Chapitre 42

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PDV Izuku :

-Quoi, mais je vais manquer le rendez-vous !

-Je sais, c'est le but, dit-il en se rasseyant derrière le bureau.

Il a l'air tendu, et ça me stresse.

Et si...?

Je n'ai pas pour habitude d'être sadique, mais ça devient un peu une necessité...

-J'aime pas attendre, Shoto... dis-je pour capter son attention.

Il léve les yeux de son ordinateur en me regardant par en-dessous.
Voyant que j'attends pour continuer, il se lève et vient à nouveau s'appuyer au bureau.

-Je t'écoute.

Quand je pense que c'est cette voix douce qui m'a interdit d'aller voir cette connasse.

-Ferme les yeux, s'il te plaît. Et laisse toi faire, d'accord.

Il s'éxecute en levant les yeux au ciel, les bras croisés sur le torse.

Je le tire de son bureau, et mets les bras le long de son corps.
Je recule, et souffle un grand coup avant de me pencher en avant.

Malheureusement, je trébuche sur mon propre pied.

-Meeeeerde!

Shoto rouvre les yeux, et essaie de me ratrapper au vol, mais ma lachance prend le dessus, et nous tombons tous les deux au sol.

Je rouvre les yeux et remarque que notre position est assez gênante.

Ma tête se trouve au niveau de son ventre, et je suis allongée sur lui.

C'est parfait!

Shoto soupire, et rouvre lentement les yeux en me sentant bouger. Je m'assied sur lui, posant mon bassin sur ses cuisses.

-Une seconde, qu'est-ce que tu fais là! dit-il en me voyant essayer de défaire la boucle de sa ceinture.

Je me penche sur lui et effleure doucement ses lèvres des miennes.

-On va faire un jeu, dis-je en détachant complétement sa ceinture.

Je la fais sortir des passants, et je la pose proche de son torse.
Il ouvre la bouche pour protester, mais je l'en empêche en l'embrassant.

Je passe ma langue dans sa bouche, et je m'attache aux boutons de sa chemise.

-Je crois que cette façon de passer le temps me plaît... souffle-t-il quand je relâche ses lèvres pour enlever sa chemise.

Je souris et l'embrasse, encore et encore.
Il passe sa langue dans ma bouche, et glisse une main sous mon t-sheert, atteignant rapidement le haut de ma poitrine.

Je sors sa main et embrasse ses doigts un à uns, la remontant avec son autre main au-dessus de sa tête : je vais garder le dessus.

Je saisis la ceinture, et la lui montre, sans lâcher ses mains.

-Je ne suis absolument pas d'accord pour que tu me fouettes.

Je souris.
Le fouetter? Trop long...

Je l'embrasse et saisis ses poignets, que j'entourre de la ceinture.
Je la sangle, et la coince sous un des pieds du bureau -avec certaines difficultés.

Il me fixe de ses pupilles entièrement dilatées.

-Maintenant, tu es prisonnier.

Il souris et tends son visage pour que je l'embrasse.

-Donc... Je fais tout. Ce. Que. Je veux.

Il hoche la tête, et je me penche en avant.

Je pose mes lévres sur les siennes, et le déshabiller entièrement.
Il finit en caleçon devant moi, et je souris en me relevant.

-C'était très facile de t'avoir, dis-je en ramassant ses vêtements.

Il agite la tête, les pupilles encore dilatées, une érection bien visible dans son sous-vêtement.

-Désolé, je tiens vraiment à ce rendez-vous, dis-je en pointant ses vêtements en boule.

Je sors, et les jette dans la poubelle la plus proche.
Maintenant, s'il appele, on va le trouver attaché comme un idiot à son propre bureau, excité et presque nu.

Il n'appelera pas, je pense, mais je me dirige vers le bureau de son assistant.

-C'est normal s'il crie, lui confiai-je.  Il n'a pas accepté mon cadeau, dis-je en prenant une mine déçue, alors je l'ai un peu... puni. Dans une quinzaine de minutes, vous pourrez le libérer de sa punition, si l'envie vous prend, suggérai-je avec un sourire coquin.

-Non merci, sans façons... Je le laisserai là où il est... dit-il avec un.air dégoûté.

Bon, il ira pas voir, parfait!
Je me poste devant les ascenceurs, et remarque qu'effectivement, il y a un mec de la securité.
Ow.

Je m'avance, l'air de rien, mais il me retient.

Un homme passe et ce gars s'écarte pour le laisser passer.

Quand la double porte se referme, je prends un air choqué et tente de débuter une scéne.

-Pourquoi, lui, il peut passer?

-Lui, ne s'appele pas Izuku Todoroki, lance-t-il d'un ton indifférent.

Je retente, mais il me fait un croche-pattes, me projetant deux mètres plus loin.
Aye... Je dois faire vite, sinon il va se détacher, ce n'est qu'une ceinture après tout.

J'avance d'encore un pas, mais il fait un gete brusque et je recule finalement.

-Ok, calmos, je vais aller par là, vers les distributeurs de boissons, dis-je en m'écartant de lui.

Je passe derrière le distributeur, et cours vers la porte grise que j'ai aperçue quand il m'a éloigné.

Pourquoi j'ai pas pensé aux escaliers avant?
Shoto non plus n'y a pas pensé.

Je vais être en retard...

Je decends les escaliers en courant, sortant mon téléphone de ma poche, pour composer le plus rapidement possible le numéro de Katchan.

-Quoi!?

Ah, cette politesse et cette gentillesse dans sa voix...

-Katchan, je vais avoir besoin de ton aide, je dois me rendre sur une plage dans les plus brefs délais. J'y vais en taxi, mais tu pourras m'y chercher à dix-huit heures?

J'arrive dans le hall, et me précipite dehors avant qu'on ne m'empêche de sortir.

Il souffle.

-C'est où? À dix-huit heures précisément, t'as interrêt à y être si tu veux pas que je te démonte!

Son sale caractére...

Je lui explique rapidement et héle un taxi dans lequel je monte pour répéter l'adresse.

. . .

Je fens au milieu des herbes hautes, qui m'arrivent à la taille, et arrive sur un piton rocheux, ombragé grâce à un pin.

Une fille, cette fille à l'énorme poitrine est appuyée dessus.
C'est bien elle...

Celle que Shoto embeassait au mariage...

Même à cette époque j'aurais pas dû lui faire confiance...

Trahison impardonnableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant