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Pour moi, une nouvelle page de ma vie venait de commencer. Une page totalement vierge, duquel j'avais droit d'y noter ce que bon me semblait et ce à ma manière. Pour une fois dans ma vie, j'avais le choix, et en plus, je me sentais heureuse. Heureuse de vivre totalement, en laissant libre cours à mon... à mon cœur. Je ne sais pas ce que représente cette phrase, parce jamais auparavant je n'ai eu recours à ça, mais je sais que la vie me donne une nouvelle chance, que cette fois ci je saisirais. Mais je n'avais pas prévu ça, comme toujours.

Je savais que je le retrouverais à la librairie, je savais que je m'assiérais sur l'un de ces sièges, que je piocherais un livre en attendant qu'il termine son service, que je le sourirai et que je verrai étinceler ses beaux yeux dont je raffolais tellement... mais j'avais oublié un petit détail, un détail qui apparemment me suivait partout, me rappelant que je n'étais pas quelqu'un à qui la vie souriait. J'étais l'une de ces personnes prédestinées à connaitre toute sorte de blessure, brisure, sans pour autant mourir, une sorte de torture lente et bien évidemment douloureuse. J'étais prête à lui dire que je voulais qu'il soit mon ami, et plus si affinité, mais ce que je vis me brisa le cœur, mais cette fois si d'une manière nouvelle. Il me brisa le cœur de manière à ce que la douleur que je ressentais ne faisait pas ressortir la haine qui datant habitait mon cœur. Ce fut une douleur lasse, comme si c'était attendu, comme si depuis le début je savais que la vie ne me ferait pas des cadeaux, surtout pas dans ce sens-là. La partie était fini cette fois, et je regardais, sans aucune expression la personne qui m'avais offerte cette liberté d'esprit embrasser langoureusement une jeune femme sur le banc qui longtemps avait supporter mes peines et tourments.

La Maladie d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant