Monsieur Maistre

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Le lycée où j'étudie s'appelle le lycée Ampère. Étant donner qu'il n'y a que des filières technologiques et scientifiques, les matières les plus primée sont là physique, la technologie, l'SVT et les maths. De nombreux postes sont donc demander dans ce lycée, classer meilleur du département, et qui a su rendre populaire sa petite ville de quelque milliers d'habitants : St-Dam. A quelque kilomètres d'ici, se trouve Germer. Une ville connu pour son lac, ses montagne, ses grands chalets et ses stations de ski. C'est là que vit David Maistre. Mon professeur de mathématiques. Il a décidé de bosser dans ce lycée pour plusieurs raison : la popularité, le salaire, et c'était la ou il pouvait travailler avec sa femme. Enfin, son ex-femme. Elle était professeur de français, mais c'était bien avant que j'arrive au lycée. Malheureusement, ils se sont séparés. Il a eu du mal à s'en remettre. Beaucoup parlait de la "dépression de Maistre". Il aurait lâcher ses élèves pendant plusieurs mois, avant de revenir pour les aidées à avoir leurs bac. Je dis ça, c'était il y a deux ans à peu près. Un événement aurait fait tomber Maistre en dépression. Beaucoup de ces collègues pensaient que c'était le divorce avec sa femme. Jusqu'a qu'il apprenne que son unique enfant était tomber malade à la même période.

Nous sommes le 5 octobre. Il pleut déjà au réveille de David, qui se réveille dans son énorme lit, dans sa gigantesque chambre de son immense chalet. Montre en or, meuble de qualités, paysage d'exception, et vu sur le lac, jardin privée : on comprend que David est riche. L'entreprise de ces parents marchaient extrêmement bien à une certaine époque. Quand David était encore qu'un enfant. Après la chute de l'entreprise, ces parents ont vendu le peu de part qu'il avait pour récolter de l'argent. A leurs yeux, c'était pas quelque milliers d'euros qui allait les rendre heureux. Pour Maistre, c'était suffisant. A leurs morts, Maistre venait d'obtenir un master en mathématiques, et un poste dans un des meilleurs lycées du coin. Le lycée Ampère. Déjà mariée avec sa femme, Carla, il s'est installée dans une belle ville pas trop loin, Germer. Il a acheter le plus gros chalet qu'il a trouvé. Et il vivait une vie de rêve. Maintenant, il est seul dans un si grand chalet. C'est vide. Plus aucune photo. Les cadres sont vides, certains mêmes sont décrocher et laisser au sol. Il prend une douche rapide, et enfile une tenu, coiffe rapidement ses cheveux, ne prend pas de petit-déjeuner, attrape une pile de copie, prend sa sacoche et va dans son garage. Un garage digne des plus grands milliardaires. Mais il n'a plus qu'une voiture et une moto. Le divorce, c'est cher. Et il n'a pas vraiment gagner contre sa femme. Il a pu garder le chalet, une voiture, une moto, et un peu de fierté. Elle a tout gagner, le plus important : une moitié de l'héritage des parents de David. Malgré tout ça, il lui reste pas mal. Et les profs au lycée Ampère sont bien payer. Cela reste une paie de prof quand même.
Il prend sa voiture et se dirige vers le lycée à toute allure. C'est comme si il était seul, que plus rien n'existait autour de lui.

Arriver au lycée, il se gare près du bâtiment de math, et rentre par derrière, en passant par le couloir des lycéens. Il passe en face de tout le monde, fièrement, sa sacoche à la main. Une fois qu'il a rejoint la salle des profs, il se re-sert un café, et s'installe seul près d'une fenêtre. Il est assez insociable, mais ose parler aux autres quand il doit, mais préfère être tranquille et seul. Il ne parle qu'à Madame Champagne, la prof d'anglais de la classe ma classe. Tout les deux sont profs principaux des 2 classes de technologique, mais Maistre a aussi une classe de scientifique :

« - Salut David, ça va aujourd'hui.
- Comme toujours, et toi ?
- Ça peut aller...
- Quelque chose ne va pas ?
- Un gars avec qui j'ai parler hier, on s'est vu mais il ne m'a pas répondu depuis 2 jours.
- Vous vous êtes juste vue ?
- C'est bon * rigole *, tu veux encore que j'ai une mauvaise réputation.
- Tu t'es créé cette réputation toute seule Laure. C'était pas malin de couchée avec certains profs, encore moins avec un élève.
- C'était il y a 10 ans, maintenant j'en ai 35 et je voudrais me poser, tu vois.
- Eh bah, bonne chance, je file j'ai des élèves qui m'attendent. Et pour ton gars, ne lui envois pas de message, ignore le il reviendra tout seul.
- * sourit * »

Il repart souriant, mais au fond, il est terriblement triste. Laure lui rappelle un peu Carla à quelque moment. Quand elle parle de garçon, il se rappelle quand Carla lui a annoncer qu'elle allait se marier, alors qu'il s'était séparer depuis seulement quelque semaine. David était mal. Pourtant, malgré tout, Carla a toujours essayée de prendre de ses nouvelles, elle ne voulait pas que David finisse en dépressions par sa faute.
Notre cher prof arrive dans le couloir. Il passe devant les élèves sans faire attention à eux, et se met devant la porte, en face de Moi :

« - Bonjour.
   - Bonjour.
    - Vous allez bien ? Vous êtes malades mademoiselle Zadel ?
    - Non.
    - Ah.
    - C'est à cause du DS.
    - Ah... Il ne faut pas stresser pour ça. Entrer. »

Il ouvre la porte et rentre, les élèves le suivent. Et j'étais perturbée. Lui, il était assez content. Le DS avait été réussit par une bonne partie de la classe, une moyenne de 12/20, on dirait pas mais, c'est assez rare. Maistre sort les fameuses copie de sa sacoche et commence à distribuer. Certains affiche un grand sourire sur leurs visages, pendant que d'autre s'effondre : les notes sont très variables, et quand David s'approche de moi pour lui donner ma copie, toute la classe m'a fixée : ils savent que je suis vraiment nulle.

« - Vous savez Mademoiselle Zadel, pour avoir des bonnes notes, il faut le mériter. Mettez vous au travaille avant qu'il soit trop tard.»

Vous vous rappelez cette phrase ? Pendant que je le haïssais, lui, regrettais amèrement. Il s'était rendu compte qu'il venait d'être dur avec moi. Comme il l'était souvent avec sa fille, quand elle faisait des bêtises, qu'elle ne l'écoutais pas. A la fin de l'heure, il voit que je le regarde mal. Il a comprit qu'il a mal agis. En vérifiant la salle avant de partir, il voit que j'ai laissée la copie sur la table. Il l'a ramasse et décide de la garder, en pensant lui redonner le lendemain. Et il prend sa sacoche, attrape ses clés et ferme la porte. En se retournant, il aperçoit une feuille accrochée sur le mur, avec inscrit le nom d'une de ces élèves : moi, Mélanie Zadel. Il décroche la feuille, la met dans sa poche et rentre chez lui.
Le soir, il jette ses affaires au sol. Il est à la fois énerver et triste. Il se jette sur la première bouteille qu'il voit. Il s'était juré quelques jours avant de ne plus boire, et la jette au sol. Les larmes montent à ses yeux, mais même seul, il a trop de fierté pour pleurer. Il garde la tête haute, il est courageux. Et c'est pour ça que je l'admire. Il sait surmonter les durs étapes de là vie. Surtout la plus dur d'entre elle, qu'il a connu il y a deux ans, et qui a engendré le divorce avec sa femme, et sa dépression dont il sort seulement. C'est à cause de ça, qu'aujourd'hui encore, il se sent seul, depuis la mort de sa fille il y a deux ans. Laura. Morte d'une leucémie a l'âge de 15 ans.

Rien de plus Où les histoires vivent. Découvrez maintenant