Rien de plus

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Lundi, je reviens au lycée après 6 jours. 4 jours d'exclusion, 4 jours de cours manquer que j'ai du rattraper. Les autres ont aussi manquer 4h de math, que Maistre décide de rattraper pendant nos heures de cours particuliers, désormais interdis. Mais on a trouver des alternatives : les week-ends, en particulier le dimanche, mes mères m'emmènent à Germer chez lui pour réviser. En attendant ce week end, on doit déjà survire à cette semaine. J'ai peur du regard des autres, du jugement, car tout le monde est au courant. Surtout les autres de la classe, et surtout les autres profs. Quand je descend du bus, mes potes de la bande de STI ne me jugent pas, étonnement, ils me bombardent juste de questions, auxquelles je répond sans gêne. Devant la grille, Paul demande à me parler, sous le regard des lycées qui me fixe :

« - Ça va.
- Ça peut aller...
- Et... Du coup ?
- Quoi ?
- Bah... Maistre...
- C'est un fantôme pour moi maintenant. Mes études sont plus importante que tout, je l'ai toujours dis.
- Donc tu l'ignores ?
- Oui.
- Mais si il doit t'interroger en cours ?
- Eh ben... Je répondrais comme si c'était un autre prof. J'y arriverais.
- J'espère. »

La sonnerie retentit, je dois d'abord subir le regard des autres profs avant d'aller en math à 11h. La prof de physique m'a poser des questions, et le prof de philo s'en foutait complètement. Je pensais tellement avoir honte, et me faire juger. Mais j'avais l'impression que tout le monde était compréhensif. Peut être qu'il connaisse le passé de Maistre. Je ne sais pas. A 11h on doit aller en math. J'essaye de l'éviter du regard mais je croise le sien. Il me voit, je le vois, mais je ne souris pas. J'imagine que je parle à mon prof d'électronique ou d'espagnol pour l'ignorer. Assis en cours, au fond de la salle, les autres finalement ne me pose pas mille questions. Mais d'un coup, Maistre prend la parole :

« - Écoutez. Je voulais vous parler à propos de ce qu'il se passe en ce moment, des rumeurs au lycée. On va dire que je connais Mademoiselle Zadel d'en dehors du lycée. C'est pour ça. Mais elle reste une élève comme vous. Je pense bien faire en étant honnête avec vous. Et si vous avez des questions, pour moi ou pour elle, vous pouvez.
- Monsieur ? demande un gars de la classe.
- Oui monsieur Congre.
- Cela veut dire que vous êtes ami ?
- Eh bien... Oui.
- Vous viendrez au soirée de Mélanie ?
- Euh. Je ne pense pas si il y a une cinquantaine de lycéens *rire*.
- C'est vrai que vous êtes venu à celle de Joris ?
- Juste pour... Aller chercher Mademoiselle Zadel. »

Tout le monde était souriant, c'était étonnant. Il était tous en mode : « il est devenu cool ». J'étais contente, tout rentrait dans l'ordre. Je le regarde en souriant, il est rassuré. Tout va pour le mieux.

La semaine s'est passée tranquillement.
On s'est ignorés, on a discuté par message mais rien de plus. Après tout, c'est ce qu'on devait faire jusqu'a la fin de l'année, il devait m'aider en math, et rien de plus.

Deux semaine après, ce samedi soir, je fête mes 18 ans, car demain, ce sera mon anniversaire. Après avoir tout préparer, je rejoins la salle pour terminer quelque préparation. Ugo, Elisa et Orane m'ont aider à installer toute l'aprem. On rentre chez moi rapidement pour nous préparer.

Ugo, chez lui, contact Maistre par mail, il lui donne son numéro et demande à l'appeler. Au bout de 10 minutes, le téléphone d'Ugo sonne :

« - Monsieur Colmant ?
- Oui. Bonjour monsieur Maistre. J'aimerais faire une surprise à Mélanie pour ses 18 ans. Elle le fête dans une grande salle des fêtes, vous êtes peut être au courant. Et je me demandais si vous seriez d'accord pour venir, pour lui faire une surprise.
- Oui je suis au courant. Mais je ne peux pas. Les autres lycéens...
- Sachez que les amis de Mélanie s'en foutent et accepte complètement. On est tous au courant maintenant, Mélanie nous a donnée la vrai version.
- Elle vous en a parlée ?
- Oui. Normal, on est ses amis.
- D'accord. Je viendrais alors. Vous me donnerez l'adresse.
- Bien sur. »