J'étais Une Reine 👑

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Flash-back, Camille, 8 ans

-Souviens-toi de bien mettre tes protections, je vais t'aider sinon ça risque d'être dangereux compris ? Vise les bras et les jambes, la tête aussi mais seulement sur les côtés pas en pleine face. Et surtout, ne sort pas de la zone rouge.

J'acquiese et enfile avec l'aide de mon leader mes dernières protections, je refais ma ceinture dans les règles de l'art, deux tours de taille et un nœud comme il nous l'as appris. Jusque l'a je n'étais pas stressée jusqu'à voir mon adversaire. C'est un poids lourd mais qu'est ce qu'ils ont en tête bordel ? Je suis poussine moi.
Tout doucement je rentre sur ce qui va nous servir de tatamis, au fur et à mesure de mes pas l'adrénaline et le stresse monte jusqu'à me faire lâcher quelques larmes mais je refuse de m'avouer vaincue. Je suis Camille, poussine du club de karaté de ma ville. Et je suis ici dans le gymnase du lycée Robert Schuman pour disputer le concours interregionale de Karaté. A côté, dans le dojos, ce déroule une compétition de judo, c'est pour ça d'ailleurs qu'on a pas pus utiliser de vrais tatamis.

Le poids lourd en face de moi me salue et je fait de même, respect de l'art martial m'a-t-on enseigner. Les bleus de mon précédent combat me font encore mal mais pas le temps de se reposer, nous nous mettons en position sous les acclamations de nos familles. Ma sœur dispute aussi un combat sur le tatamis d'à côté, elle est poids lourd grâce à son poids et elle fait du karaté depuis plus longtemps que moi.

-Hajime !

Le maître observateur crie ce mots avec détermination ce qui nous donne le feux verts pour commencer. Automatiquement mes pieds glissent sur le tatamis, la technique enseigner à tous est de tourner en rond tout en glissant les pieds, pas comme dans les jeux vidéos ou les personnages sautillent. Je lance le premier cris. Symboliquement, le premier cris signifie le premier coups. La personne qui engage le combat doit crier toute son âme d'un coup et enchaîner avec le coups.
J'ai opter pour un coups sur le bras gauche, j'ai remarquer qu'elle était gauchère pendant son dernier combat. J'elance mon pied droit contre son bras gauche, elle est déstabilisée c'est le moment, j'enchaîne directement avec deux coups de point sur le ventre et un coups de pieds sur la jambe l'obligeant à reculer.

Le but des combats est de faire sortir l'adversaire de la zone rouge, autrement dit, du tatamis.

À cause de mon enchaînement je dois reculer pour reprendre mon équilibre ce qui lui laisse le temps de répondre, surprise je fait deux pas en arrière et remarque que mon maître me regarde avec étonnement. Je dois être près de la limite. D'un coups je la pousse avec un coups de pieds dans le ventre et extériorise ma haine, je n'arrête pas de la harcelée de coups et finalement je la fait sortir.

C'était rapide mais j'ai l'habitude de finir mes combats rapidement, j'ai été qualifié parce que je ne joue pas sur la force, je fait une stratégie en observant les précédents combats. Nous nous saluons et rions sur le combat.

Après la fin de tout les combats, les juris débattent et discutent. Les concours sont toujours stressant. Tous alignés dans le silence, à genoux, nous attendons les résultats. Le maître observateur s'avance alors vers nous avec un micro pour que les familles entendent aussi le verdict, tous stressés nous sentons la tension entre chacun d'entre nous.

-Troisième place : Kautzmann David.
Deuxième place : Leporc Justine.
Première place : Leporc Camille.

Je suis à la première place ! Je suis la reine ! Championne d'Alsace de karaté ! À ce moment là je suis si heureuse que je m'efondre en pleure sur mes genoux. Pendant deux ans j'ai travaillé, j'y suis arrivé !

Fin du Flash-back.

C'était ici que j'ai gagner ma compétition. Le même gymnase, ça n'avait pas changer. J'ai savourer cette victoire et j'ai eu raison car s'était bien la seule... Pendant un an j'étais la reine, j'avais réussi la ou ma sœur, plus expérimentée avait échouée. J'avais gagner la première place. Maintenant, dans ce gymnase j'y fait mon sport quotidien le mardi avec toute ma classe. Je suis bien loin d'être au niveau des nouveaux champions...

-Camille le filet !
-hein ?

Le filet de badminton venait de s'échoué à mes pieds. C'est pas normal vu que je fait de l'escalade normalement. Je regarde autour de moi et vois que tout le monde était paniquer autour de moi, me demandant si j'allais bien. J'étais tellement perdue dans mes songes que je n'avais pas remarqué qu'un élève d'une autre classe avait fait l'idiot et avait jouer avec un filet qui s'était décrocher. Le filet s'était dirigé tellement vite vers moi que tout le monde eus peur que je me le prenne en pleine figure...

-Je vais bien !
-Que celui qui a jouer avec le filet vienne après le cours !

Ce gymnase va me construire de nouveaux souvenirs, me rappelant toujours celui où, pendant l'espace d'un an, je suis devenue la reine de ma catégorie, la fierté de mon club et l'atout de mes parents. J'étais devenue l'idéal que ma sœur se devait de dépasser et à finalement dépasser. Puis je suis devenue la reine oubliée, j'ai arrêter le karaté, ayant marre de la collection de bleus qui s'offrait en preuve à mes parents pour confirmer que j'étais bien allée aux cours.

Mais une fois dans ma misérable vie, j'ai été la reine.

Une vie qui sort de son coursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant