Désirs défendus

Maxime

Oh putain de bordel de merde ! Je n'en reviens pas de ce qu'il s'est passé... Nous avons enfin eu un deuxième baiser et il était putain de passionné ! Mon dieu, c'était tellement bon de l'avoir contre moi, dans mes bras, ses lèvres sur les miennes. Sa chaleur qui augmentait au fur et à mesure qu'on s'embrassait, ses gémissements quand nos bassins s'entrechoquaient étaient tellement agréable à l'oreille. Je ne contrôlais pas mes mouvements et ça n'avait pas l'air de lui déplaire.

C'était plus fort que moi, elle me plaît tellement... Ce n'est pas que physique : tout en Rose m'attire, de la couleur de ses yeux à son odeur en passant par sa voix et ses gestes. Vraiment tout en cette jeune femme m'ai attractif ! C'est à en devenir dingue d'envie, de désir. 

Comment je peux désirer une élève à ce point ? Elle semble accepter la situation sans se prendre la tête, faisant fi de notre position hiérarchique. Cela montre sa maturité.

Sortant de mes pensées, je coupai l'eau pour attraper la serviette. Comme la douche n'est pas assez grande pour accrocher des trucs, j'ai dû mettre la serviette dans le petit espace entre le plafond et la porte. Et pour se déshabiller, c'est dans la douche puis les vêtements au sol. Pas très pratique il faut l'avouer, surtout que le joint en bas ne fait pas son travail donc on a le sol trempé si on ne met pas quelque chose au sol. 

Enroulant la serviette autour de mes hanches, je sortis de la cabine pour ramasser mes vêtements et me diriger vers mon sac, les posant dessus. J'enfile mon boxer noir, bataillant avec la serviette avant de la retirer pour la poser sur la chaise.  Un sourire en coin prit place sur mes lèvres quand je remarquais le regard brûlant de Rose sur mon torse.

Et pour la première fois de ma vie, je suis fière de mon corps. Satisfait du mal que je me suis donné a me créer une musculature comme je l'ai.

-Wow !

Boum !

Je contourai rapidement le lit pour découvrir Rose, sur le dos, une main tenant la couverture et l'autre posée sur son ventre. Elle me regarda, morte de rire.

-Comment as-tu fait ? Rigolai-je.

-Je ne sais pas. J'ai perdu l'équilibre.

Puis elle explosa de rire à nouveau, sûrement en se remémorant sa chute.

-Besoin d'aide ? Proposai-je.

Elle hocha la tête, fou-rire passé, avant de prendre la main que je lui tends. Ensuite, elle prit appuie sur son pied gauche quand je la redressais.

-Merci, monsieur.

Ses joues sont rouges de par notre proximité. Elle est trop mignonne comme ça.

-Est-ce que vous pouvez m'aider à aller jusqu'à la douche, s'il vous plaît ? Sinon je peux me débrouiller en m'appuyant contre le mur.

-Après être tombée en descendant du lit ?

Je levais les sourcils, moqueur. Elle leva les yeux au ciel.

-Ces profs, marmonna-t-elle, plus aucun respect pour leurs élèves.

-Ces élèves, pas capable de tenir debout.

Elle leva la jambe droite - manquant de tomber une nouvelle fois si je ne l'aurais pas retenu - me montrant sa cheville du doigt.

-Je ne suis déjà pas capable de tenir debout sur mes 2 pieds alors avec une cheville momentanément indisponible, c'est encore pire.

Je souris. C'est vrai que pendant les cours, et malgré qu'elle soit douée avec ses mains, elle m'a parut très maladroite : se prendre les cordes dans le visage, se mélanger les pieds dans le baudrier... C'est fascinant d'être aussi maladroite.