C'était le soir et mes parents étaient revenus et tout le monde s'était couché sauf moi : il était environ 1 h du matin et je parlais avec Ambre par message. Après avoir discuté quelques minutes supplémentaires avec elle, je finis par à mon tours monter me coucher.
Je remontais ma couette et fermais les yeux, prête à dormir. Je fus donc surprise quand j'entendis une porte grincer dans le palier. Je pensais être la seule éveillée. Où alors c'était le chat. Des bruits étouffés suivirent. Celui d'objets tombants sur la moquette. Je me relevais, ouvrais ma porte en silence et jetais un œil sur la palier. J'aperçus celle de ma sœur entrouverte . D'autres bruits étranges me parvinrent. Je pris mon courage à deux mains, me dirigeais vers la chambre d'Adélie et passais ma tête dans l'entrebâillement. Je retins un hoquet de surprise et rentrais dans la pièce, paniquée. Le lit de d'Adélie était vide.
Elle n'avait pas put sortir car je l'aurai entendu marcher. Je plaquait ma main sur le matelas : encore chaud. Un courant d'air me fit frissonner. Je me retournais vers la fenêtre, horrifiée. Celle-ci était ouverte et ses rideaux se soulevaient doucement. Je me ruais dessus juste à temps pour voir la camionnette grise démarrer et s'éloigner à toute vitesse dans la nuit noire avec ma petite sœur.
Je reculais et réfléchissais à toute vitesse. Le véhicule avait pris la rue des Rosiers qui continuait tous droit ainsi sur 3 Km avant se séparer en deux qui partaient dans des directions opposées . Et je connaissait un chemin plus rapide passant par une forêt et un champs qui menait à la division de la route. Si je me dépêchais, je pouvais retrouver la voiture, attaquer les ravisseurs et ramener ma sœur. Je me préparais en quatrième vitesse et remplissait un sac de tout ce qui pourrait m'être utile. Pas grand chose, au final puisque je ne partais pas pour longtemps juste le temps sauver Adélie, mais dans sa chambre j'avais piqué un revolver en plastique particulièrement bien imité, ce serait utile pour effrayer quelqu'un de menaçant. Je sortis de la maison et fermais à clef derrière moi même si, apparemment c'était inutile puis je montais sur mon vélo et m'élançais sur le goudron de la rue sans vraiment réfléchir à ce que je faisais. Si seulement j'avais su dans qu'elle aventure je me fourrais.
Une fois engagée sur le petit chemin de terre qui traversait la forêt, je m'autorisais à prendre un peu plus de temps pour analyser la situation. Quelqu'un s'était introduit chez moi, comment ? Je ne sais pas mais ce dont j'étais certaine c'est qu'il ou elle avait kidnappé une pauvre petite fille innocente. Et c'était inacceptable, je n'avait l'intention de laisser cette personne s'échapper ainsi. Peu importe ce qu'il ce passerait au croisement mais je rentrerai avec ma sœur quoi qu'il arrive et peu importe le temps que ça prendra. Je m'en fis le serment.
Un bruissement de feuille me sortit de mes pensée et je me retournais. Grossière erreur : ne regardant plus où j'allais, j'avais foncé droit sur une pierre. Pas très grosse mais ce fût suffisant pour me faire basculer en avant. Je roulais plusieurs fois sur le sol inégal au milieu de tous ces arbres. Je me relevais difficilement et ignorais la douleur, les nombreux de bleus que j'allais avoir ainsi que la longue estafilade qui me lançait au niveau de ma jambe. Je remontais sur mon vélo m'éloignais de l'endroit où j'avais chuté. Qu'est-ce-que je m'imaginais ! J'étais en pleine forêt, en pleine nuit, dans un lieu plein d'animaux que je ne préférerais pas croiser.
Si seulement ça n'avait été qu'un animal, mais un animal ne se donnerait pas la peine de me suivre à moins de vouloir faire de moi son dîner ce dont je doutais fortement. Car oui je me sentais suivie : régulièrement j'entendais de légers bruits de pas ou un craquement de branche. Je me retenais de me retourner pour éviter de finir à terre une seconde fois et me contentais d'accélérer, priant pour que la personne qui me poursuivait ne soit pas un des ravisseurs d'Adélie. Je ne me donnait pas la peine d'utiliser mes pouvoirs pour me débarrasser d'elle, d'une parce-que je ne pouvais pas me permettre de perdre de précieuses secondes qui serviraient à secourir ma sœur, de deux je détestais me servir de ma capacité et de trois, je ne connaissais pas l'identité de cette personne. Ça pouvait parfaitement être le fils des voisin qui m'avait vue sortir de chez moi à une heure du matin et m'avait suivi pour une raison quelconque.
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La Génération Précieuse
AventuraUn virus ravage l'humanité, tue des millions de personnes mais atteint en particulier les jeunes enfants qui se voient attribués de capacitées étranges. 10 ans plus tard l'épidémie est un mauvais souvenir et le virus est éradiqué, mais des cicatric...