Là où tout a commencé !

CHAPITRE I

...j'ai froid
Il faisait terriblement froid, je ne ressentais que ce froid comme si rien d'autre n'était autour.
...j'ai mal.
La froideur de cette endroit n'était pas suffisante pour cacher ma douleur. Tout mon corps semblait se consumer par une douleur insupportable.
...je ne vois rien.
Tout ce qui m'entourait n'était fait que d'obscurité. Un noir profond comme les ténèbres. Je me rendais compte que mes yeux restaient fermés sans que je ne parvienne à les ouvrir.
...je respire. 
Mais à chaque inspiration et expiration, la douleur me tordait de partout. J'essayais de bouger mes doigts mais chaque petits mouvements que je faisais me procurais de terribles spasmes.

Suis-je morte ?

Alors que des pas se rapprochèrent de moi, je sombrais de nouveau dans l'inconscience.

** ** **

Le chant mélodieux des oiseaux berçaient mes oreilles tandis qu'une douce chaleur en effleurait mon visage. Le printemps semblait être arrivé. Une odeur parfumée de fleurs et d'épices embrassait mes narines pendant que mes mains caressaient quelque chose de doux et de lisse. Je comprenais rapidement qu'il s'agissait de draps, probablement faite en soie. Mes oreilles, alertaient par des bruits extérieurs, me mise en alerte lorsque deux personnes entrèrent dans la pièce où je me trouvais.

- T'as vu ses cheveux ? Questionna une femme

- Oui, ils ont une couleur étrange. Répondit une deuxième voix féminine

Pendant que j'essayais de reprendre mes esprits et d'essayer de me rappeler où j'étais, je parvenais enfin à ouvrir mes yeux, mais avec grande difficulté. La lumière du jour m'aveuglait légèrement, m'obligeant à mettre mon bras pour couvrir mes yeux le temps qu'ils s'y habituent.Tiens, je n'ai plus mal...

- Oh ! Elle s'est réveillée! Dit une des femmes qui venait de s'apercevoir que j'avais ouvert les yeux.

- Il faut appeler maître Asura ! Il nous a demandé de l'appeler quand elle se réveillera. Dit la seconde avant qu'elles ne quittent ensemble la pièce.

J'enlevais mon bras pour regarder en face de moi. Le plafond était recouvert d'une étrange peinture qui représentait un grand arbre et neuf pupilles. Je tournais la tête pour regarder ce qui m'entourait et fus surprise de constater que j'étais dans une chambre normal et non pas à l'hôpital. Si je me rappelais bien, j'avais eu un accident dans mon laboratoire. Cette explosion aurait due me tuer, pourquoi étais-je toujours en vie ? Pourquoi n'étais-je pas à l'hôpital ? J'essayais de me relever pour m'asseoir mais mon corps me semblait tellement lourd que je n'y parvenais pas.   

 - Vous êtes réveillez ? Dit une voix masculine coupant court à mes essais pour me relever.

Qui est-ce ? De là où j'étais, il m'était impossible de voir à qui appartenait cette voix masculine et légèrement cristalline. J'essayais de nouveau de me relever pour lui faire face mais impossible de commander ce corps, ce qui m'inquiétait grandement.
S'apercevant de mes efforts stériles, je le sentais se rapprocher de moi et tout délicatement, il posa son bras derrière mon dos pour me mettre en position assise. À cet instant, mes yeux émeraudes croisèrent ses jolies ébènes qui se dressaient devant moi avec fermeté et douceur.
Je regardais ce jeune homme, il devait avoir le même âge que moi. Il semblait plutôt grand, avec un visage délicat et fort à la fois. Ses cheveux de bronze électrisait son aura. Alors que je me perdais à le dévisager, il me regardait d'un air gêné, ses joues commencèrent à devenir pourpres et il se mit à me sourire....ce sourire, on dirait Naruto...