Recueil OS TERRAINK

OS 31: Willkommen mein Engel

Hallo! Je suis ENFIN de retour avec un nouveau chapitre! C'est la fin "heureuse" de ma mini-série "A Jamais", n'hésitez pas à la relire si vous avez oublié ou que vous ne l'avez jamais lu.

Désolé du délai, étant en master, je préfèrai mettre l'accent sur mon mémoire que sur mes histoires. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et fidélité! Et encore désolé pour l'attente ! J'espère que ce chapitre vous plaira, désolé si il n'est pas à la hauteur.

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Ce n'était pas possible.

Ça ne pouvait pas arriver.

Pas à lui.

Pas à son bébé.

Il ne savait pas quoi faire.

Damien était en plein live quand il avait reçu un coup de fil. Bien qu'il n'avait pas le moral depuis l'absence de son petit, il fallait bien manger.

Il pensait que c'était sa famille ou ses amis qui appelaient pour prendre des nouvelles, ne désirant pas le voir se morfondre. Il était donc prêt à ignorer cet appel.

Mais en entendant l'insistance de l'appel, il avait fini par couper le live, sachant qu'il risque de prendre du temps si c'était sa famille.

Ne faisant pas attention au numéro, il décrocha sans tarder.

-Allo?

-Allo? Bonjour, vous êtes bien Monsieur Laguionie?

-Je- oui c'est bien moi. A qui ai-je l'honneur?

-Je vous appelle de l'Hôpital Necker AP-HP de Paris. Je vous contacte pour vous prévenir du petit Hugo Laguio-

-C'est mon fils! Qu'est-ce qu'il a?! Il va bien?! Pourquoi est-il là-bas?!

-Monsieur veuillez vous calmer s'il vous plait. Je vous appelle car vous êtes nommé comme personne à joindre en cas d'urgence. Pourriez-vous venir i-

-J'arrive! Je fais le plus vite possible!

Raccrochant au nez de la personne, Damien enfila en vitesse un jogging et des baskets, sortant en trombe de son immeuble, désirant arriver le plus rapidement possible à l'hôpital.

Le trajet jusqu'à là-bas lui parut interminable, mettant ses nerfs à vif.
Dès son arrivée remarquée à l'accueil, il se présenta, haletant et transpirant. Il devait ressembler à un fou, mais il n'en avait cure. Tout ce qui lui importait c'était son fils.

Là encore, ses nerfs furent mis à rude épreuve, devant patienter dans le couloir pédiatrique.

L'attente fut longue, les murs blancs semblaient imposants, le compressant dans le couloir si éblouissant de par les néons, eux aussi blancs, au dessus de sa tête. Il se sentait de plus en plus écrasé, le sentiment de claustrophobie commençant à pointer le bout de son nez. Nez qui était également agressé par l'odeur aseptisée et médicalisé qui y régnait.

Tandis que l'une de ses jambes était prise de tics, faisant ainsi taper son pied contre le sol bruyant, un personnel soignant vint enfin à sa rencontre.

"- Bonjour, vous êtes Monsieur ... ?"

"- Laguionie. Je viens pour Hugo Laguionie."

"- Ah oui! Le petit de la 308 ! Vous voulez bien me suivre s'il vous plaît ?"

Hochant vigoureusement la tête, Damien fut guidé dans ce couloir qui n'en finissait pas. Lorsqu'ils atteignirent enfin la chambre, il crût s'écrouler.