La Génération Précieuse

Chapitre 8 - Départ

Alex et moi étions retournés dans nos chambre respectives avant que les autres ne se réveillent. J'avais déjà préparé toutes nos affaires à Ambre et moi pendant que celle-ci dormait profondément. Je l'enviai un peu parce-que, honnêtement, j'étais crevée. J'aurai bien bu une de ces nouvelles infusions qui se vendaient sur le marché et promettaient une nuit sans rêves, mais elle contenait de la lavande, plante à laquelle j'étais mortellement allergique. J'espérais toujours comprendre un peu mieux le sens de mes cauchemars.
Je secouaient légèrement l'épaule d'Ambre pour la réveiller. Il était précisément 8 h 30 du matin et nous repartirons à l'aventure dès qu'Ambre aura daigné se lever. Alex devait déjà être descendu prendre son petit-déjeuner car la porte de sa chambre était grande ouverte.

- Mmmhh, grogna la marmotte. Laisse-moi dormir Amy....

- Non, je ne croit pas. Tu te rappelles où nous sommes ?

Elle se redressa si vite que sa tête percuta la mienne et je tombais par terre sur en me tenant le front, douloureux.

- Aïl ! Fais attention !

- Désolée.

- Habilles-toi, on descend manger et après on décolle.

Je pris nos sacs et attendis Ambre puis nous rejoignons Alex dans le réfectoire. Après avoir insisté sur le fait que je n'avait pas faim et que Cole m'aie convaincue d'avaler quelque chose, ce dernier nous donna des provisions, trousse de premiers soins et argent de poche et il isola quelques minutes son frère avec lui dans sont bureau. Et mon amie et moi attendions devant qu'ils aient fini de parler. Alex fini par sortir et nous adressa un sourir forcé et lança :

- On y va ?

Cole nous souhaita bonne chance et on quitta le Voyageur Perdu.

Cela faisais une grosse heure que l'on marchait au bord de la route ( faute de moyen de transport ) et j'avais enfoncé mes écouteurs dans mes oreilles, lancé ma playlist. Alex et Ambre discutaient devant moi. Il me semblait que le Saphir se plaignait qu'il avait mal aux pied et insistai sur le fait que les chats sont les meilleurs animaux compagnie. Il se retourna vers moi et me demanda mon avis. J'enlevais un écouteur et répondit calmement.

- Oui, les chats sont les meilleurs.

- Quoi ! Scanda Ambre. Bien sûr que non ! Les chiens sont fidèles ; les chats ne sont même pas capables d'aimer leur maîtres.

- Bien sûr que si, rétorqua le blond.

La Rubis roula les yeux.

- D'où tu sors ces écouteurs, me demanda-t-elle.

- J'ai du les oublier car ils étaient dans la pochette, j'haussais les épaules.

- Bon c'est pas que ça va me faire changer d'avis, mais où va-t-on ? Demanda Alex.

Je jettais un regard paniqué à Ambre. Elle hocha la tête. Je n'eu pas le temps de prendre une décision qu'un picotement froid derrière mes prunelles me figea sur place. Un frisson me parcoura l'échine et ma respiration se stoppa. Un sifflement aigu me retourna le cerveau provoquant une douleur insupportable. Et le son continuait de me faire souffrir encore encore. ''Stop''. Mais la douleur subsistait toujours, de plus en plus fort. Alors que je pensais avoir atteint le sommet de la souffrance, elle augmenta d'un coup. J'avais l'impression qu'on me m'écrasait la tête et,que tout mon corps se transformait en un bloc de glace. '' Une barrière, construit-toi une barrière '', me souffla ma conscience. Alors, j'imaginais qu'une grande paroi de verre, solide et efficace, m'entourait le cerveau et maintenait mon esprit en sécurité. Pour mon plus grand bonheur, le sifflement cessa et je pu souffler un bon coup.