Virginity Game

Chapitre 1

Amy.

Je me retrouve ici dans cette petite maison qui me semble bien vide maintenant je regarde mes bagages éparpiller un peu partout, les déménageurs les vidant tous un pour un, puis moi je ne fais que les regarder étant vide à l'intérieur, je vais bientôt devoir retrouver mon père, mais a-t-il une seule idée à quel point je le déteste maintenant même si je suis obligée de l'aimer étant la seule famille qu'il me reste, on est en train d'emporter tous mes souvenirs, je suis en train de m'éloigner de mes souvenirs et d'elle, le fait de les voir prendre tous mes cartons me rappelle juste ça.

Je suis en train de la quitter, cette femme qui était tellement pour moi, c'était toute ma vie.

Il y a deux mois, j'ai reçu un coup de téléphone me disant que ma mère avait était envoyer en urgences à l'hôpital dût à un accident de voiture, je n'ai pas eu plus de détails n'étant pas majeur on ne m'en a pas donnée le droit, ils ont tout expliqués à ma tante étant donné que mon père et mon frère n'ont pas été fichu devenir ni ce jour-là ni à l'enterrement.

Monsieur ne pouvait pas quitter son travail, mais il m'accueillera avec grand plaisir chez lui, ce sont ses propres mots, il n'y a-t-il que le travail qui compte pour lui ?

Je soupire et bouge ma tête pour me sortir de mes pensées, on doit me prendre pour une folle, mais bon, je prends mon sac à main, mon sac rempli de manga prête à prendre mon bus est passée 4:00 dedans avant d'arriver à destination.

Je suis enfin entré dans ce fichu bus, j'ai de la chance je suis côté fenêtre, c'est ce que je préfère comme ça si j'en aie marre de lire et bien je peux tout simplement poser ma tête contre la fenêtre vaguant à mes pensées qui sont loin d'être joyeuse en ce moment tout en écoutant ma musique.

J'ouvre mon manga et rentre dans mon univers de l'imaginaire parfois j'aimerais y vivre, je ne lis pas le genre où si on y rentre on peut mourir, mais celui où on rencontre l'amour, le vrai, celui qui te fait vibrer et te donne l'impression que rien ne peut t'arriver tant qu'on est au côté de l'être aimer, ça fait rêver non ?

C'est ce que je souhaite au plus profond de moi que la vie soit aussi belle que là-dedans, c'est juste regarder Honda Tohru est une jeune fille, souriante toujours là pour les autres en faisant passer leurs bonheurs avant le sien pourtant elle a perdu sa mère récemment et moi... et bien moi ça fait 2 mois qu'elle est partie, mais j'ai l'impression que je ne vais jamais m'en sortir, je fais des faux sourires, je suis passée maître du sarcasme et en plus de ça, j'ai plus de sautes d'humeur qu'une femme enceinte, ça commence à me rendre dingue tout ça.

Je me suis assoupi, heureusement que mon voisin m'a réveillée, bon... maintenant je n'ai plus qu'à trouver la sortie et trouver mon père comment peut-on reconnaitre un con blindé de thunes qui ne vient pas soutenir sa famille face à la mort de sa mère.

Trouvé, un gars dans un Porsche grise accrocher à son téléphone, ça ne peut qu'être lui après tout, il aurait pu sortir m'accueillir, ça fait tout de même 5 ans que je ne l'ai pas vue.

Je me dirige vers lui, me met face au coffre puis enlève mes écouteurs avant d'ouvrir le coffre pour y mettre mon sac de manga, je ne veux pas risquer de marcher dessus.

J'entre côté passager, attache ma ceinture ensuite regarde mon père attendant au moins un bonjour.

Non mais je n'en ai rien à faire, fait tout ton possible pour y arriver, je dépose la petite après j'arrive tout de suite. On va y arriver cette affaire est à nous ! S'exclame mon père avant de raccrocher le téléphone

Après cette charmante conversation où je suis clairement traitée comme une enfant, il raccroche et par la suite démarre la voiture.

Oui, merci, c'est gentil de demander, le voyage a été, je vais bien ne t'en fait pas. Tu parles, rien du tout, ce serait trop lui demander de se comporter comme un père, je pense.

Là, ça deviens ridicule, je ne vais pas passer 30 min de trajet dans un silence pareil quand même.

- Noah est à la maison ?

- Non, ton frère est chez les garçons, il ne rentrera pas ce soir.

- Les garçons ?

- Oui, tu sais tes anciens amis, vous étiez toujours ensemble tous les six

- Oh je vois, je ne savais pas qu'ils se parlaient encore.

- Eh bien si, ils sont inséparables.

- Mais tu lui as dit que je rentrais ?

- Non, j'ai oublié, mais ce n'est rien, il te verra demain au lycée

C'est super, moi qui espérais un peu de soutien pour ma rentrée, je n'aurais rien du tout, comment on peut oublier ça ?