Danger

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Récit de Vanelle

Depuis toute petite, mon papa me disait toujours que j'étais la plus belle fille de ce monde , qu'il me trouvait unique et extraordinairement magnifique. Il me demandait toujours de ne pas me laisser influencer à cause de ma peau. À l'âge de deux ans déjà, aucun enfant n'avait envie de partager ses jouets avec moi ou pire encore se frotter à moi,mon père était mon tout. À la maternelle c'était pareil , tout mes camarades m'insultaient et se moquaient de moi et certains allaient même jusqu'à dire « la fille que le feu à brûlé » d'autres m'appelaient « Fire woman » alors que d'autres me surnommaient « la fille des flammes ». Mon père est mort d'un cancer de la peau. Depuis lors je suis traitée comme du n'importe quoi. Aucun membre de la famille de mon père n'avait pu m'accepter dans sa maison quand ma mère avait annoncé son mariage alors elle était dans l'obligation de m'amener avec elle. Arrivée ici , Mama à portée une grossesse et son mari lui a demandé de ne plus s'approcher de moi de peur de contaminer son futur bébé. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier, ma mère m'avait clairement dit « tu aurais dû mourir avec ton père, j'espère que votre maladie ne vas pas contaminer mes futurs enfants. J'ai trop peur de toi donc je te supplie de rester loin mais très loin de moi car si tu gâte mon mariage je vais me rassurer de te faire disparaître de la terre » . J'étais encore très petite et naïve mais j'avais retenue ces paroles blessantes. Si je te dis que je reconnais parfaitement le visage de mon beau père tu diras sûrement que c'est le cas puisque nous vivons sur le même toit et pourtant ce n'est pas le cas. Je reconnais ce type par sa voix et nous nous voyons 5 à 6 fois par ans vu que je dois absolument et obligatoirement rester dans la chambre quand ils sont là . Je suis en 6eme aujourd'hui et la situation est encore plus pire et je n'ai aucune amie à part toi. J'ai beau pleurer jours et nuits mais hélas rien ne change. Je suis quand même convaincue que si j'avais mon père auprès de moi, je devais être plus forte. J'ai perdu ma force j'ai perdu mon seul et unique guide et maintenant je suis seul.

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Je manquais les mots pour exprimer ce que je ressentais mais heureusement que mes yeux m'avaient aidé à réagir convenablement. Sans m'en rendre compte j'aimais déjà cette enfant et j'avais envie de l'amener avec moi. Cette conversation nous avait rendu encore plus proche que jamais au point où la patronne s'était mise à me questionner sur notre relation. De toute les façons moi je l'aimais comme l'enfant que je n'avais pas pu voir car si mon fils était vivant il devait avoir le même âge que Vanelle mais hélas.

Dans le soucis de soutenir Vanelle j'avais pris la décision de l'acheter quelques vêtements car elle en avait vraiment pas pour dire vrai. Pour régler ce problème j'avais fais recours à mami jacka pour me prêter main forte.

Moi: mami jacka les beignets là ne sont pas encore prêt ??

Elle: c'est quoi?? Tu veux que je brûle mes mains pour toi??

Moi: pardon fais vite j'ai déjà faim

Elle: ton mari n'as pas rationné ou bien c'est comment ??

Moi: donc je ne dois plus manger les beignets parce que je suis mariée ??

Elle: oui nr tu as déjà un homme chez toi

Moi; pardon laisse moi les longs discours là



Il y'avait déjà trop de clients devant elle et je sentais déjà qu'elle ne s'en sortait plus alors je me suis décidé à l'aider, un geste qui  fut pas indifférent. Nous nous étions battues pour satisfaire tout les clients jusqu'à 21hrs où il y'avait plus de clients. Elle semblait épuisée donc j'allais la détendre avec notre discussion.

Ultime sacrifice Où les histoires vivent. Découvrez maintenant