Trahison impardonnable

Chapitre 34

PDV Izuku :

J'ai du mal à me calmer. J'arrive même pas à arrêter de pleurer...

Pourquoi moi? J'avais rien fait, je voulais juste incrire mon fils à la créche...

Merde, y'a un Alpha pas loin...

-Izu...

Il s'appriche encore... Pourquoi encore des phéromones!?

-Izuku, qu'est-ce qui...?

Le reste de sa phrase se perd entre mes sanglots et le bruit sourd de mon cœur qui martéle douloureusement ma poitrine en sentant ses phéromones.

Non, je ne veux plus des phéromones! Plus ces saletés de phéromones!

-Ne m'approche... pas... A-arrête... ça... dis-je sans pouvoir empêcher un sanglot de m'interrompre.

J'ai l'ai faible, et je me déteste pour ça.
Mais c'est plus fort que moi, rien que l'idée que ça se reproduise me donne envie de pleurer. Plus jamais.

Je sens qu'il arrête ses phéromones, et je l'entends s'éloigner de quelques pas, comme je l'avais demandé.

Je tente de calmer mes sanglots, et je prends une inspiration tremblante.

-D'accord, je n'approche pas, mais tu me dis ce qui ne vas pas... demande-t-il.

Je reconnais en sursautant que c'est sa voix... Shoto...

-P-Pardon Shoto, je croyais que t'étais... Je sais pas, mais j'ai eu peur... sanglote-t-il.

-Izuku, explique-moi, implore-t-il presque en s'approchant et en me prenant contre lui, comme s'il en mourrait d'envie depuis un moment.

Je soufflai doucement, et je le sentis frissonner doucement.

-Il a vu mon alliance mais... Il a dit que si je voulais avoir ce que je voulais, je devais coucher... Et il a voulu me soumettre avec ses phéromones... terminai-je en me remémorant la sensation de mourir de l'intérieur.

Dit comme ça, ça prends une forme de vérité insupportable, et je me remets à pleurer doucement contre son épaule.
Pourquoi suis-je si faible?

Je sens que Shoto se crispe, et je devine dans la tension que prend ses muscles qu'il est en colère.

Je n'y suis pour rien moi...

Je le repousse de la force vascillante que me procurent mes membres secoués de tremblements.

-Si c'est pour... pour m'engueuler p-parce-que je n'arrive pas... à me défendre, tu peux aller voir... ailleurs si j'y suis! dis-je, la voix encore nouée de sanglots.

Il prend un air tout à fait sincére d'étonnement.

-Je ne suis pas énervé contre toi, Izu. Qui t'as fait ça?

Je lui raconte. Tout.

J'étais allé chercher Yuki à la créche après avoir bossé tout l'aprem avec Ochako et Denki.
J'ai demandé à avoir un entretien avec un responsable, pour essayer d'inscire définitivement Yuki à la créche. Quand je suis entré dans le bureau ce connard a fermé à clé, soit-disant pour ne pas être dérangé.
On a commencé à parler, et au bout d'à peine cinq minutes, il m'a coupé pour me demander si j'étais oui ou non un Oméga.
Je lui ai répondu la vérité. Il s'est levé et est venu s'asseoir sur son bureau, en face de moi, ce dernier ne nous séparant plus.

-Ça... C'était une agression en quelque sorte... dis-je en essuyant mes dernières larmes. On aura beau porter plainte, c'est tellement courant que... Ça lui fera rien.

Shoto me prends dans ses bras.

-Je ne veux pas que ça se reproduise, plus jamais, dis-je enreniflant une dernière fois.

-Où est Yuki?

-Ochako le garde pour la nuit, elle a dit que ça ne la dérangeait pas. Je lui ai vaguement expliqué...

-Bien, dit-il une fois ce probléme ecarté. Je sais que ça ne va pas te plaire, Izuku, mais si tu ne veux pas que ça se reproduise, c'est la seule solution.

Je le sens venir. Je sais ce qu'il veut dire.
Pardon maman, je sais que je t'ai promis sur ton lit de mort mais...

Rien que la sensation de peur qui me broyait le cœur, j'ai envie de vomir...

-Izuku, il faut que je te marque, énonce lentement Shoto.

Pardon maman. Je t'aimais, mais je suis obligé de rompre ma promesse.

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Bon, finalement c'était censé être quelque chose approchant du viol, mais je l'ai supprimé, et je respecte beaucoup de valeurs, nottament la fidélité.

Surtout à une promesse faite sur un lit de mort, mais bon, c'est pour l'hidtoire disons 😅

Vous voyee, c'est déjà bien, personne n'est mort hehe

Bye bye mes chous~😘