C'était un jour d'automne, j'étais jeune, tu l'étais aussi. Nous ne nous étions jamais vu, pourtant un lien fort s'était tissé entre nous.
Tu étais mon confident, mon ami.
J'étais celle à qui tu venais confier tes peurs, tes pleurs.
C'était un jour d'automne, ce matin la je t'avais envoyé un simple message
"Ce soir je rentre tard, désolée je ne pourrais peut être pas pouvoir te parler, fait attention à toi !"
Ce matin la, innocemment je partais à l'école, tu savais toute ma vie, je savais toute la tienne.
L'écran que nous benissions nous permettait de nous voir, de nous entendre.
Tu avais mon âge, j'avais 12 ans. Tu m'avais rencontrée sur Google+, plate-forme qui s'éteignait pour donner vie à Amino.
Cette application n'était pas la seule à s'éteindre. Tu ne disais rien, tu restait à m'écouter. Trop naïve je te racontait tout sans me soucier de toi. Et ça, je l'ai réalisé trop tard.
Tu avais douze ans.
Et nous nous connaissions depuis quelques mois à cette époque.
Pourtant, le temps nous racontait des histoires comme si nous avions toujours été ensemble.
Je rentrais de l'école, trop tard pour avoir accès à mon portable, je mangeais, j'avais l'impression de négliger quelque chose.
Je faisais mes devoirs, j'avais la même impression.
Je me lavais, encore cette impression.
Je dormais, cette impression gravée dans mon esprit.
Le matin je me lève, je me dépêche, je prends mon portable alors ranger dans le placard du salon, je monte dans ma chambre et je l'allume.
Je me précipite sur l'application, ouvre notre conversation.Deux messages.
"D'accord ! A ce soir !"
"Bonjour, c'est la mère de *erreur*. Il s'est suicider ce midi dans sa chambre. Désolée."J'ai cru à une blague, je t'ai appeler
"Compte inexistant."
Non.
"Compte inexistant."
Impossible.
"Compte inexistant."
Pourquoi ça fonctionne pas !
"Compte inexistant."
"Compte inexistant."
"Compte inexistant."
"Compte inexistant."
"Compte inexistant."Non non non non non non non non non ! NON ! Pas toi, pourquoi ? Pourquoi toi ? Pourquoi tu ne m'avais pas arrêter ? Pourquoi tu ne m'en avais pas parler ?
Je n'ai pas pleurer, je n'ai pas crier. J'ai pris ce cahier, le cahier ou je dessinais, tu étais fan de mes dessins à l'époque. Une part une, j'ai pris les pages, et je les aient attachés. Si toi tu n'existais plus alors les dessins que tu aimais tant non plus. Je me disais qu'ils iraient te rejoindre.
C'était un jour d'automne, et tu t'es éteint.
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Une vie qui sort de son cours
ActionCamille : Un nouvel établissement, une nouvelle année. Ça voulait dire aussi de nouveaux amis et de nouvelles relations. J'étais entrée dans la cours des grands... Je m'attendais à toutes sortes de rencontres mais pas à celle là, je l'ai reconnue to...