19. Elle a poussé comme une rose parmi les orties.

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Onde sensuelle - Frèro Delavega

         Bip bip bip bip....
Lorsque le téléphone sonna, Rayan grogna et voulu taper sur la commode à côté de lui, mais il sentit un poids, il ouvrit les yeux et observa la personne qu'il tenait dans ses bras, puis il éteignit le bruit strident qui sortait de son téléphone. Il observa Amélia qui bougeait, cette dernière se retourna vers lui après avoir été réveillée par le téléphone. Elle lui sourit et il scella leurs lèvre. Ces derniers temps ils avaient tout les deux eu peurs de se perdre, un peu de tendresse ne leur ferrai aucun mal, alors après avoir scellé leurs lèvres plusieurs fois ils se regardèrent en souriant, aucun d'eux n'osant parler et briser leurs retrouvailles. Puis d'un coup la porte s'ouvrit, laissant seulement apercevoir une silhouette, pendant une seconde ils eurent le souffle coupé, et si c'était un étudiant ? Ou pire... Le directeur ?!

"- Je savais que je vous trouverais ici !
- Chani ?!
- Ça fait des heures que je t'attends ! Au bout d'un moment je me suis dis qu'il y avait un problème, et puis j'ai pensé que c'était là que je t'avais vue la dernière fois et... Bingo !"

       Amélia poussa un soupir de soulagement, puis elle regarda Rayan, il avait l'air extrêmement inquiet d'avoir été surpris par Chani, et celle-ci le compris rapidement :

"- Ne vous en faites pas Monsieur ! Ça fait longtemps que j'avais deviné, il faut dire que Amélia et moi sommes souvent ensemble et puis je suis assez observatrice on va dire !
- Chani ? Vous...hum v-vous pensez que nous ne sommes pas assez discrets ?
- Oh non ! Loin de là ! Je dirais même que vous êtes très discret, mais je connais Amélia alors ...."

       Amélia se leva, se séparant difficilement des bras de Rayan, elle pris Chani dans ses bras puis se retourna vers son "professeur". Se dernier se leva à son tour et sourit à Chani pour la remercier, passant une main dans ses cheveux comme à chaque fois qu'il était gêné. Ils restèrent quelques secondes dans le silence, puis Chani déclara :

"- Bon, c'est pas tout mais je vous laisse moi, c'est pas parcequ'on est samedi qu'on ne doit rien faire ! Bonne journée.
- À lundi Cha !
- O-oui à lundi Mademoiselle."

        La petite blonde pivota sur elle même et partie hors du campus.

"- Hum, Rayan, par rapport à hier soir, je suis désolée, j'aurais du t'écouter jusqu'au bout, je ...
- Amélia ce n'est rien, je n'aurai pas du te mentir voilà tout.
- Non, je te comprends, c'est pas quelque chose qu'on dit à n'importe qui, c'est ...
- Amélia tu n'es pas n'importe qui."

       Elle lui sourit puis rit doucement en repensant à une discussion qu'ils avaient déjà eu.

"- Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas réveillée à tes côtés .
- Et c'est ça qui te fait rire ?
- Non, j'avais juste oublié ta manie de me couper la parole quand tu viens de te réveiller. "

      Cette fois elle rit plus fort et il fit de même, puis il la pris rapidement dans ses bras et lui chuchota de le retrouver chez lui. Elle sourit et le laissa partir en premier, elle attendit quelques minutes puis partie vers son quartier. Ce quartier lui avait terriblement manqué, il était de un magnifique, et surtout elle savait très bien qu'à chaque fois qu'elle venait ici c'était pour le voir lui ! Alors elle se dirigea mécaniquement vers l'immeuble, monta au sixième et tapa doucement à la porte 6B. Cette dernière s'ouvrit d'un coup et Amélia rentra dans l'appartement. Elle posa son sac et se jeta dans les bras de Rayan, il lui avait tellement manqué, puis elle l'embrassa et le lâcha enfin, au bout de quelques minutes d'etreinte.

"- Tu m'avais tellement manqué Rayan !
- Toi aussi."

       Il l'embrassa puis partie vers la cuisine, elle le suivi et l'observa chercher des choses dans les placards. Puis lorsqu'il sortit tout ce qui permettait de faire un petit déjeuner, elle sourit et l'aida à tout emmener sur la table à côté du canapé. Rapidement leurs habitudes revinrent. Rayan s'asseya sur le canapé, démarra la télé, Amélia s'assaya à côté de lui et posa sa tête sur son épaule, lui passa sa main autour de sa hanche et ils s'embrassèrent avant de commencer à grignoter.
       Ils passèrent la matinée ainsi, dans les bras l'un de l'autre, sans vraiment communiquer avec le monde extérieur, ils étaient dans leur bulle et ça leur convenait totalement après avoir été séparé.
       Quelques heures plus tard, les deux amants, tout deux avec un grand sourire sur le visage continuer à parler de littérature, mais d'un coup un téléphone sonna, Amélia se leva, décrocha et euh un sursaut en entendant la voix :

"- AMÉLIA JE PEUX SAVOIR POURQUOI TU N'ES PAS AU CAFÉ ?! ÇA FAIT UNE HEURE QUE HYUN SE DÉBROUILLE SEUL !
- Pa-pardon Clémence j'arrive tout de suite !
- Tu as intérêt ! "

       Un léger bip sonore retentit, signalant la fin de l'appel, et Amélia regarda Rayan en paniquant, elle l'embrassa :

"- Il faut j'aille au café, j'avais oubliée que je travaillais ce weekend ! Je t'aime !
- Tu veux que je t'emmène ?
- Non, non ça prendra trop de temps de démarrer la voiture, et on sait tout les deux que si on y vas à pied on sera encore plus long !
- Ahah c'est vrai, je t'aime, bonne chance !"

       Sur cette discussion la jeune fille partie en courant, dévalant les escaliers, et courus jusqu'au café, elle arriva 5 minutes plus tard, essoufflée, elle entra dans le café, mit son tablier et commença à s'occuper des clients en faisant semblant que rien ne c'était passé. Au bout de quelques minutes Clémence arriva vers elle et lui fit quelques remarques puis elle reparti. Hyun se dirigea vers elle juste après :

"- Amélia tu vas bien ? Ce n'est pas dans tes habitudes d'arriver en retard !
- Oui oui ne t'en fais pas, c'est juste que j'étais chez Ra... Rosalya et je n'ai pas vue le temps passer !"

       En entendant sa gaffe la jeune fille se retourna, sentant ses joues s'empourprer, elle fit mine de récupérer le verre vide sur la table derrière elle, puis elle fit un sourire à Hyun et repartie vers l'intérieur du café, coupant cours à la discussion.
       L'après midi passa assez rapidement, les clients étaient pour la plupart agréables et la chaleur commençait à se faire sentir. L'été arrivé doucement, mais les examens aussi. Sur cette réflexion Amélia commença à paniquer. Est qu'elle allait les réussir ? Est ce que son mémoire serait près à temps ? Est ce qu'elle pourra enfin se dire que Rayan n'est plus son professeur ? Mais ce qui l'inquiéter vraiment c'était l'après...  Comment sa relation évoluera ? Et si en vivant avec Rayan il réalisait qu'il ne l'aimais pas ? Allaient-il seulement vivre ensemble ? Et si elle devait partir loin ? Trop de questions se bousculaient dans son esprit.
       Les cris de Clémence la ramenèrent rapidement à la réalité. Lorsque 20 heure arriva elle partie du café et se dirigea vers le campus en écrivant à Rayan.

" Je vais directement au campus, j'espère que tu ne m'en veux pas de ne pas venir te rejoindre, il faut que je travaille et tu occupes trop mes pensées pour que je puisse le faire à côté de toi, je t'aime tellement.
A.R "

        Elle entra dans sa chambre, croisa le regard de Yeleen et elles se sourirent, étrangement ces derniers jours elles s'étaient rapprochées, pas au point de devenir amies, mais au moins de se supporter. La fin de la journée se déroula tranquillement, elle mangea un paquet de gâteaux tout en continuant d'écrire son mémoire, arrivant même à le finir. Il ne lui restait plus que la conclusion et elle avait déjà la plupart de ses idées. Décidément cette journée était proche de la perfection.
       

Et tout commence par un regard ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant