Chapitre 26

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PDV Shoto :

Cette file est très belle.
Ça fait dix minutes que je les regarde, et on dirait deux amis de longues date.

Ils sont placés juste à côté d'une fenêtre, et je peux entendre d'ici le rire d'Izuku, qu'il ne retient pas.
Il sourit également sans retenue, et j'aimerais que ces sourires me soient adressés...

À quand remonte le dernier sourire sincére qu'il m'a fait?
Depuis quand ne l'ai-je pas entendu rire comme ça?

Probablement le jour où Yuki a découpé le canapé...

Pourquoi lui sourit-il ainsi?
Je croyais qu'il était uniquement gay.

Bon, inutile de me torturer plus longtemps : je vais le chercher, je serai vite fixé!

. . .

-Bonjour, je cherche Izuku Todo-

-Oh, monsieur Midoriya! me dit le serveur que j'ai accosté à l'entrée. Monsieur Izuku est vers les tables du fond, je vous y conduit.

J'hoche la tête et le suis.
Il a donnéson ancien nom? Pourquoi je ressens ça comme s'il me reniait?

Je le vois encore sourire à cette fille, et je m'approche encore de la table.
Le serveur me laisse, et je constate que ces deux làs étaient à l'écart, et qu'autour de nous il n'y a personne.

Elle est belle, mais de plus prés je distingue mieux ses traits, qui ne sont pas très fins, mais très harmonieux, et ses cheveux violets adoucissent ses yeux brillants d'intelligence.
Elle est belle, mais pas autant que mon Izuku!

-Izuku, je peux te parler?

Je n'ai pas pu me contrôler, ma question ressemblait affreusement à un ordre...

Il se léve et fait un sourire gêné à cette fille, c'est inssupportable!

-Désolé mademoiselle, je vais devoir y aller, on se voit chez vous dans trois semaines!

-Encore une fois, appele-moi Kyoka, d'accord Izuku? Tu paeras la prochaine fois, d'accord?

Payer quoi?

J'ai à peine le temps de me faire la réflexion qu'ils se sont déjà dits au revoir et qu'Izuku se dirige vers la sortie, sans moi.

Je monte dans la voiture, où je le trouve déjà assis, les bras croisés sur la poitrine, me faisant penser à un enfant boudeur.

La colère... C'est déjà mieux que l'indifférence.

Je m'assois et le regarde, constatant qu'avec ses joues gonflés dans un geste puéril, on dirait un enfant, et une envie de lui tirer les joues me démange horriblement.

-Pourquoi t'es venu me chercher? J'ai le droit de vivre ma vie, non?

-Pourquoi je ne sens plus ton odeur Izuku? évitais-je.

-J'ai pris des bloqueurs, réponds-il séchement, mordant à mon hameçon. Ça te dérange?

-Un peu... Je ne pense pas que ce soit bon pour le bébé que tu en prennes...

Si seulement ilsavait que je suis absolument accroc à son odeur...

PDV Izuku :

“Bon pour le bébé”?!? Et moi! J'existe, merde! Pourquoi ça me blesse autant qu'il ne pense qu'au bébé, et pas à moi?

-Oui! C'est bon, je sais que c'est mauvais pour le bébé maintenant, j'en prendrais plusde toute la grosses, promis, t'es content?

-Non.

Mais qu'est-ce qui lui prends à être aussi chiant ce soir!?

-À un moment, elle t'ass parlé de payer, cette fille était-elle une...

-Non, Shoto, cette fille n'est pas une pute! C'est une gynéco! Qu'est-ce que t'as ce soir, pourquoi t'es aussi chiant!?!

Au mot “gynećo” il cligne des yeux, comme ayant eu une révélation

-Une gynéco?

Qu'est-ce que je disais?

-Izuku, je suis-

-Désolé? Tu crois pas que c'est un peu tard pour y penser, non?

Je vois qu'il a l'air vraiment désolé, mais je ne démors pas de ma hargne.

-Démarre, sinon Mina va attendre toute la nuit!

PDV Shoto :

Je ne réponds rien et faus ce qu'il demande, me sentant vraiment coupable envers lui.

Pendant qu'on roule, un orage éclate, et je lui jette un regard furtif.

Il est bizarre... Sa mâchoire est crispée, et autre que la colère, son visage exprime... de la peur?

Je me reconcentre sur la rout quand il voit mon regard et qu'il léve les yeux au ciel, faisant semblant de rien.

De quoi a-t-il peur? De moi?
C'est vraiment la pire chose qu'il pouvait éprouver pour moi...

La pluie devient plus drue, et je chasse toutes ces mauvaises pensées qui meserrent la poitrine, pour me concentrer sur la route.

Il y a de la pluie, on ne voit pas à vingt métres, il y a un orage, et je m'en voudrai terriblement si nous avions (🛬) un accident...

……
737 mots.

Trahison impardonnableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant