en prenant une voix démoniaque j'éclate de rire tendis quelle reprend un peu de sérieux.
   - Non mais t'inquiète pas. C'est vrai que je suis proche de mon frère mais j'interviendrai jamais dans son bonheur.
Dit elle en fixant son petit frère.
   - Il m'a dit que vous aviez toujours était proche.
   - Toujours. Mais Antoine veille sur moi comme une mère poule depuis l'épisode du Bataclan.
   - Oh... oui. J'avais vu ça sur les réseaux...
   - Antoine n'en parle jamais. La famille non plus. Ils ont eu peur ce jour là.
   - J'imagine. J'ai moi-même deux frères et je n'ose pas imaginer leur comportement face à une telle situation.
 
Elle semble appréciée le fait que j'ai également l'esprit famille.
   - Mais bon ! Cela ne m'empêche pas de te questionner ! Attention.... son plat preferer ?
   - La tartiflette et les pâtes de sa mère

Je lance sans hésiter.
J'ai appris à connaitre Antoine avant de me mettre avec tout de meme ! Et je sais qu'il ne ratterais une tartiflette pour rien au monde. Je lui ai fait mes meilleurs pâtes italienne et malgré tous ,il clame que sa mère fait les meilleurs qu'ils soient.
   - Lieu de naissance ?
   - Mâcon.
   - Premier club ?
   - Real sociedad.
   - Serie préférée ?
   - Houla ! The last kingdom de loin.
   - Son équipe de basket favorite.
   - Les bulls de Chicago.
   - Son idole ?
   - Beckham !
   - Tes complètement conne.
Je suis soudainement surprise avant de froncer les sourcils.
   - Pardon ? Tu te prend pour qui ?

Elle fait une moue impressionnée tendis que le blondinet revient vers nous.
   - Alors vous parlez de quoi ?
   - Rien. Je disais juste à quelle point pour une fois tu avais fais un  bon choix.

Elle se retrouve vers moi et me souris.
Je comprend que c'était un test de répondant.
   - En tout cas permettez moi de vous dire que vous avez absolument tous la même tronches dans la famille Griezmann.
   - Si tu le dis.
Dis Maud en regardant son petit frère avec dégoût.

Je me reconnais bien là dedans.
   - Bon bah c'est pas tous mais moi je dois passer l'après-midi avec Bapt.
   - Géniale, Ysia tu viens avec moi faire les magasins ?
Lance Maud comme si l'on était de vieille connaissance.
   - Euh... oue.

Antoine se marre. Le con y sait très bien que je suis mal à l'aise.

On part à l'opposé d'Antoine en nous dirigeant vers le centre ville pour faire les boutiques des rue de Paris.
   - Bon et tu fais quoi dans la vie ?
   - Pour l'instant je travaille pour le site de Marine Lloris.
   - Ah. Cest comme ça que tu as rencontré Anto ?
   - Non c'est plutôt l'inverse. La façon dont je l'ai rencontré était assez... atypiques.
   - RACONTE !

J'apprécie sa sociabilité et son amitié rapide.
   - Eh bien on était tous les deux au volant d'assez grosses voitures quand ton frere c'est soudainement mit en-tête de me défier à l'improviste. On est partit en course folle à travers Paris et jai finalement gagné. En descendant de la voiture il a été si surpris de voir une femme qu'il ma offert des places pour un de ses matchs après lequel on a garder contact.
   - Ooo je kiffe ça on dirait une rencontre de film.

Je rigole tendis qu'elle me traine dans un magasins.

Elle essaie une tenue tout en continuant à me poser de multiples questions.
   - Alors comme ça tu as 2 frères ?
Me lance t'elle depuis la cabine d'essayage.
   - Oue. Un grand et un petit.
   - Ah tes cadette ! Comme Anto dis donc.
   - C'est pas la joie tous les jours hein !
   - T'inquiète pas je connais. Puis être la seul fille cest chiant.
   - Carrément ! Cest se que je disais à Anto. J'aurais donner chère pour avoir une sœur.
   - De même.

Elle sort comme une magicienne avec un "tadammmm".
Ca lui va vachement bien cette petite combi a rayure.
   - Eh ! Mais c'est top ça !
   - C'est vrai ?
   - De ouf ! Sa te va trop bien !
   - Mercii.

Elle retourne se changer.
   - Et dis moi, tu me parais bien intelligente pour un tel physique.
   - Je pense pas que l'apparence extérieur soit complètement ton reflet intérieur.
   - Tu viens d'une famille aisée ?
   - Oula non. Je suis fille d'un père italien de Firenze et d'une mère d'origine sicilienne. Une famille simple rien d'exceptionnel si se n'est un père qui reussi a se débrouiller dans tous les domaines et une mere qui a bien gagner sa vie en étant enseignante.
   - Et ! Tres beau l'accent !
   - Grazie !
Je répond en rigolant.
   - En tout cas c'est cool ! T'as du peps, un magnifique sourire et tu m'as l'air intelligente. Étonnant que tu ne fasse pas de plus hautes études.

Je ne répond pas.
Je sens que Maud a relevé le point cacher.
   - Ysia ?
   - Mmmh ?
   - Tu faisais quoi avant de travailler pour Marine ?
   - serveuse.
   - toi ?! Je peux pas croire que tu sois serveuse.

Elle sort du derrière des rideaux et je relève soudainement la tête en affichant le masque du sourire.
   - Tu sais jai aucun jugement a porté. Tu peux me dire.
   - Non. Je veux dire... j'étais vraiment serveuse. C'est seulement que... initialement je n'étais pas destiner à ça.
   - Mais moi je veux tous savoir. Je dis pas ça parce que tes la copine d'Antoine mais tu donne vraiment envie d'apprendre à te connaitre.
  
J'ai un petit rire.
   - Meme Antoine ne sait pas ça...
   - Mais Maud n'étant pas Antoine...?
Tente t'elle.
   - Je t'intrigue tant que ça ?
   - T'es clairement le genre de fille que j'aime. T'es géniale ! Alors oue !
   - Eh bah... a vrai dire j'étais en etude de droit. Je devais faire avocate. Mais je... quelques détails dans ma vie ont fait qu'au dernier moment, tendis que j'allais obtenir mon examens, j'ai rendu feuille blanche.
   - Woah. Dure.
   - Voila... après ça j'ai papillonné a droite a gauche.
   - T'avais quelle âge quand ta tout abandonné ?
   - 22 ans.
   - et maintenant t'en a ?
   - Bientot 24.
   - Eh mais c'est vachement récent.
   - Assez oue.

Je sais qu'elle sens le sujet sensible et pour une fois elle semble prendre tous son mal en main pour mettre sa curiosité de côté.
   - Et comment ta reussi a apprendre autant de chose sur mon petit ane en si peu de temps ?!
   - Bah vu la notoriété de ton frere autant dire que j'ai eu certaine infos facilement. Mais sinon je suis juste un peu comme toi. Curiose. La pêche aux infos c'est bien mon truc.
   - Ouais ! Bah moi j'en dis que je te valide vraiment bien comme belle sœur.

Je rigole.
   - On est pas encore au mariage Oula.
  
Je dis avec tout un tas d'arrière pensée bien trop négative.

On sort des magasins pour rejoindre de nouveau la places de la tour effeil.
Mine de rien, on a passé trois heures à sillonner les boutiques et à jouer au commissariat.

Mais c'était divertissant. J'aime bien Maud. Et je sais que c'est réciproque. Elle m'a presque directement considéré comme quelqu'un de sa famille.
On retrouve rapidement les deux hommes et Antoine me présente à son ami.
On laisse finalement Maud et Baptiste pour rentré.
   - Alors ? Maud a été odieuse ?
Me lance Antoine en souriant malignement.
   - Oula. Horrible. L'enfer sur terre.
Je répond avec un regard sournois.
   - Pourquoi tu mens ?!
   - Qu'est-ce que t'en sais ?
   - Parce que je sais parfaitement que Maud aime les filles dans ton genre. En plus je sais qu'elle considère comme sœur toute fille qui fait mon bonheur.
   - Et vu que je suis la base même de ton bonheur ..!
   - Tu ne crois pas si bien dire.

Je le regarde encore plus amoureusement que ce que je ne pourrais imaginer et il embrasse soigneusement mes lèvres avant de prendre le volant.

La course à l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant