The End of the World is Cool. Cinema too.

249 13 5
                                    

~ Ellipse ~

Vous savez ce qui est incroyable avec la fin du monde ?

Tous ces principes dont tout le monde s'entichait : L'amour, la gentillesse, l'entraide, l'égoïsme, le regard des autres sur soi, et bien sûr, la Confiance. Avec une belle majuscule, car c'est la chose la plus difficile à avoir désormais.

Peut-être qu'avant elle était accordée au premier passant s'il se montrait un tantinet gentil, maintenant, alors que les humains se font exterminer par l'Humanoïde, et bien, cette confiance devrait s'être approfondit, l'Homme devrait être fraternel, altruiste, partageur des choses, et surtout s'allier pour mieux conquérir la menace Ultime, celle de tous.

Quels bandes d'égoïstes. Voilà ce que je disais moi, de l'espèce humaine.

Une belle saloperie, comme dirait Armin pour être polit.

Je vous laisse imaginer ce qu'en dit Levi, lui et sa politesse.

Quand le monde,..la Terre, a comprit que tout cela était réel, que ce n'était pas qu'un coup monté par l'État, tout s'est déchiré.

L'Humain a perdu son Humanité, peu était ceux qui faisaient encore preuve de bonté, ils étaient très courageux, les autres avait peurs, peurs de se faire tuer s'ils baissaient leur garde un faible instant face à leurs congénères.

C'est ce que nous étions, courageux, et peureux.

Nous venions en aides à ceux que nous croisions, tout en gardant des yeux et un bouclier dans le dos.

Avoir confiance c'est bien, infliger la peur c'est mieux. Le pourquoi Livaï était celui qui se déplaçait à l'extérieur voir nos amis les Secrétaires, il inspirait la crainte. Je servais de contraste, un jeune amis au côté d'un tueur fou.

Imaginez : 

Une innocente fleur de Lys à côté d'une broyeuse bourrée d'entrailles humaines, tâchée de sang. Le choix était vite fait : La fleur. 

Du moins s'il y avait un choix à faire, s'il y avait cette possibilité.

Nous étions quitte ou double, tout ou rien. Moi et lui. Ou vous mourrez.

Combien nous en avons croisés des gens qui se montrait aimables aux premiers abords, mais qui attendait patiemment le meilleur moment pour nous tuer et voler nos provisions pour ensuite laisser nos cadavres pourrir sur place, en pleins soleil, en pleins milieu de la route, d'un champs, là où ils nous auraient trahit.

Combien nous avons dû nous débarrasser d'humains. Au profit de l'IA.

Aucuns de nous ne parlait de ça une fois que cela était fait, nous, les trois jeunes attendions très souvent en retrait sous l'ordre d'Erwin que le travail soit fait. ''Le travail'', comme disait Levi. 

Sanguinaire.

C'est dans ces moments là que l'ont réapprends dans quel merdier nous sommes, qu'il n'y a pas que les humanoïdes à esquiver, mais aussi des humains, des êtres comme nous, fait de chair et de sang.

C'est aussi dans ces instants que l'on voit à quel point Ackerman n'était pas du tout un professeur, que son réel métier ressortait, et il était foutrement bon. Ces mouvements fluides et rapides, ces lames et son fusils valsaient d'une main à une autre, d'une tête à une autre, ces yeux.

Ces yeux étaient ce qui me laissait toujours stupéfait lors du spectacle, ils aspiraient à la haine, à une violence sans nom, mais aussi, à ce qui semblait être du regret.

RiRen - SophiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant