IL DISAIT QU'IL M'AIMAIT. !!BIENTOT EN REECRITURE!!

33| Jannina.

Je me regarde à travers le miroir de ma salle de bain. Je faisais un point sur ma vie, de tout ce que j'ai vécu au côté de cet homme.

Je revoyais encore son sourire, sa satisfaction lorsque le juge a délibérée. Il me regardait d'un air victorieux.

Il a gagné, m'étais-je dis.

Il a réussi son coup, il a enlevé tout ce qu'il y avait de bon en moi.

Plus les jours passent et je me rends réellement compte que j'ai été détruite.

Le verdict à été révélé il y a plus de huit mois maintenant, presque un an et je n'arrive toujours pas à me sortir de cette situation.

  J'essaie de faire du mieux que je peux pour mes enfants, je leur montre le meilleur de moi-même mais le soir je m'enferme dans cette bulle de tristesse.

Je n'arrive plus à penser par moi- même.

Je fais du mieux que je peux en retirant toutes les mauvaises paroles que Marvin disait à mon égard mais c'est impossible.

Je n'arrive pas à faire quoique ce soit sans qu'il y ait sa voix dans ma tête qui raisonne.

Pour vous faire un petit exemple lorsque mes sœurs m'invitent à sortir dîner j'essaie de faire des efforts.

J'essaie de prendre soin de moi au maximum en fait mais lorsque je dois mettre le pas hors de la maison je me fige complètement. Et c'est à ce moment là que la voix de Marvin retentit dans ma tête.

Je l'entends me dire que ce que je portais dévoilait beaucoup trop mes formes, qu'on aurait dit une prostituée et que tout ce que je voulais c'était faire la chienne auprès des hommes que je croiserait par hasards dans la rue.

Quand c'est comme ça je fais demi-tour et me change en portant des vêtements assez large et qui ne me colle pas au corps.

Pour accompagner les enfants à l'école c'était toujours la même chose ; jogging, gros gilet et je m'attache les cheveux.

Je ne fais vraiment aucun effort.

Et je sais que ça dérange énormément Nina de me voir vêtu de la sorte. Je ne dirais pas qu'elle a honte de moi, non, mais je le vois dans son regard que voir sa mère habiller comme ça dérange.

[...]

Il était tout dix-neuf heureus lorsque Junior m'a déposé devant la porte des escaliers.

Il m'avait emmené au cinéma prétextant que je ne sortais pas beaucoup.

Et sincèrement, ça m'a fait énormément de bien de discuter de tout et de rien et surtout rire de tout et n'importe quoi.

Junior : Tu n'as pas à me remercier c'est tout à fait normal.

Jannina :  Si je devais te remercier plus de cent fois et bien je le ferrais.

Junior : Arrête parce qu'après je t'emmènerais nul part.

Jannina : Je t'ai rien demandé c'est toi qui m'invite à chaque fois et...

Il me coupe la parole.

Junior : Ouais ouais j'ai compris, dit-il en riant. Bon!

Jannina : Encore merci Junior, mais vraiment. Depuis que je suis revenue tu fais que prendre soin de moi.

Junior : Pff arrête. Je fais comme tout le monde.

Jannina : Toi et ta modestie si ça continue je vais arrêter de te lancer des fleurs.

Junior : Non t'arrête pas.. vennant de toi ça me fait plaisir. Je sais qu'avec tout ce que tu es vécue tu n'es pas prête à avoir une relation nouvelle mais sache juste que..