Chapitre 35

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(Il y a 45 chapitres en tout, et les trois derniers sont très court. Je ferai peut-être un petit bonus. Enjoy~)

PDV Shoto :

Je lui ai proposé de le marquer.
Il n'a pas dit oui, il n'a pas dit non.

Il m'a embrassé en me remerciant d'être différent, et il est parti.

Je n'ai pas eu le temps de lui parler de la sortie d'hôpital de ma mère, et j'attendais qu'il soit remis de ses émossions, mais ela fait bientôt quelques jours et il n'a pas l'air mieux.

Il se complait dans le silence, et c'est pire que tout, j'ai presque l'impressionque son état mental se détériore.

Il ne parle que très rarement, et ne sourit plus du tout. Il limite ses contacts avec moi, et ignore les appels insistants de ses amis, ainsi que ceux de son ami d'enfance, qui a visiblement été prévenu par la Ochako.

Je ne sais pas comment faire pour l'aider, comment faire pour lui faire retrouver sa joie de vivre.
Parfois ses blagues incessantes pouvaient m'énerver, mais maintenant je n'attends que ça, elles me manquent terriblement, ainsi que son sourire.

J'ai téléphoné au médecin, et il me reste tout juste deux semaines pour lui dire que ma mère va habiter avec nous, ce qui implique que je devrais lui faire avaler la pillule du changement de chambre.

Ne préférera-t-il pas simplement camper dans le jardin plutôt que dormir avec un Alpha?

Katsuki est venu à ma demande car je pensais qu'il pourrait aider Izuku.
Mais rien n'a changé, son état s'est même aggravé, et ce de façon flagrante.

Avant, il essayant de cacher qu'il n'était pas très bien par de faibles sourires qui sonnaient faux, car après tout, à force de se répéter un mensonge, ne finit-on pas par y croire?
Avant, il faisait au moins semblant, désormais il n'adresse même plus ses faux sourires à Yuki.

-Shoto?

Je rêve où il vient de me parler!?

-Oui Izuku? demandais-je, plein d'espoir.

-Est-ce que cet après-midi tu peux garder Yuki? Je dois faire une course...

Sa voix est morne, comme si toute émotion pouvant émaner de lui avait disparu.
Qu'importe ce qu'il ait à faire, tant que ça le rend heureux, je suis prêt à tout.

-Tu as besoin de quelque chose en particulier? Tu veux que je te dépose?

Il hoche doucement la tête, et je m'aperçois que dpeuis le début de cette conversation il regarde fixement le parquet, et je ne peux pas croiser son regard.

-Chez Katchan. À trois heures s'il te plaît.

Il part toujours le regard rivé au lames du parquet.

Il n'est plus que l'ombre de lui-même...

Qu'est ce que ce blond colérique a bien pu lui dire?

Si quand il rentre il ne va pas mieux, j'irai m'expliquer en tête à tête avec celui-là...

Je ne comprend pas ce qui a pu se passer entre ces deux là, Katsuki était comme un grand frère protecteur envers Izuku, il n'aurait pas pu le blesser.

PDV Izuku :

Merci Katchan. Je croyais que t'étais là pour m'aider ! Mais tu m'as juste enfoncé encore plus dans ma tombe de désespoir.

“Tu es faible Deku, et tu portes très bien ton nom. Si tu n'étais pas aussi faible, tu ne serais pas en train de te lamenter sur ton sort tel le Deku que tu es!”

Je savais que j'aurais dû arrêtter de ruminer mes pensées macavres, mais j'avais presque réussi à me débarasser de mes cauchemars.

Je croyais que Katchan avait juré de me protéger... Au lieu de ça, il m'a foutu le moral plus bas que terre, et il est parti en me.laissant sur des paroles sybilines : “Tu viendras me voir que quand tu sera prêt, Deku. Je t'attendrais, mais t'as pas interrêt à me faire aptienter plus d'une semaine sinon je te démonte!”

Une menace en perspective si je ne vais pas chez lui pour abaisser encore plus mon moral, merveilleux ! Il ne manquait plus que ça !

Je sais qu'il est capable de me “démonter” voire pire, alors je suis bien obligé de venir...

. . .

Je descend de la voiture, et contemple la maison de Katchan et Eijiro.

-Bonne journée? À... À tout de suite Izuku...

Je le salue, et dépose un baiser sur le front de Yuki qui est dans un siège spécial à l'arrière.

Je referme la portière, et vais sonner, me retrouvant face à Eijiro.

-Salut ! Tu devrais te dépêcher, il a juré de t'étriper si t'arrivai pas dans les minutes qui suivent.

Je m'efforce de sourire. Katchan a un humour particulier.

-Tu vas bien?

Je hoche la tête, et il me fait entrer en hochant la tête lui aussi, pensif.

-Mouais, je comprend ce qu'il voulait dire par “nerd cassé”. Allez, je t'emméne au sous-sol, ou bien tu connais le chemin?

Je secoue la tête et il me guide. Le sous-sol?

-T'inquiéte mec, c'est juste là qu'il s'est installé une sorte de mini-salle de sport, avec un sac de frappe et des petits teucs comme ça. Tu le connais, il ne peut pas se passer de sport ! plaisante Eijiro en me précédant dans les escaliers de béton nu. Il y a également sa précieuse moto, qu'il ne vendra que quand elle aura rendu l'âme. Ce qui ne devrait pas tarder, ajouta le roux sur le ton de la confidence, vu le nombres de conneries qu'il fait avec.

Eijiro me laisse dans une grande avec Katchan, après l'avoir légérement embrassé.

-Salut Deku, dit-il en lâchant son punching-ball. Comment tu vas, sale nerd?

Je fais la même cjose que pour Eijiro, je m'efforce de sourire en hochant la tête.

-Menteur. Bon, tu te souviens de ce que j'ai dit en venant chez toi?

Ô que oui, je me souviens!

Il sourit  face à mon regard meurtrier.

-Cool. T'es faible, c'est une évidence, alors utilisons cette hargne qui brille si férocement dans tes yeux, pour te rendre plus fort, dit-il à mi-chemin entre la raillerie et le ton sérieux des grandes décisions.

Je hausse les sourcils, et il me jette des gants de boxe.

-Je vais te rendre plus fort, et quelles que soient les circonstances, tu n'auras plus jamais à craindre les connards comme ça.

Trahison impardonnableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant