Cela faisais trois jour que Ambre et moi marchions en suivant les indications du traceur. Nous étions blessées et avancions lentement à cause de ça. Nous avions bien entendu un nombre incalculable de messages et d'appels manqués. La première fois j'avais simplement répondu au message en rassurant mes parents et en leur racontant ce qu'il c'était passé en omettant l'accident de moto et autre chose qui pourrait les faire paniquer plus. Mais maintenant je ne répondais plus qu'en disant des chose comme : '' je suis vivante'' ou ''tout va bien '' sans lire leurs texto de peur que la culpabilité de les avoir abandonnés me fasse faire demi-tour.
- On peut faire une pause, souffla Ambre en serrant les dents.
- Oui...
Mon amie s'était fait mal à là cheville pendant l'accident ainsi que d'autres plaies un peu partout dues à la chute sur le béton. Moi j'avais mon entaille à la jambe et celle au niveau de ma tempe, une multitude de bleus et bien sûr des plaies superficielles. Bref, on était toute les deux bien amochées et on cherchait une pharmacie. Ah oui... Ambre a été beaucoup plus prévoyante que moi et a emporté plein de choses utiles dans son sac à dos, comme des vivres.
Depuis l'accident on évitait les route afin de ne pas croiser la police ou que-sais-je. Car on était sûre que nos parents avaient prévenus les autorités ou envoyé quelqu'un nous retrouver et faire le boulot à notre place. Mais il fallait que ce soit moi qui retrouve Adélie et Lucas. Car ils m'attendaient et si leur précieux appâts étaient sauvés par autre que moi je n'aurais plus aucunes raisons de me jeter dans la gueule du loup et ils s'en prendraient à mes proches.
Ambre s'assit par terre, hors d'haleine et but à grande gorgée l'eau contenue dans sa gourde. Elle me tandit un paquet de gâteaux secs et m'invita à boire.
- Merci, marmonnais-je.
Nous étions vraiment mal en point, et il fallait à tout prix que nous trouvions un magasin pour nous réapprovisionner en nourriture. Je m'allongeais sur la mousse verte qui recouvrait le sol de la forêt, essayant de chasser toute mauvaise pensée de mon esprit. Impossible. Je jettais un œil au cadran de ma montre. 21 h 57. Ambre avais raison, on devrai faire une pause. Cela faisais longtemps que je n'avais pas dormi plus de quatre de sommeil.
- On va dormir. Ça ne sert à rien d'être épuisées comme ça. On va juste réussir à faire un malaise.
- Je suis d'accord à cent pour cent. Bonne nuit.
Et je fermais mes paupières fatiguées. Je ne pris même pas la peine de mettre une couverture entre moi et le sol humide ou de m'enrouler dans un des plaid chauds qu'Ambre avait ramené. Non... à peine mes yeux furent-ils fermés que je m'endormis aussitôt dans un lourd sommeil dénué de cauchemars traumatisants et de rêves. Juste un sommeil réparateur. Sans me soucier de ce qui allait ou pourrait nous arriver.
**********
Je me réveillais doucement et m'étirais sur le matelas confortable. J'enfouis mon visage dans l'oreiller. Attendez une seconde... matelas ? Oreiller ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ! Et où était Ambre ? Je me relèvais brusquement et regardais autour de moi. J'étais dans une pièce éclairée par une grande fenêtre. Les murs couleur beige étaient assortis avec les rideaux et les drap qui recouvraient le lit double sur lequel j'étais assise. Une douce odeur de lessive propre flottait dans l'air. Je baissais le regard pour m'examiner. J'étais vêtue d'une pyjama en coton et je me sentais en pleine forme. Il me faut quelque secondes pour comprendre pourquoi. Mes blessures ont disparues et ma peau et mes cheveux, dépourvus de poussière, terre, sang sentent le savon. J'essaie de ne pas penser à la personne qui m'a lavée et habillée. Je sort de lit a la vitesse grand V et le sang me monte à la tête. Je vois mon sac à dos posé dans un coin de la pièce et des vêtements pliés sur une chaise. Je les déplies pour les regarder de plus près et m'aperçois que ce sont ceux que Ambre m'avait donné sauf qu'ils sont, eux aussi, propres. Je les enfile et m'empare de mon sac.
Peu importe qui s'est occupé de moi, j'ai d'autres choses à faire. D'autant que je ne sais pas quelle heure il est. Je ne sais même pas quel jour on est. Sans compter bien sur le fait que je n'ai aucune idée de où est Ambre. Je me dirige vers la porte et l'ouvre doucement. Je me retrouve au bout d'un couloir pourvu de dizaines d'autre portes. Celle en face de moi bouge légèrement. Je m'en approche doucement et colle mon oreille contre. Une respiration sifflante se fait entendre. Je m'éloigne doucement et la porte s'ouvre avec fracas et dans sa précipitation la personne me percute violemment et nous tombons toute le deux par terre, sur les fesses.
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La Génération Précieuse
PertualanganUn virus ravage l'humanité, tue des millions de personnes mais atteint en particulier les jeunes enfants qui se voient attribués de capacitées étranges. 10 ans plus tard l'épidémie est un mauvais souvenir et le virus est éradiqué, mais des cicatric...