chapitre 1

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-Mais où diable sommes-nous?

De mauvaise humeur,Steve étudia le sinistre paysage urbain qui défilait derrière la vitre de sa limousine. Ils évoluaient au pas dans les embouteillages de sacramento et traversaient un quartier qui correspondait peu à l'image qu'il se faisait de la capital.

-C'est un quartier connus pour ses problèmes de drogue et son taux de criminalité,surment dû à son taux de chômage élévé; répondu son sécretaire particulier en jettant un œil sur ses notes.

-Très charment; ironisa steve en se renfonçant dans la banquette en cuir. Tonny, surtout éviter de travailler dans le tourisme s'il vous vient l'idée de changer de métier, vous n'étes pas douer pour organiser de voyage. Si j'avais voulus mourir; j'aurais aussi bien pû noyer mon hélicoptère dans les profondeur de la méditérannée.

Sa remarque ne fit pas rire Tonny.

-La voiture est blindé, vous ne risquez rien....

-Je sais; coupa-t-il. Je plaisantait.

Il ferma les yeux. Sa migraine, tenue à distance à coup d'antalgiques et de café, ménaçait de revenir en force.
Après avoir promit à Rocco, son ami et frère de toujours, de se montrer exemplaire et restaurer son image, et avoir respecter cette promesse. On pouvait bien  lui pardonner un petit abus d'alcool dans un casino, la veille.

Dans un flache, ce visage qui depuis trois ans maintenant ne le quitter plus ressurgie. Il revit les gros yeux gris de Chloé, mais très vite ses yeux pétillant dévinrent remplis de tristesse, de mépris puis de larme.
Il ouvrit les yeux en sursaut.
Cette image ne le quittait plus, c'était le dernier souvenir qu'il avait d'elle.
A mainte réprise, il avait essayé de s'imaginer son sourire mais sans succés.

Steve n'oublirait jamais la vision de Chloé, allongé sur cette table, tandis que ses larmes ne caissaient de couler.
Il avait cru qu'il parviendrait à les assêcher. Mais même à l'instant où elle s'était abandonné, où ils s'étaient rejoint dans un orgasme fulgurant, elle n'avait pas cessé un seul instant de pleurer.
Le lendemain à son réveil, elle s'était évaporée, prenant la décision à sa place. Il avait espéré la trouver à la taverne où elle travaillait avant mais il avait appris après avoir ménacé et défigurer le patron qu'elle n'avait plus remis les pieds là bas depuis qu'il l'avait "acheter". Il détestait ce mot, il préfèrait se dire qu' il avait payé une dette qu'elle devait à ce minable.

-Nous sommes arrivés monsieur.

La voix de Tonny le raména à la réalité.

-Rappelle-moi ce que nous sommes venus faire ici, demanda Steve.

-Nous sommes vénus visité un centre de loisirs financés par le gouvernement, qui offre à des jeunes sans moyens de faire du sport et autres choses.....

Steve le coupa d'un signe de main.

-Ça va,j'ai compris. A moin que la suite ne parle des danseuses du ventre.

-Non, ce soir nous assisterons à une démonstration de claquettes, de jazz et de ballet en plus de...

-De ballet?? Repéta-t-il avec un rire sans joie. C'est sencé me faire passer pour un amoureux des arts?

-Votre service de communication pense en effet que celà dévrait mettre en valeur une facette plus...sensible de votre personnalité,monsieur.

En tant que futur sénateur des Etats unis , il se dévait d'avoir une réputation impécable.
Il sécoua la tête et sentit le déséspoir l'envahir.

-Dans ce cas, dites-moi quand il faudra applaudir. Et donner-moi un coup de coude si je m'endors.

Laissant le métro derrière elle, Chloé se hâta vers le centre. Elle était en retard. Un groupe de gamins du quartier étaient préssé contre l'enceinte du centre.Comme elle approchait, elle ne tarda pas à voir ce qui le fascinaient, deux grosse voitures étaient garées dans la cour.

Seigneur...que c'était-il passée cette fois? Une autre bagarre à couteaux? Ou pires,avec des armes à feu?
Chloé courit vers le centre, sa lourde natte lui martelait le dos à chaque pas, les yeux rivés sur ce vieux bâtiment auquel elle s'était attachée ces deux derinières années.

Un homme à l'allure sinistre vêtus d'un costume noir et portant une oreillette, se tenait devant la porte. Elle cru un instant qu'il allait l'arrêtée mais il n'en fit rien. Ce qui accrois encore l'inquiétude de Chloé.
Au milieu d'une nuée de fillettes en collant, Katy une des employés du centre, s'activer avec une bombe à paillettes, décorant les petites têtes qui se pressaient autour d'elle.
Elle se fraya un passage jusqu'à elle.

-Je suis vraiment désolé d'être en retard, je n'ai même pas eu le temps de passer chez moi pour me changer; dit-elle en enlevant son gilet.

-Ce n'est pas grave, l'essentiel et que tu sois là; repondit gentiment katy.

-Qu'est ce qui se passe au juste? J'ai vu des voitures déhors.

Katy secoua la tête.

-Tu ne devineras jamais.

-Quoi quesqu'il y a?

-c'est un homme de la haute société, un futur sénateur apparemment, c'est tout ce que je sais. Les services sociaux et la mairie ont débarqué en force et feignent de l'intêret à ce qu'on fait ici. Quels cons; dit-elle avec un rictus de mépris. C'est ironique, non? Quand je pense qu'on a apeine assez d'argent pour rester ouvert un moi.

Chloé comprit le mepris de katy et la soutenait même. Depuis deux ans qu'elle faisait du bénévolat au centre, aucun membre de la mairie ou des services sociaux n'avait pointé son nez. Les centres était en mauvais état et ménacé de fermer bientôt. C'était triste et bien dommage pour les enfants qui fréquenter cet endroit.
Elle aurait aimé faire quelque chose pour les aidé mais elle arrivait apeine à manger deux repas par jour.

-Je vais allé retrouver mes élèves; dit-elle en partant.

Katy hocha de la tête bien trop occuper à arranger le chignon de la petite Clara.
Elle devait quand à elle retrouvait ses petits monstres. Depuis deux ans, elle donnait des cours d'art aux enfants.
La peinture était sa passion depuis toute petite, sa mère ne voulait pas en entendre parlé et lui interdisait tout croquis même le plus minable.
Mais le temps avait changer depuis, sa mère n'était plus là pour le lui interdire. Elle voulait donné à ses enfants ce qu'elle n'avait jamais eu et ce qu'elle ne donnerait jamais à Eliane. A ce douloureux souvenir son cœur se serra. Elle n'oublirait jamais ses magnifiques yeux vert émeraude, ni sa peau de porcelaine. Et encore moin cette douleur qui l'habitait depuis si longtemps. Elle ferma les yeux pour chasser ces douloureux souvenir mais au lieu de ça c'est le visage de Steve qui lui apparut.
Bon sang, il était chez lui avec sa femme et peut être même ses enfant et heureux. Et elle, idiote qu'elle était pensé encore à lui.
La seul chose positive c'est qu'il n'y avait aucune chance qu'elle le recroise de nouveau...

La Maîtresse De Steve GarettOù les histoires vivent. Découvrez maintenant