La Génération Précieuse

Prologue

Les rires fusaient dans l'habitacle, on allait réussir et tout le monde était euphorique. Je jetais un œil au compteur. Plus d'essence...

- Bon, on va devoir s'arrêter cinq minutes histoire de faire le plein, désolée de casser l'ambiance.

- T'inquiètes, il faut que j'aille aux toilettes de toute façon.

- Axel la ferme, j'ai déjà la gerbe, pas besoin dans rajouter !

Je soupirais, ils étaient incroyables. J'apercevais des indications en Italien, m'informant la présence d'une station-service dans 1,5 km.

- Dépêches Amy, j'ai faim !

- Oui, deux secondes, voilà. Allez-y, sortez prendre l'air, je fais le plein.

Je sortis à mon tour et m'autorisais à penser à ma sœur. Si on n'arrivait pas à la sauver... si elle se faisait ... Non, il fallait que je me focalise sur le résultat... Je perçus un mouvement à ma gauche. Je fronçai les sourcils, Ambre, dans la voiture me faisait de grands signes et me criait quelque chose que je ne compris pas, elle ouvrit la portière pour se faire entendre.

- AMY ! DERRIÈRE TOI !

Je me retournai vivement et des silhouettes encapuchonnées nous encerclaient. Ils nous avaient retrouvés. Ça ne pouvait pas être possible ! On était si près du but ! Je ne me laisserai pas faire. Je remarquai que Axel et Charles s'étaient fais attrapés, et les mains liées dans le dos, un Brideur coiffant leur tête, ils étaient totalement impuissants. J'entendis Ambre crier, j'eus juste le temps de voir qu'elle avait subi le même sort que Charles et Axel avant de sentir une douleur à l'arrière de mon crâne. Des points noirs dansaient devant moi et quand je sens un liquide poisseux et chaud dégouliner dans mon dos, la tête me tourna et je perdis connaissance.

'' J'aurais aimé pouvoir dire que je me suis battue, mais ce n'est pas le cas. Et par ma faute Adélie va en souffrir. Si j'admettais que j'avais fais tout ce chemin pour rien, je perdrais la tête et en conséquence je deviendrais dangereuse, alors si je me mens à moi-même c'est pour que mes amis puisse rentrer chez eux tranquillement sans la culpabilité qui m'accable moi. ''