En marchant dans la ville, la technologie se révélait tout autant évoluée. J'aurais pû être impressionnée si je n'avais pas vécu à cette époque. Même sans souvenir, je savais que j'avais déjà vu tout ça. Je commençais à penser que vu que mon cerveau était maintenant 100 % artificiel, je ne pourrais jamais retrouver mes souvenirs. Est-ce que cela était important, en fin de compte ? Avais-je réellement besoin de me souvenir de mon passé ? Après quelques réflexions, je me remis à observer les alentours. Il y avait plusieurs boutiques CyberLife, ici et là. Je me serais presque acheté un Androïde si j'avais pu. J'étais plutôt curieuse de rentrer en relation avec ceux-ci. Sans besoins humain, comme me nourrir, ou faire mes besoins, je pouvais tout bonnement explorer la ville de nuit. Avais-je une vision de nuit ? Chaque personne que je croisais agissait plus ou moins gentiment avec leur Androïde. Certains était plutôt brusque. Mais pouvais-je leur en vouloir ? Avec le prix des Androïdes, je me demandais comment les gens pouvaient avoir les moyens de s'en acheter un. L'économie m'échappait probablement. Je pouvais peut-être tenter de rentrer en communication avec un Androïde ouvrier, ou alors ceux placés dans les parking pour Androïde. Je me disais que ma curiosité ne pouvait pas attendre. Je me dirigeais d'abord vers une station d'Androïde. Ceux-ci étaient immobile, le regard droit. Ils attendaient probablement leur propriétaire. Je posais ma main sur le bras de l'un d'eux, pour tenter d'attirer son atttention, tout en sachant qu'il ne pouvait pas sentir mon toucher. Il se tourna vers moi, le regard vide. Je tentais alors de communiquer.
-Salut.
Le manque de réaction de l'Androïde était plutôt décevante. Peut-être était-il en veille.
-Pouvez-vous me répondre ? Re tentais-je.
Il tourna la tête de nouveau vers l'avant, ne semblant pas comprendre ce que je lui disais. Cette tentative était veine. Je remis ma main sur son épaule, et remarquait alors ma main devenir grise, comme du plastique métalique. Il se tourna de nouveau vers moi, et ses yeux clignèrent rapidement, comme si il analysait des données. Je remarquais la diode sur sa tempe droite clignoter de jaune à bleu. Après un instant de fixation dans ses yeux robotiques, il finis par me parler.
-Vous n'êtes pas comme les autres.
Son ton était très humain, ce qui me surpris un peu. Il avait reconnu mon identification, peut-être ? Celle enregistrée récemment dans le système de l'hôpital.
-Je sais que vous n'êtes pas entièrement Androïde, continua t'il.
Était-il censé pouvoir me parler de ça ? Était-ce normal qu'il puisse m'adresser la parole aussi clairement, quand quelques instants plus tôt il avait été complétement silencieux ? Avais-je déclencher quelque chose dans son système informatique ?
-Est-ce que c'est important ce que je suis ? Demandais-je.
Il simula un sourire. Il semblait presque humain.
-La différence fait d'une personne quelqu'un de spécial. Ce n'est pas un mal.
Pourquoi il me disait ça ? Qu'est-ce que ça pouvait signifier ?
-La vraie question est : Que suis-je vraiment ?
-Seule vous pouvez le savoir, me répondit-il.Il semblait de nouveau immobile. Je tentais de reprendre la conversation, mais aucune réaction de sa part ne vint.
-C'était étrange..pensais-je tout haut.
Il me fallait tomber sur un déviant. Je devais tenter de comprendre ce qui se passait dans leur système. Je devais me concentrer sur mon corps semi-robotique pour tenter de trouver des capacités quelconque qui pourrait m'aider à avoir l'air d'une future policière spécialisée en déviant. Je me demandais si on n'avait vraiment le choix de la fonction ou de nos enquêtes. Le commandant pouvait-il prendre en considération nos envies concernant les crimes ? Je devrais me montrer convaincante si je voulais être acceptée rapidement. Si ils me choisissaient, bien sûr. Je m'éloignais finalement du parking d'Androïde pour me remettre à la recherche d'un espace dégagé pour tester mes capacités. Je risquais de chercher longtemps en pleine ville. Je pouvais peut-être tout simplement demander à quelqu'un le parc le plus proche, ou un espace dégagé. Je cherchais du regard une personne qui ne semblait pas trop pressée, ou occupée. Après quelques regards au alentours, je trouvais quelqu'un qui semblait correspondre à mes recherches. Je m'approchais d'un pas neutre pour poser mon regard sur la femme que j'avais aperçue.
-Bonjour, madame. Sauriez-vous où est l'espace dégagé le plus près d'ici ? Je cherche un endroit ou faire mon jogging.
Elle croisa mon regard, et un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle semblait bien amicale.
-Par là, vous tournez à droite, et vous continuez pendant environ 15 minutes. Les rues vont se raréfier et vous tomberez sur un espace parfait pour vous entraînez, me dit-elle en pointant dans une direction.
-Je vous remercie. Bonne journée à vous.
-Bonne journée à vous aussi.Je me dirigeais d'un pas rapide dans la direction indiquée. J'étais plutôt soulagée de savoir qu'il y avait ce genre de lieu non loin d'ici. Je devais absolument tester mes capacités. Peut-être une endurance hors norme, ou une vitesse accrue ? Après cette promenade de santé, je finis par arriver au fameux espace d'entraînement. C'était un endroit plutôt grand, avec beaucoup moins de gens. Il semblait y avoir un circuit réservé à ceux qui font de la course, du jogging. Je me demandais si il n'était pas mieux que je tente de m'étirer pour tester si je ressentais une douleur ou un inconfort quelconque. En tentant de petits exercises, je réalisais bien vite que je ne ressentais pas de sensation. Je ne savais pas si je devais en être ravie. Cela m'éloignait-il de la définition d'humaine ? Ne pas ressentir physiquement n'était-ce pas une preuve que je n'étais probablement pas assez humaine pour me sentir comme tel ? Je savais que les machines ne ressentaient pas. Cela faisait-il de moi une machine pour autant, même en sachant que j'avais une part humaine en moi ? En posant mes pas sur la piste, je sentis une détermination m'envahir. " C'est partit " me dis-je. Je m'élançais à la course. Mes cheveux partaient dans tout les sens, vers l'arrière. Durant ma course, je me concentrais sur mon corps. Mes jambes ne me faisaient pas du tout mal. Je pouvais respirer normalement (si je respirais vraiment) et aucun essoufflement ne se faisait ressentir. Ça m'attristait quelque peu de voir que je ressemblais plus à un Androïde sur plusieurs aspects. Ma part humaine doit être si faible en fin de compte. J'allais plutôt vite à la course. Beaucoup plus vite qu'un humain devrait l'être. Et tout ça, sans ressentir de fatigue, de douleurs ou même de courbatures. Après 15 minutes, je fis mine d'être essouflée, pour ne pas que les gens me pensent Androïde. Même sans la diode, peut être certains pourraient me considérer Androïde. Et je voulais éviter tout problème. Je devais agir comme une humaine normale pour ne pas que les gens se doutent que je n'étais pas totalement humaine. J'allais finalement m'asseoir sur un banc pour regarder les gens se promener. J'avais eu un test concluant, je pouvais donc faire mine d'être fatiguée.
Désolé pour cette longue attente. J'étais bloqué avec mes idées. Je ne sais pas quand sortiras le prochain chapitre, mais je ferais au mieux.
VOUS LISEZ
Cyborg & Android : Become Human [Connor-XReader]
FanficVous êtes une femme vivant à Détroit qui a une particularité dans un monde d'Androïdes et d'humains : Vous êtes une Cyborg, c'est à dire une mi-humaine, mi-androïde. Vous vous êtes réveillée dans un hôpital gérer par CyberLife,qui test la robotisati...