Alors que les horreurs impensables de l' affaire Telegram « Nth Room Sex Abuse » ont ébranlé la Corée du Sud depuis des semaines maintenant, les victimes qui ont survécu à ces groupes de discussion tortueux s'avancent pour partager leurs expériences - dans l'espoir de sensibiliser davantage et de pousser à une peine maximale des coupables.
Une femme, par le pseudo Instagram de @cutdo_g, s'est identifiée comme une autre «victime de la Nième chambre» et a partagé des captures d'écran réelles des DM menaçants qu'elle a reçus de l'agresseur qui l'a exploitée pendant un an. Elle a écrit: "Cet homme et moi avons d'abord fait connaissance sur une demande."
"Lui et moi sommes devenus assez proches. C'est alors qu'il m'a proposé de travailler comme mannequin. Il a offert 100 $ par photo - et même si nous ne nous étions jamais rencontrés en personne, il a transféré 1 500 $ sur mon compte bancaire à l'avance pour le travail. Pour moi, qui devait survivre avec une allocation de 30 $ par semaine, c'était beaucoup d'argent. Ça m'a fait du bien. Donc je suppose que, d'une certaine manière, tout cela est de ma faute pour commencer..."- Instagram @cutdo_g
La femme se souvient que, lorsqu'elle est arrivée à l'emplacement de la séance photo, elle a immédiatement réalisé que quelque chose était louche. Malheureusement, lorsqu'elle a tenté de se retirer de l'accord, l'agresseur a menacé de la traduire en justice pour fraude.
"Une fois que j'ai accepté le concert de modélisation, il m'a envoyé une adresse. J'ai pris un taxi pour le studio - qui s'est avéré être un studio résidentiel. Quand je suis arrivé, il a dit que le tournage m'obligeait à être complètement nu, sauf un slip et des chaussettes sans manches. J'ai immédiatement réalisé que quelque chose ne tournait pas rond. Mais quand j'ai essayé d'expliquer que je ne voulais plus continuer avec la séance photo, il a menacé de me poursuivre pour fraude. Il n'arrêtait pas de me présenter comme un escroc, alors j'ai involontairement participé à la séance photo ce jour-là. En fait, pendant le tournage, il n'a pas mis le doigt sur moi. Il ne m'a pas forcé à coucher avec lui. Pendant une seconde, j'ai cru honnêtement avoir accusé un artiste d'être un pervers..."- Instagram @cutdo_g
La véritable «menace» a commencé le lendemain matin
"Ses menaces de distribuer mes photos ont cependant commencé le lendemain. Chaque semaine, il a commencé à demander que j'envoie différents types de vidéos de moi-même. Il ne semblait pas du tout désolé quand il m'a dit que toutes mes vidéos étaient partagées sur une application appelée Telegram. Cet enfer vivant a duré un an."- Instagram @cutdo_g
La femme a partagé des captures d'écran des messages directs que l'agresseur lui a envoyés sur son compte Instagram personnel. L'agresseur a clairement indiqué dans ses menaces qu'il était au courant de ses comptes de médias sociaux et des numéros de téléphone des membres de sa famille.
Voici les messages qu'elle a reçu( tout les messages ci dessous sont celui que le mec lui a envoyer) :
"- Hé, comment se fait-il que vous soyez en ligne ici mais que vous ne vérifiez pas vos messages KakaoTalk?
- Je suppose que vous êtes d'accord avec le partage de cette vidéo partout, non? Vous n'avez aucune idée de ce que c'est que d'avoir vos vidéos partout sur Internet, hein? Pensez vous que vous pourrez vivre une vie normal en Corée en tant qu'adulte après que cela aura été distribué? Nous verrons.
- Le numéro de ton père est XXXX, celui de ta mère XXX et celui de chez toi XXXXX
- Je leur enverrai ta vidéo, alors.
- Allez y et signalez moi si vous le souhaitez. Selon vous, qui a le plus à perdre dans tout cela? "
Elle a affirmé que, bien que les menaces aient soudainement cessé un jour, son cauchemar n'était pas terminé. Elle a commenté: «Je me cherche sur Google chaque matin et chaque soir - parce que je crains que mes vidéos ne soient devenues publiques.»
"Le problème est qu'il y a tellement de femmes qui ont été victimisées comme moi. Même en ce moment, quelqu'un est exploité contre sa volonté. Cela doit être arrêté. Vous pouvez prendre mon histoire et la partager. En fait, je veux que beaucoup de gens le voient. Nous devons travailler ensemble pour faire en sorte que le crime soit mis fin à coup sûr cette fois."- Instagram @cutdo_g
Avec sa décision courageuse de révéler la vérité laide, les internautes coréens inondent sa section de commentaires de messages de soutien - tout en exprimant leur frustration envers les autorités judiciaires pour "avoir été indulgent envers les auteurs".
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