Blague de trop

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POV Taehyung

Un mois s'était écoulé. En ce temps écoulé, je n'avais fait qu'une seule crise et encore elle avait été faible. Jungkook avait su l'enrailler sans aucun effort. Il m'avait juste pris dans ses bras jusqu'à ce que ma respiration se calme. Il ne m'avait plus proposé de façon directe de coucher ensemble même si nos moments intimes se faisaient de plus en plus fréquemment. Je voyais bien qu'il mourait d'envie d'aller plus loin, mais j'étais clairement effrayé. Et lui ressentait ma peur sans aucun doute. Il avait de toute manière la capacité de lire à travers mes yeux. Je m'étais un peu plus rapproché de ses amis. Jimin et moi passions beaucoup de temps ensemble maintenant. Je me sentais à l'aise avec lui. C'était un garçon plein d'incertitudes, mais au fond sincère et gentil. Avec lui, j'arrivais à m'exprimer sur mes angoisses, bien sûr pas au niveau intime, mais sur celle de me sentir seul. Lui aussi m'avait dit qu'il se sentait seul même s'il était aussi bien entouré. Ses parents lui manquaient. Il m'avait avoué qu'il aurait souhaité connaître son père et comprendre pourquoi sa mère n'était, plus jamais, venue le voir. La deuxième personne dont j'étais devenu proche était Yoongi Hyung. Notre rapport était un peu particulier. J'éprouvais un profond respect pour lui comme s'il savait déjà des tas de choses. Quand il parlait, c'était à chaque fois comme une parole de sagesse sauf lorsqu'il taquinait ses amis bien entendu. Il arrivait aisément à mettre des mots sur ses souffrances et m'avait montré certaines de ses compositions où il exprimait notamment sa souffrance, sa dépression, et sa phobie sociale. En lisant ses écrits, j'avais eu l'impression de me voir moi. Il avait un sacré talent et je trouvais dommage qu'il ne le montre pas aux autres. La troisième personne fut étonnement Namjoon Hyung. Il était très protecteur avec moi. Nous révisions souvent ensemble à la bibliothèque et je trouvais ces moments particulièrement sereins pour mon esprit souvent bousculé par tout ce qui arrivait dans ma vie. Malgré la gentillesse de Jin et Hoseok Hyungs, je ressentais encore un certain malaise à être seul avec eux. Ils étaient tellement pleins de vie. J'avais peur qu'il ne m'apprécie pas, moi qui étais de nature plutôt silencieuse. Pourtant, j'aimais leurs bonnes humeurs et leurs comportements me faisaient souvent rire. Mais j'avais l'impression de venir d'un autre monde par rapport à eux. Ils semblaient si parfait tous les deux...

C'est donc de bonne humeur que j'ouvris mes yeux en ce dimanche, après voir passé un moment fort en émotion hier à cause des envies folles de mon petit ami qui avait attendu sagement que je rentre de mon travail. Nous étions simplement vêtus de nos caleçons, et j'étais littéralement allongé sur lui. Je me demandais toujours comment il faisait pour si bien dormir alors que je l'écrasais de tout mon poids ! Sa main, positionnée aux creux de mes reins, était si chaude. Je levais légèrement la tête pour l'observer. Jungkook était beau garçon. Bien qu'il soit plus jeune, il avait une apparence très masculine du fait de sa mâchoire parfaitement dessinée. Sa bouche était légèrement entrouverte pour laisser son souffle se faufiler à travers ses fines lèvres que j'aimais embrasser. Je me redressais lentement, lui faisant froncer les sourcils et quittais le lit. Je m'assurais de remettre la couverture sur son corps dénudé et il s'empressa de s'enrouler avec, me faisant doucement sourire. Il était mignon quand il agissait comme ça. Je prenais ensuite mes habits dans mon placard et partis me doucher. Sous le filet d'eau chaude, je repensais sans le vouloir aux images de la veille. Tout au fond de moi, je voulais savoir ce que ça faisait... Mais je n'avais déjà pas trouvé agréable l'intrusion de son doigt alors... autre chose... En même temps, j'avais peur parce que Jungkook avait couché avec de nombreuses personnes, gars ou fille, et il se trouvait frustré, à cause, de ma fichue peur. Il tentait toujours de me rassurer, mais je voyais bien qu'il était frustré. Il faisait beaucoup d'efforts pour me ménager, mais de mon côté, j'avais l'impression de n'en faire aucun pour lui... C'était toujours moi qui appréciais ses attentions. Je ne l'avais jamais touché là, me contentant de l'embrasser ou de caresser son torse bien bâti.

I won't let you be alone anymoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant