Chapitre 22

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PDV Izuku :

Ok, c'est définitif : Shoto a une vie sociale très chargée. Comme il est PDG d'une entreprise, il est très pris, et je ne me rends compte que maintenant qu'il nous consacre énormément de temps, à Yuki et moi.

Il a invité des gens, pour son travail. Et je pense aussi que c'est une manière de faire un peu plaisir à ses employés.
Il a dit que vers vingt et une heures, tout le monde allait partir vers une sorte de salledes fêtes qu'il louait juste pour cette occasion, mais que pour le moment c'est juste les retrouvailles entre collégues.

Quand ils sont arrivés, j'ai tout de suite vu qu'ils ne m'aimaient pas beaucoup, voir pas du tout, et les cadres m'ont regardé comme un pestiféré.
Mais bon, je suis un Oméga, alors j'ai l'habitude.

Mais je les ais entendus parler quand mon Sh... Shoto n'était pas dans les parages, et ils râlaient que Shoto soit constament pris par sa famille.
Je viens d'apprendre que Shoto déléguait tant son travail que cela faisait une double-charge pour ses employés.

Ils ont continué ainsi, mais comme j'en avais marre de les entendre cracher sur leur patron, je suis parti à la cuisine. Il y a avait plein de monde aussi, mais pas des connards d'Alphas en costule qui se croient supérieurs en tout.

J'ai rejoint la cuisinière, et son apprenti, qui sont là pour la soirée.
Il y a aussi quelques serveurs, qui aménét des sortes d'apéritifs vers la salle où la plupart des gens sont réunis.

Je me suis immédiatement senti dans mon élèment, dans cette ambiance de travail un peu chaleureuse, rehaussée par le caractère bon enfant de la cuisinière.

En me voyant, elle envoya son apprenti chercher des aliments au dehors, nous laissant tous les deux seuls.
Nous avons discuté tout l'après-midi, et elle m'aprécie énormément, a-t-elle dit.

-Alors, monsieur Midoriya, qu'est-ce qui se passe? Vous n'avez pas l'air content? demande-t-elle avec un sourire engageant, qui me mets de suite en confiance.

J'allais lui répondre, mais la cuisine devenue plus silencieuse, je pus entendre des éclats de voix dans le hall.

-Une seconde, lui demandais-je, me tournant vers la porte.

Je suis cutieux de nature, alors je me suis approché de la porte menant au hall, et j'ai pris ça pour une querelle d'amoureux.

J'allais m'éloigner, mais j'ai distingué la voix de Shoto, et celle d'une femme.

Shoto avait l'air en colère, sa voix était ferme, et celle de la femme était geignarde, presque suppliante.
Elle paraissait également hystérique, et je me suis approché pour mieux entendre.

Ouvrant légèrement la porte pour voir  je constatai que les deux s'étaient tus.

Shoto venait de l'envoyer bouler violemment, et elle ne trouvait visiblement rien à répondre.

Elle repartit néanmoins quelques secondes plus tard, encore plus histérique :
-Mais je t'aime, moi, Shoto!

Conasse. Y'a que moi qui ai le droit de dire ça.

-C'est fini entre nous, et depuis longtemps!!! T'as pas compris que j'étais avec Izuku? Ça fait un moment qu'on a rompu, pourquoi tu reviens maintenant, alors que je suis marié, et que j'ai un enfant ?! T'es complétement conne ou quoi???

-Tu l'aimes, c'est ça?

Dis oui... Dis oui... Je t'ensupplie dis oui...

Il ne réponds pas et crispe les poings.

Cela veut dire deux choses : soit il ne m'aime pas et est blessé par ce qu'elle vient de dire, voir se sent insulté, soit il m'aime et ne veut pas avouer ses sentiments.

Je penche pour la première option.

-Tu l'aimes Shoto? demande cette salope d'une voix plus douce.

-Vas te faire voir! Dégage, fous le camp Momo!

Momo... C'est avec elle qu'il était le jour du mariage...
C'est elle que Shoto avait embrassée...

-Mais c'est un Oméga! Tu ne peux pas préférer un Oméga à une Béta comme moi!!! Je t'aime, tu ne peux pas l'épouser!

Une fois de plus, Shoto de réponds rien, mais une vague de phéromones de colère m'atteind, et je me retiens de tousser.

-Tu ne l'aimes pas alors? C'est juste pour son cul? Hein, Shoto?

-Barre toi! Tu n'as rien à faire dans cette maison!

-J'ai raison Shoto! annonce-t-elle triomphalement. C'est juste pour le sexe!

Trois secondes plus tard, la porte d'entrée claque, et je ne l'entends plus.
Puis les pas de Shoto de dirigeant vers la salle à manger, et je sors de ma planque pour aller à la cuisine.

-Ce n'est pas bien d'écouter aux portes, monsieur Midoriya, me sermone-t-elle gentiement.

Je lui fais un petit sourire. Elle est trop sympa, on dirait ma mère.

Quand elle est entrée pour la première fois dans la cuisine elle m'a appelé comme ça, depuis elle ne lâche plus ce nom, même si je devrais être “monsieur Todoroki”.

-Vous avee raison, mais c'est très instructif.

Je lui fais un dernier sourire, et me tourne vers la porte, qui s'ouvre juste devant moi, me faisant percuter Shoto.

-Izuku, il faut que je te parle.

Je souffle un peu pour calmer mon cœur de cette aparition soudaine, et lui réponds prudemment :
-Moi aussi il faut que je te parle.

Quand était-il avec cette fille?

Il me fait signe de le suivre, et nous sortons dans le jardin, uniquement éclairé par le clair de lune.
Je me dis que ça ressemble à une atmosphére romantique.
Mais pour l'instant j'ai juste des envies de meurtre.

Trahison impardonnableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant