IL DISAIT QU'IL M'AIMAIT. !!BIENTOT EN REECRITURE!!

11 | Il avait les mots.

Il avait raison.
Il avait raison encore une fois.

Après ce qu'il s'est passé, je me suis effondré sur la canapé. Je n'arrêtait pas de réfléchir à ce qu'il venait de me dire. Puis cette phrase, cette phrase ne cessait de tourner dans ma tête.

On en arrêté là.
Toi et moi c'est fini.

Fini? Alors que je l'aime comme une folle? C'était hors de question pour moi.

Je m'étais levé pour regarder à travers le grand miroir qui se trouve dans notre chambre. Je me suis regardée. Je tournais sur moi-même et il avait raison.

Marvin avait raison.

Mes vêtements faisaient beaucoup trop aguicheuse. Par respect pour lui et si je veux garder mon couple il faut que je fasse des efforts. C'est pourquoi j'ai arrêté de mettre ces pantalons qui me colle à la peau, les tee-shirts qui marquait trop la forme de ma poitrine.  Je m'autorisait les décolletés à la maison avec Marvin.

Quand il était rentré il était surpris de me voir à la maison. Il s'est excusé en me disant qu'il n'aurait pas dû et qu'il s'excuse de m'avoir traitée ainsi. Je lui ai vite coupé la parole pour lui dire que c'était ma faute ; oui ça l'était.

Je n'ai pas à m'habiller comme ça.

Et d'ailleurs, j'ai coupé tout lien avec Kévin. Je ne lui adressait plus la parole, à moins que cela ne soit important, il a compris que c'était par respect envers mon copain. Il n'a rien dit. Je fais également en sorte de ne pas croiser mon patron, je me fais vraiment toute petite.

Chaque soirs Marvin vient me récupérer, ma voiture ne marche plus, c'est lui qui me dépose tous les matins et c'est lui qui me récupère à chaque fin de journées.

Concernant son travail je ne vous ai pas dit mais il monte une boîte en relation avec l'entreprise de son père. Qui commence d'ailleurs à porter ces fruits.

[…]

Nous sommes maintenant au mois de décembre. La fraîcheur commençait à se faire sentir. À peine sortit de chez soi que le vent te gifle.

Aujourd'hui, je ne travaillais pas. Je me suis levé tôt de bonheur pour faire un grand ménage, j'aime trop, j'ai mis de la musique puis j'ai fait ce que j'avais à faire.

Quelques heures plus tard je vois Marvin entrer dans la cuisine les yeux totalement rouge.

Jannina : T'as trop fait la fête hier soir.

Marvin : J'te le fait pas dire.

Il s'approche de moi et m'embrasse. Il s'assoit sur la chaise haute, les mains sur le visage.

Jannina : Un café?

Marvin : Un fort s'te plaît bébé.

Je lui prépare son café et lui tend son assiette d'omelette. Je prend mon thé puis me pose en face de lui.

Jannina : Non mais tu as vraiment les yeux rouges mon amour. Vous avez fait quoi?

Marvin : On a fait la fête, tu veux que l'on fasse quoi?

Jannina : J'en sais rien c'est juste pas normal. En plus tu arrives à peine à ouvrir les yeux.

Marvin : T'inquiète. Tu travailles pas toi?

Jannina : Non, aujourd'hui c'est repos.

Marvin : Je préfère te savoir à la maison que là-bas. Quitte ton boulot et reste à la maison.

Je ris.

Marvin : Arrête de rire j'suis sincère.

Jannina : Pourquoi?