Chapitre 3

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Une fois les applaudissement terminé, je reste encore quelques minutes sur mon balcon. Je vois des gens mettre de la musique, faire connaissance à distance, c'est assez drôle quand on écoute ce qu'ils se disent. Au moins personne ne laisse place à la dépression dans un moment comme celui-ci, cela m'arrache un doux sourire. D'après les conversations que j'arrive à entendre, malgré que tout le monde parle en même temps, les voisins veulent organiser une mini soirée année 80 vendredi. Adieu mon sommeil vendredi soir, au pire j'irai aussi à mon balcon pour profiter. Lâchant un soupir, j'entre à nouveau, le temps de la discussion est arrivé. Fermant la fenêtre et le volet, je me dirige vers ma chambre, les garçons sont trop occupé à faire une partie de smash pour remarquer mon absence. Au moins ils s'occupe c'est le principal. J'entre dans ma chambre, vraiment la chance m'a abandonné j'avais l'espoir qu'il se soit endormi pour éviter d'avoir une quelconque conversation. Je me cale contre mon bureau pendant que lui est assis sur mon lit. Lâchant un dernier soupir je prend la parole.

- Si c'est pour des excuses, je n'en veux pas. Cela ne va pas effacer ce qu'il s'est passé, le mal est fait.

- Au moins ça a le mérite d'être claire.

- Maintenant que je suis là, tu vas pouvoir t'exprimer alors je t'écoute.

- Comment tu fais pour donner le change ?

- C'est simple, je me dis qu'il y a pire et mes propres souffrance ne sont rien comparé à d'autres.

Ma réponse à l'air de le choquer j'ai l'impression. Nous ne parlons plus pendant quelques minutes, ça devient pesant. Au moment où j'allais de nouveau parler, c'est lui qui reprend.

- Je veux en savoir plus.

- C'est nan, tu en sais déjà assez. Personne ne connaissait le contenu de ce carnet avant aujourd'hui.

- Je... Très bien, personne ne t'as aidée ou même consulter ?

- Quand tes propres parents ne se bouge pas vraiment pour toi, quand tes propres frères en rajoutaient une couche et que même certaines personnes que tu considèrais comme tes amis se servent de ta faiblesse pour te blesser ou te trahir. Tu apprends à compter que sur toi même. Donc voir un psy n'était pas une option ou une bonne idée. Marche ou crève.

- Et ton copain ne te soutient pas ?

- Faut déjà en avoir un. Enfin bref je pense qu'on peut en arrêter là, si tu veux en savoir plus. Tu vas devoir te montrer vulnérable en premier, il est pas question que cela soit à sens unique.

Je commence à partir quand je l'entend murmurer.

- Au fond, tu continues de souffrir.

Je sors de la chambre faisant mine d'avoir rien entendu, il a tellement raison... Allez reprend toi putains. Tu as du travail à faire. Une fois dans la cuisine, je met les restes de côté et nettoie un peu de vaisselle qui ne pouvait pas être laver avec le lave-vaisselle, puis je par nettoyer la table de la salle à manger, car je vais travailler dessus étant donné que je ne peux pas aller dans ma chambre. Bon normalement tout est fait, plus qu'à se mettre à la lecture, je me dirige au salon. Les garçons ont arrêté de jouer et regarder un autre drama avec mon pc, à demain mon ordinateur d'amour. Je m'accroupie face au carton, j'en sors 5 dossiers, récupérer mon bloc note et mon stylo. Les conclusions peuvent attendre demain.

- Tu te joins à nous ? Demande Ji-min.

- Nan merci, je vais travailler un peu, souriais je.

- Travailler à cette heure là ? T'es pas un peu folle ? Demande Ho-seok.

- Oui je suis folle, riais je, ça va c'est pas un travail pénible. Juste de la lecture et quelques note à prendre.

Je leur souris et pars m'installer à la table de la salle à manger. Au passage je récupère ma cigarette électronique, le produit dont j'ai besoin et mon portable puis je m'assois dos à eux et commence à lire, tout en prenant des bouffer plus petite de ma clope pour pas déranger. Certe c'est nocifs mais vapoter un peu de nicotine me fait du bien. Finissant un chapitre en quelques minutes, j'ouvre mon bloc note et commence à écrire mon ressenti.

- J'ai faim... Annonce Tae-hyung.

J'arrive déjà à les reconnaître au son de leur voix en a peine quelques heures, je pensais ça allait prendre plus de temps.

- Il y a un sachet de pop-corn déjà près dans le placard en haut à gauche du frigo si tu veux, annonçais sans me retourner.

- Merciii !

Je retiens un petite rire, l'entendre légèrement courir comme un enfant, c'est adorable. Enfin bref j'en étais où dans mes notes.

Regardant l'heure, je constate qu'il est minuit et demi, je viens seulement de terminer mes 5 lectures. Posant le stylo, je fais quelques étirements, ma colonne craque en faisant un bruit pas possible. Il y a pas à dire que ça fait du bien. Je prend mes affaires et me lève, en allant ranger mes affaires je constate que les garçons me regarde.

- Il y a un problème ?

- Oui, c'était quoi ce bruit monstrueux ? Demande Jin.

- Ma colonne qui craque. Enfin bref, je pense qu'il faut aller dormir. D'ailleurs Jin, je te réveil demain matin ou tu mets un réveil pour aller en course ?

- Vient me réveiller s'il te plaît pas, car je suis pas sûr t'entendre le réveil.

- Ça marche alors. Bonne nuit a demain, souriais je.

- Bonne nuit a toi aussi, me répondirent ils.

Ils partent dans leur chambre pendant que moi je pose mes affaires dans le carton et m'installe sur le canapé en dépliant un plaide qui était en dessous du canapé. Je branche mon portable, active un réveil à 6h, et ma clope puis je ferme les yeux. En espérant pas mettre 4 ans pour m'endormir, sauf que le destin refuse que je dors maintenant. Elioce se montre enfin, il était passé où d'ailleurs car d'habitude il est toujours dans mes pattes. Comprenant son regard, je me lève pour aller ensuite dans la cuisine lui remplir sa gamelle, je lui offre quelques caresse pour le remercier de n'avoir pas miauler. C'est cool qu'il comprend le fait de ne pas faire de bruit en pleine nuit.

Bon, maintenant que le chat a eu à manger, je vais peut être pouvoir enfin dormir. Il doit me rester à peine 5h de sommeil, ça devrait aller pour tenir toute la journée, de plus je pense pas que ma chambre sera occupée tout le temps. Donc je pourrai m'isoler pour travailler tranquille et ils pourront faire ce qu'ils veulent, dans la limite du raisonnable quand même faut pas abusé non plus. Je retourne sur le canapé et je m'endors limite directement.

Me réveillant aux premières notes de mon réveil, je le coupe rapidement, histoire de pas réveiller tout le monde. En m'étirant, je sens un poids sur mon ventre, pas besoin de regarder je sais que c'est mon petit bébé d'amour. Je lui offre quelques caresses pour qu'il se réveille, il se lève et descend. Je fais de même et me dirige à la cuisine avec, clairement, la tête dans le cul. Comme tous les matins, morning routine, du thé avec une tranche de brioche. Certe c'est peut être pas assez mais du moment que je tiens jusqu'à midi ça ira.

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J'espère que cela vous plaît encore, je le reconnais que c'est trop direct et qu'il y a que le point de vue du mon personnage. J'ai vraiment du mal à bien développer malgré le fait que j'aime écrire. Ah oui ! Désolé pour les fautes

C.K.WALKER

Une collocation laborieuse avec BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant